Chapitre 9

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Jinyoung est à terre alors qu'il se tient la joue que je viens d'écraser contre mon poing. Une marque rouge commence déjà à apparaître. Des remords ? j'en ai pas, je ne sens que du soulagement. Une sorte de joie inexplicable s'empare de moi et fait vibrer tous mes membres. Un sourire prend place sur mes lèvres. Je rigole doucement, puis fortement. Je me calme alors que l'homme parterre me regarde comme un monstre. Alors que le seul monstre ici, c'est lui.

T/P : Je vais finir complètement folle...

Je passe une main sur mon visage et souffle pour me calmée. La victime essaye de se lever mais je la pousse du bout de ma chaussure en lui lançant un regard noir.

T/P : Les déchets restent parterre. C'est la règle chez vous non ?

Jinyoung sert les dents et s'appuie sur mon canapé derrière lui. Il masse sa joue qui va presque tourner au violet. 

Jinyoung : C'est bon, t'es calmée ? Ou faudrait-il que je te frappe moi aussi ?

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Jinyoung : C'est bon, t'es calmée ? Ou faudrait-il que je te frappe moi aussi ?

Je lui souris sarcastiquement et me baisse à sa hauteur.

T/P : Nous ne serons jamais pareil. Tu as délaissé ton fils, moi je l'ai sauvé.

Je tourne légèrement la tête sur ma droite comme pour lui demander s'il va me répondre mais il semble avoir compris que je ne suis pas une faible.

Jinyoung : C'est pour lui que je suis venu. Avant que tu ne me frappe, je comptais te parler sérieusement.

Je m'assieds contre le mur et lui fait un signe de main pour lui dire que continuer.

Jinyoung : Sais-tu ce que font les enfants quand leurs parents les abandonnent ?

Je lui réponds d'un signe de tête négatif alors que ma main commence à sérieusement me lancer.

Jinyoung : Au début ils les détestent, ils se demandent si c'est de leurs fautes, puis si c'était la leur. Et un jour quand ils ont grandi ils veulent trouver ce petit bout qui leurs manquent. Comblé le vide n'est-ce pas ce que l'on veut tous faire ?

Je pose ma tête contre le mur.

T/P : Quel rapport avec moi ? Je n'ai jamais abandonné mes enfants.

Jinyoung rigole un court instant.

Jinyoung : Et tes amis ?

Je redresse ma tête et le regarde.

T/P : Ils ne viendront jamais me chercher.

Une seconde fois un sourire apparaît sur son visage hideux et bien amoché.

Jinyoung : Bangchan, il n'a presque pas cherché pour te trouver. Tu crois vraiment qu'ils sont plus cons que ça ? Et moi ? Je n'ai même pas cherché, et pourtant je suis dans ton salon.

Le surnom Bangchan me serre le cœur.

T/P : Avec un bleu plus gros que la paume de ma main m'enfin...

Je me fous de sa gueule. Il ne rigole pas et ferme les yeux.

Jinyoung : Quand tu as disparu, J'ai cru que tout allait se régler. Au début, c'était l'idylle, Hyunjin avait commencer à revenir vers moi. Même si tout le monde était comme sur pause, les malentendu avais complètement disparu. Le petit Minho avait réussi à rester dans la Mafia, et Taehyung avait juste lâché prise et c'était rendu. Mais ça, c'était la couche de l'extérieur. 

Il se frotte timidement la joue, surprit de la douleur.

Jinyoung: Comme une couverture de survie, tout le monde était en train de se rendre aveugle pour ne plus souffrir. Jisung a perdu la dernière personne de sa famille. Le district 9 un membre, le centre une amie et un mafieux. Hyunjin c'est renfermé sur lui, il était comme une coquille vide, là ils sont devenus des zombies. Un jour je suis passé chez eux, Hyunjin n'était pas là alors ils m'ont fait attendre dans sa chambre.

Je l'écoute alors qu'il continue de parler les yeux fermé.

Jinyoung : J'ai trouvé ça sur son bureau.

Il fouille dans la poche de son pantalon en se soulevant doucement et après quelques seconde me tend un bout de papier. Je l'attrape et le déplie comme je peux alors que mon poing me fait vraiment mal. Je lis quelques ligne et déjà je suis comme sous pression.

Appartement 9 allé pierre *****

Café rue du ********

14 h 00 - 22 h 00

L'écriture est la même que celle des lettres. Les papier font aussi à peu près la même taille. Mais le plus effrayant dans tout ça, c'est la précision de toutes ses information.

Jinyoung : Tu crois toujours qu'ils ne savent pas où tu es ?

Il se lève et attrape un stylo sur ma commode et un bout de papier. Il griffonne quelque chose et part vers la porte.

Jinyoung : Ramène moi mon fils avant qu'il ne te ramène lui-même.

Et il quitte mon appartement.

Je passe une main dans mes cheveux. Et serre de tous mes forces. Mais j'arrête vite en sentent la douleur dans mes phalanges.

T/P : J'ai besoin de glaces.


----- Fin du chapitre neuf------

J'espère que ça vous à plus.

856 mots

| corrigé | 

Mafia II ITERMINEIWhere stories live. Discover now