Paraître Différent, Mais Tellement Proche (en correction)

Chapitre 8 ~Charlotte~

Corrigé

À la fin de la semaine, je ne pouvais toujours pas retirer ce baiser de ma tête. J'avais essayé dans les livres, les devoirs, les études, mais peu importait combien de fois j'avais essayé de me distraire, je restais encore au lit pendant des heures à penser à lui. Même quand j'étais en classe, mes pensées pouvaient dériver vers Christian et ses forts bras enroulés autour de ma taille, me tirant fermement contre son corps.

J'avais passé la semaine en l'évitant entièrement, et même si j'avais réussi, Karla semblait en subir les conséquences. Je lui avais à peine parlé de toute la semaine en dehors de quelques phrases échangées pendant le déjeuner.

"Tu ne peux pas essayer de prétendre que tu n'es pas en train de m'éviter, Charlie, parce que j'ai vu l'ombre de tes grands cheveux dans la fenêtre de ta chambre la nuit dernière!"

"J'écoutais de la musique, je n'ai pas entendu que tu frappais à la porte."

"Et à propos de mes dix mille messages que je t'ai envoyé toute la semaine! Je veux dire, c'est une chose si tu es occupé avec le travail de l'école, je sais à quel point obtenir une bourse est important pour toi, mais tu ne veux même pas me laisser te conduire à l'école! Sérieusement, Charlie, pourquoi es-tu si furieuse contre moi? Est-ce à cause des garçons de l'Université? Parce que je voulais juste jouer".

Karla plaça ses mains sur mon panier d'épicerie et je ne pouvais pas essayer d'éviter cette conversation, elle savait combien je détestais les confrontations.

Je regardai dans l'allée et soupirai. La seule chose ennuyante du fait de vivre dans une petite ville comme Bridgewalk était le fait que c'était facile pour les gens de te trouver. Nous avions seulement une épicerie en ville, et Karla savait que j'allais faire du magasinage tous les vendredis après l'école.

"Non, Kate. Ce n'est pas que j'ai dit".

"Alors c'est quoi, Charlotte? J'ai eu une semaine vraiment merdique, et en plus ma bestie m'évite comme si j'avais la peste. Ça devient vraiment frustrant".

"Regardes, j'ai beaucoup de produits d'épicerie surgelés, donc je vais devoir y aller".

Elle croisa les bras et la lueur entêtée habituelle des Steele envahit ses yeux. "Tu ne vas nulle part. Tu ne pourras pas éviter cette conversation. Sérieusement, Char, quel est le problème?"

Je me retournai pour lui faire face, mais je ne pouvais toujours pas me résoudre à lui dire ce qui s'était passé. Que dirais-je? Et bien, j'avais embrassé ton frère dans la Bibliothèque et maintenant je suis terrifiée d'être près de lui parce que je ne me fais pas confiance. Elle serait probablement en train de me tuer, ou elle tuerait Christian; en fait, elle nous tuera probablement tous les deux. Il était son frère aîné, et elle savait qu'il aimait jouer avec les femmes. Et moi j'étais sa meilleure amie vierge. Elle me tuerait pour ma bêtise, puis tuerait Christian pour être si crétin.

"Honnêtement, ce n'est pas toi. Ça a été une semaine chargée, je te le jure". Et bien, si je n'allais pas lui dire ce qui s'était passé, alors le moins que je pouvais faire, c'était d'arrêter de l'éviter. Peut-être que je pouvais encore être avec Karla et échapper à Christian en même temps.

Karla pencha sa tête d'un côté et demanda, "Est-ce tes parents à nouveau?"

Je haussai les épaules et dit, "Et bien, rien n'est différent là-bas, si c'est ce que tu te demandais, mais tu sais que je suis habituée".

Je commençai à pousser mon panier vers le comptoir de caisse et Karla marcha avec moi. "Mais, hey, pour rattraper le temps perdu, je vais être avec toi tous ce week-end. Mais avant, et bien, je vais déposer mes sacs chez moi. On pourra faire ce que tu veux".