Paraître Différent, Mais Tellement Proche (en correction)

Chapitre 21 ~Christian~

Samedi matin, Karla et moi étions assis dans le salon de mes parents en regardant avec anxiété notre mère parler au téléphone à un représentant de la Child and Family Services. Nous étions seulement au quatrième jour depuis que Charlie avait couru hors de ma maison, seulement trois nuits depuis qu'il y avait eu la propagation des nouvelles à propos de ce qui était arrivé à Charlie et ses parents. Mais cela semblait plus comme quatre mois.

"Uh-huh. Oui, je vois", dit ma mère tristement. "Non, je comprends". Elle regarda Karla avec une expression sombre et se tourna vers la fenêtre.

Je me levai du canapé et commençai à arpenter le salon, mes doigts s'agitaient et je devais serrer les poings pour les arrêter.

"Christian, arrête. Tu me rends nerveuse", marmonna Karla tout en mordant ses ongles.

"Je vais arrêter quand tu vas arrêter de te mordiller les ongles". Fronçant les sourcils, elle regarda ses doigts et instantanément, les éloigna de son visage.

"Pourrions-nous au moins lui parler?" demanda ma mère et après une pause, elle exhala dans la défaite. "OK, je comprends, je vous remercie". Le téléphone raccroché, elle se retourna, la vérité écrite sur son visage. Mon estomac chuta, et avant que je puisse réaliser ce que je faisais, je poinçonnai un trou dans le mur du salon.

"Christian!" Maman et Karla grondèrent à l'unisson.

Secouant ma main, je regardai leurs visages ébahis. "Je suis désolé, maman. Je vais, euh, arranger ça", dis-je avec une voix inégale avant de regarder le mur. Charlie détesterait que je me serve de l'agressivité pour libérer mes frustrations. Je devais contrôler mes émotions.

Quand ma mère était sûre que je ne voulais plus endommager de sa maison, elle s'assit à côté de Karla et lui prit la main. "Je suis désolé, ma chérie, mais ton père et moi n'avons pas été approuvés pour être parents nourriciers. Le Child and Family Services ne nous laisse pas prendre Charlie".

"Pourquoi ?!" cria Karla, presque exaspérée. "Voyons donc ... qui est si... ugh!"

"Regardons la difficulté à Karla de dire une phrase cohérente", je regardai ma sœur et levai un sourcil. "Je suis d'accord avec elle. Vous et papa êtes bien adaptés et respectés ici, à Bridgewalk, et vous êtes de bons parents". Ma mère me regarda, enflée d'orgueil, et j'ajoutai, "la plupart du temps".

"Exactement ce que je disais", déclara Karla maladroitement. 

L'ignorant, je finis, "Vous et papa devriez être les premiers candidats pour Parents adoptifs". 

Ma mère soupira lourdement. Affalée sur le canapé, elle passa une main dans ses cheveux noir corbeau. "Dans un monde parfait, oui". Elle regarda Karla, puis moi. "Malheureusement, il semble que le passé de votre père revient nous hanter".

"Sérieusement?" La frustration causa à Karla de se lever et commencer à arpenter les couloirs à côté de moi. "C'est si stupide. Il avait à peine vingt ans quand c'est arrivé et il a changé depuis. Vous nous avez dit qu'il est sorti de ce genre de choses quand il t'a rencontré".

"Oh, il l'a fait", dit ma mère avec une pleine conviction. "Tout l'argent que votre père gagne est parfaitement légal et bien mérité".

"Ensuite, il doit y avoir un malentendu. Rappelle-les", demandai-je avec un peu trop d'hostilité dans ma voix.

"Je sais que vous êtes tous les deux préoccupés par Charlie et moi aussi, elle est comme une seconde fille pour moi, mais aller jusqu'à l'enlever, cela est hors de mes mains". Ma mère avait l'air énervé par la vérité dans cette affirmation. "Votre père peut avoir fait une bêtise il y a de nombreuses années, mais il a encore un casier judiciaire. Les services à l'enfance et à la famille refusent d'approuver notre demande favorisée à cause de cela".