Chapitre 50

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On m'enferme dans une voiture, puis quelques temps après je me retrouve dans une cellule. La chaise sous mes fesses est aussi froide que la glace présente du pôle Nord. Rien à faire, j'ai beau gueuler comme un veau, personne ne daigne m'adresser ne serait-ce qu'un regard.

Je me demande où est Jisung, est-ce qu'il va bien ? Et Hyunjin ? Qu'est-ce que c'est que cette putain d'histoire de meurtre sur Taehyung ? Non pas que l'idée ne m'ait jamais traversé l'esprit, mais moi-même en tant que témoin je n'ai tuer personne !

Ça commence à faire un long moment que je suis ici. Peut-être une heure ou alors des centaines d'heures, je n'ai pas d'horloge à porter de vue pour le vérifier.


T/P : Hé ! Ça vous casserez le cul d'me dire l'heure ?


Le garde que je crois reconnaître me lance un coup d'œil plus que désagréable et regarde sa montre. Il lève les yeux au ciel et tourne son regard vers moi.


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Wooyoung : Ce n'est pas encore l'heure.

T/P : Dites-moi au moins ce que je fous là ? Est-ce que Taehyung va bien ?! Et Jisung ?! Et Hyunjin ?! J'vous en prie dites-moi qu'ils vont bien...


Le garde habillé d'un costume souffle encore un coup, au point que je suis pratiquement sûr de sentir son haleine d'où je suis, puis renfonce sa tête dans le coussin agrafé au mur derrière sa chaise bien moelleuse.


Wooyoung : Tu sais, j'en ai vu passer des salauds dans cette cellule. Avant toi il y avait un type qui avait étranglé sa femme avant de tuer de sang-froid ses deux jumelles de quatre ans. Il était assis au même endroit d'ailleurs.


Wow... Je me redresse d'un coup et nettoie mon pantalon me sentant sale et mal à l'aise. Beurk.


T/P : J'ai rien avoir avec ces sales types. Je ne suis qu'une serveuse dans un petit café. Vous pouvez chercher ! Je peux même vous donner l'adresse !


Ce n'est pas que je commence à flipper, mais presque. Si ça se trouve ces types pensent vraiment que j'ai tué quelqu'un, mais je ne me rappelle pas avoir fait ça. Ou alors deviendrai-je folle ? Si je reste une minute de plus dans cette gage à fous-furieux je pense en devenir une à mon tour.

Biiip.

Un son machinal sort de je ne sais où et monsieur costard cravate redresse son crâne. Il regarde sa montre et cette fois-ci me sourit en disant.


Wooyoung : C'est l'heure.


Il se lève et s'approche de la cellule tout en titubant. Passe sa main dans une sorte de scanner high-tech et la porte se déverrouille. Dans une hâte inexpliqué, je sors et il me rattrape directement. Les mains menottées en toute vitesse, il me tire par le bras comme dans l'une de ses séries policières.

Mafia II ITERMINEIWhere stories live. Discover now