Chapitre 9

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Samedi 27 septembre

Point de vue de Marion

Nous étions samedi, j'étais assise dans l'herbe d'une prairie non loin du château. J'aimais bien m'isoler le samedi. Ne pas avoir cours me permettait de faire ce dont j'avais envie. Garance elle avait décidée de passer son samedi avec Jungkook et je ne pouvais pas lui reprocher de vouloir passer du temps avec lui, j'espérais juste qu'elle n'oubliait pas notre plan d'évasion car moi, je n'arrêtais pas d'y penser. J'étais justement en train de lire un livre emprunté à la bibliothèque pouvant potentiellement contenir des informations qui pourraient être utiles.

Après sûrement plusieurs heures de lecture, allongée dans cette prairie, un détail dans ma lecture interpella mon attention. Je fouilla alors précipitamment dans mon sac et en sortis tous les petits bouts de papier contenant toutes les informations intéressantes que j'avais recueillis depuis le début de mes recherches. Et en relisant les petits papiers, les pièces de puzzle s'assemblaient. Tous ces efforts allaient enfin payés !

Ce chapitre parlait d'un passage dont la débouchée était au sud de l'Angleterre, je pensa alors que traverser la Manche à balais ne devait pas être si compliqué et dangereux que ça. Et en reprenant la liste de toutes les formules qui ouvraient les passages secrets du château que j'avais pris soin de noter, je réussis à en déduire laquelle était la clé de ce passage par élimination.

Ni une ni deux, je rangea mes affaires et je repartit en courant dans le château. Il ne me fallut pas très longtemps pour atteindre destination, à peine avais-je franchis les énormes portes en bois que je me dirigea dans l'aile ouest de l'école. Je commença à fouiller, récitant la formule à répétitions, espérant qu'au bout d'un moment un mur ne daigne bouger. Au bout d'un moment, mes efforts finissent par payer, après avoir réciter une énième fois la formule, un mur se déplaça, en effet, les briques du mur un peu plus loin à ma gauche remuèrent et laissèrent place à un passage, donnant sur un couloir sombre. Sans l'ombre d'un doute, je m'enfonça dans le sombre couloir et il ne me fallut pas longtemps avant d'atteindre le bout et d'arriver au beau milieu d'une falaise au bord de la Manche.

Folle de joie, je hurle face à la mer. Je répéta le prénom de mes petits frère et sœur en criant que je rentrais bientôt, enfin !

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