Mafia II ITERMINEI

Chapitre 15

Quand j'ai pris la décision de partir, il y avait toute sorte de sensations qui se bousculaient dans ma tête. La mort de Jaemin, découvrir la vérité et la faire savoir à tout le monde, aider Hyunjin et son père. Est-ce que Jisung m'en voudrais pour ce que j'allais faire à son frère ? Est-ce que Jungkook avait arrêté d'être un égoïste et qu'il avait compris la situation ? Est-ce que Jeno s'en voudrait pour avoir autant détester Jinyoung alors qu'il n'avait rien fait ? Est-ce que Minho avait enfin trouvé sa place ? Et finalement, est-ce que Taehyung s'en voulait pour tout ce qui c'était passé ?

Je me suis retrouvée face à lui, je pouvais voir ses larmes même s'il ne montrait rien. De là où nous étions, on entendait nos voix qui résonnaient dans le hall. Pourquoi est-ce qu'il n'a rien dit et pourquoi m'a-t-il aidé à partir ? Alors qu'il faisait son récit il s'est approché de la fenêtre et m'a fait un signe de tête. J'ai vu l'escalier de secours et j'ai tout de suite compris. Il m'a juste soufflé à l'oreiller comme pour que personne n'entende.

" Va chercher les réponse à tes questions. Ce n'est pas ici que tu les trouveras. "

Il a attrapé son pistolet et il a tiré en l'air. J'ai juste eu le temps de descendre l'escalier que j'entendais déjà des hurlements dans la pièce du haut. J'ai couru tout ce que j'ai pu et je suis allée quelques temps chez ma sœur. Elle m'a posé tellement de questions.... Je me suis juste renfermé sur moi-même et j'ai beaucoup pleuré. Du jour au lendemain j'avais perdu les gens que j'aimais. Tout autour de moi me semblait si fade sans la voix de Changbin qui hurle que c'est génial, la nourriture n'avait aucun gout sans Jisung pour me dire que je cuisine vraiment comme un pied, les bains était juste un grand bocal qui se remplissait de mes larmes en repensant à Minho.

Le visage de Chan m'avait presque fais tourner de l'œil quand je l'ai revu pour la première fois. Il est venu me voir quand je suis sortie de mon immeuble. Il m'attendait là, posé contre une voiture noir. Les mains dans les poches et le regard sur le sol je ne voyais que la fumé blanche du froid sorti par sa bouche. Quand il m'a vu il n'a pas dit grand-chose. Il m'a prise dans ses bras.

"Je suis si content que tu ailles bien"

Il m'a souri et il est reparti. Je n'ai su qu'après qu'il s'était énormément inquiété pour moi. Il m'avait cherché tous les jours et sa rude labeur avait fini par payer. Il n'avait pas voulu me brusquer alors il était reparti aussi vite qu'il était venu.

-----Fin du chapitre 15 -----

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