L'origine du traumatisme

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BONJOUR LES GENS C'EST PRESQUE LA FIN DE LA SEMAINE DONC VOICI VOTRE CHAPITRE.

L'UN D'ENTRE VOUS M'A INTERPELLÉ SUR LES PASSAGES VIOLENTS QUI PEUVENT HEURTER CERTAINS ALORS JE VAIS INDIQUER PAR CE SYMBOLE « ‼️‼️ » LES PASSAGES OU IL Y A DE L'HORREUR OU DE LA VIOLENCE ET PAR « 🔞🔞 » LE CONTENU ADULTE TROP EXPLICITE.

BONNE LECTURE.

Ndeye Ouly se réveilla aux aurores comme tous les jours. Elle s'activa à balayer la cours avant que les autres ne se lèvent. Elle avait finit par s'habituer à ses corvées donc ne les considérait plus comme tel.

En plus de cela, dans cette maison, elle avait où dormir même si elle partageait son petit lit avec deux autres fillettes. Mame l'avait accueillie chez elle quand sa mère en avait fait la demande afin qu'elle puisse quitter le village, faire quelque chose de son existence et ramener de l'argent vu qu'elle n'a jamais fait les bancs.

Ce qu'elle leur apportait était petit mais grace à la vielle femme qui avait un coeur en or, elle s'en sortait plutôt bien et aimait sa vie à Dakar.

En parlant d'elle, c'est bizarre qu'elle ne soit toujours pas sortie pour faire sa promenade matinale en égrenant son chapelet, elle qui est réglée comme une horloge.

Elle s'est sûrement réveillée tard aujourd'hui et n'allait pas tarder se dit elle en continuant son travail. C'est quand elle eu fini sans apercevoir une ombre de sa grand mère qu'elle décida d'aller vérifier.

La porte du salon était fermée ce qui était vraiment inhabituel. Elle l'ouvrit partiellement et tapa dessus pour s'annoncer.

- Mame tay bindantigua dé. Mane la Ouly... Mame!! (Grand mère C'est moi Ouly!)

Vu que personne ne lui répondait, elle risqua un pied à l'intérieur en écartant le rideau usé qui cachait le salon des regards indiscrets.

Le spectacle macabre qui s'offrît alors  à elle l'a pétrifia sur place.

Le moment de stupeur passé, Un cris assourdissant sortie de sa gorge et se répercuta partout dans la maison et dans les environs.

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La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Dans ce quartier très modeste mais très calme, les gens n'étaient pas habitués à être à la une des journaux.

Tout le monde était en état de choc! Comment était ce possible se demandaient ils. Qui pouvait en vouloir à ce couple de vieux qui étaient non seulement gentils avec tout le monde mais en plus d'une générosité hors pair.

Leur assassin ne les avait pas seulement tué, il leur avait aussi ôté leur dignité. Les attachant à une chaise et forçant le mari à regarder sa femme se faire torturer avant de les étouffer tous les deux jusqu'à ce qu'ils s'éteignent.

Les journalistes se donnaient à cœur joie pour raconter la scène morbide en y rajoutant de temps en temps des détails croustillants comme si ce n'était pas déjà assez.

Ceux qui les avaient connus étaient inconsolables. D'autres pensèrent à déménager car le quartier n'était plus sûr.

Dans tout ça, leur famille était la plus affectée. Et au lieu de les laisser faire leur deuil, les journalistes les acculaient pour pouvoir les interviewer. Il fallut l'intervention de la police pour qu'ils leur fichent enfin la paix.

Dès que Cherif appris la nouvelle, il se précipita chez Arame et la trouva dans sa chambre entrain de vider tous les larmes de son corps. Il resta avec elle toute la journée et finalement l'emmena chez lui pour l'extraire à tout le vacarme qui régnait là-bas.

Choix d'une vieDonde viven las historias. Descúbrelo ahora