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-Je suis dans le monde de la mafia depuis que je sais marcher alors comme un jardin secret j'ai découvert l'art et les peintures.

J'hochais de la tête en entendant sa réponse. J'étais étrangement enjouée qu'il se confit à moi. Évidemment je n'avais pas oublié comment il m'avait ignoré depuis qu'il avait était à deux doigts de m'embrasser mais j'avais bien compris que ce dîner était une façon pour lui de se racheter. Pendant de longues minutes j'hésitais à poser une question qui me brûlais les lèvres. Après un temps d'attente je finis par me lancer, désireuse de connaissances.

-Est ce que je peux vous poser quelques questions sur votre... mafia?

Demandais je prudemment sous son regard inquisiteur.

-Que veux tu savoir?

-Dans... quel domaine traitez vous ? Enfin traites tu?

-Si c'est ta question nous ne sommes liés d'aucune sorte à du proxénétisme, le trafic d'être humains à toujours était proscrit en mon règne. Je travaille essentiellement dans le trafic de drogue et depuis peu dans celui des armes.

Sa réponse à double tranchant me laissais rapidement indécise. D'un côté j'étais soulagée mais d'un autre la drogue et les armes m'effrayaient alors je ne savais plus réellement sur quel pied dansé. Le blanc que j'avais malencontreusement installer fut stopper par mon mafieux. Malheureusement j'aurais réellement préféré qu'il se taise.

-Parlons un peu de la raison qui t'as pousser à quitter ton pays natal.

J'avalais difficilement ma bouchée.

-Je l'ai déjà dis monsieur Antonov.

-Vassili.

-Pardon?

-On se tutoie alors j'aimerais que tu m'appelles par mon prénom.

Je ne répondis pas tout de suite mais hochais brièvement de la tête.

-Donc non tu ne l'as pas déjà dis.

-J'avais besoin de changer d'air il n'y a rien d'autre à comprendre.

-Et pour changer d'air il faut changer d'identité?

Cette fois ci je m'étouffais avec le morceau de viande. Me reculant légèrement je me jurai de ne plus toucher à cette assiette avant de boire la moitié de mon verre d'eau.

-Merci pour le repas mais je pense...

-Nous n'avons pas finit.

Me dit il alors les yeux sombres. Cette fois ci je l'imitais, excédée. 

-Si Vassili, nous avons terminé.

Il se stoppa quelques secondes lorsque je prononçais son prénom. Chanceuse et profitant de ce moment d'absence je me relevai de ma chaise et m'éloignai de la table.

-Tu restes là Elena je...

-Ne gâches pas tout s'il te plaît.

Lui demandais-je les yeux certainement larmoyants. Encore une fois et sans grande surprise il me bloqua contre le mur et d'une main caressa ma joue.

-Mais que caches tu Elena?

Je fermais les yeux alors que déjà il m'assaillit de question.

-Pourquoi avoir quitter ton père?

Pour toute réponse je le repoussais brusquement.

-Parce que c'est la vie!

-Pourquoi Elena?

Son ton calme me rendais folle, ne pouvait il simplement pas se taire?

-Et toi pourquoi es tu si souvent lunatique? D'où est ce que ça vient? De ton passé compliqué ou de ton orgueil démesuré, quoique les deux peuvent se rejoindre.

Il voulait appuyer ou ça faisait mal, eh bien j'allais faire de même. Il serra des dents puis s'approcha de moi. Mais cette fois ci il ne semblait plus aussi charmeur que tout à l'heure. Décidant de le percer à jour et oubliant certainement à qui je m'adressais c'est tout en faisant le tour de la table que je répliquais.

-Quoi? J'ai touché une corde sensible?

Il grogna en me regardant en chien de faïence, faisant le tour de la table je faisais de même. Un vrai combat de coq se jouait devant nous et nous en étions les protagonistes.

-Pourquoi être partit?

-Pourquoi m'avoir enlevé?

La règle était simple, tous les coups bas étaient autorisés et je n'allais pas m'en priver.

-Qu'est ce que ton père a bien pu faire pour que tu le quitte le soir de la mort de ta mère?

Les larmes qui se misent malheureusement à se formaient aux creux de mes yeux me brouillèrent la vue, annonçant la fin de la partie. Évoquer ma mère était un coup bas, très bas même. La vue obstruée je ne le vis donc pas approcher. Souhaitant reculer je butais contre une chaise et faillit m'étaler de tout mon large sur le sol. Par chance ou plutôt par malchance un bras puissant vint me rattraper.

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant