Chapitre 18 ~Christian~

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Corrigé

Je me réveillai à l'odeur de lavande avec un soupçon de vanille. Souriant, j'ouvris mes yeux et regardai la belle femme enveloppée dans mes bras. Elle était encore endormie et paraissait à la fois paisible et angélique. Ses cheveux bruns ondulés étaient étalés sur l'oreiller encadrant son petit visage.

Je la tirai plus près de moi. Je pouvais sentir sa peau douce et chaude appuyer contre moi, sa nudité encore très évidente, et je fus englouti dans ce merveilleux parfum de vanille et de lavande. Je pouvais sans doute rester couché là et me prélasser dans sa beauté toute la journée, mais après quelques minutes à la regarder dormir, un sentiment de culpabilité et de regret a pris racine à l'intérieur de moi.

Dormant, elle avait l'air si jeune, si innocente. La nuit dernière, j'avais fait la seule chose que je m'étais promis de ne jamais faire. J'avais pris l'innocence d'une jeune fille, une fille qui était encore au lycée, une fille qui était la meilleure amie de ma petite sœur, et cette fille voudrait une relation, mais pouvais-je faire cela?

Je l'aimais, je ne l'aurais jamais nié, mais pourrais-je me faire confiance à ne jamais lui faire du mal?

"Perdu dans tes pensées?", dit Charlie avec un bâillement doux.

Je grimaçai, l'incertitude accrochée à moi comme un trou noir en me tirant plus profondément dans le sombre abîme du doute. Cette femme était parfaite dans tous les sens, je ne pourrais pas vivre avec moi-même si je faisais quelque chose pour provoquer sa douleur.

Charlie se redressa et pencha sa tête sur le côté. "Pourquoi es-tu comme ça?"

"Comme quoi?"

"Comme si tu souffrais ou quelque chose".

Je soupirai et me levai, l'odeur de la vanille et de lavande s'estompa lorsque je m'éloignai de plus en plus elle. "C'est juste..."

Je ne savais pas comment expliquer mes pensées pour elle. Je regardai derrière elle et fixai le mur. La nuit dernière, Charlie était dans un état vulnérable et j'avais profité d'elle. Si je l'aimais vraiment, je devais la protéger de moi.

Je me raclai la gorge et dit, "Je pense que la nuit dernière était une erreur".

Elle me regarda et cligna des yeux deux fois avant de sauter hors du lit, prenant les couvertures avec elle. Les joues rouges et les yeux pleins de douleur et de colère, elle enroula la couverture étroitement autour de son corps nu.

"Tu... Quoi?"

Je me sens comme un putain de connard, mais c'était pour le mieux-pas vrai?

Reprenant ses vêtements qui étaient dispersés au sol, je marchai autour du lit et lui donnai. "Je pense que tu devrais partir. Je peux te conduire à la maison de mes parents si tu veux, je pense que Karla est là".

Elle me regarda pendant une seconde avant de saisir ses vêtements et ses lunettes, puis sortit de la chambre sans un regard à moi. Ma poitrine se rétrécit et je fixai l'espace vide où elle était il y a quelques secondes.

C'est quoi le problème avec moi? Lui faire du mal maintenant était-il mieux que lui faire du mal plus tard?

Je mis étroitement mon pantalon et la suivis hors de la chambre. Quand je la trouvai dans la salle de bain, elle venait de finir de s'habiller. Je tendis la main vers elle et lui dis, "Charlie..."

"Ne me touche pas!". Elle se dégagea et quand elle leva les yeux, ses yeux brillaient de larmes. Je laissai mon bras retomber, puis bougeai mon poids sur mon autre jambe.

Paraître Différent, Mais Tellement Proche (en correction)Where stories live. Discover now