Chapitre 10 : Partie II

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Hello!

Oui, j'ai encore cédé à la tentation! Je n'ai pas pu résister de renouer un peu avec cette histoire (même si je suis très en retard sur mes autres histoires —"). J'avais envie d'écrire le début de cette suite. J'aurais aimé aller un peu plus loin, mais j'ai eu peur de vous perdre en route si je l'avais fait.

Ce passage sera court de mon point de vue. Vous n'y retrouverez pas Nora puisque j'ai quelques petites choses a éclaircir auparavant.

J'espère que l'histoire vous plaira toujours autant et que ce chapitre ne vous embrouillera pas trop. Voyons si quelques perspicaces comprendront ce qui se passe avant que je ne l'explique clairement. ^^

Encore merci à ceux et celles qui arriveront jusque là et A Bientôt!

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        Jared observait le ciel à travers une fenêtre de l'hôpital. Ce dernier bien que pâle et terne ne laissait rien présager de ce qui se passait ou de ce qui se jouait. Le faucheur soupira une nouvelle fois. La millième depuis le début de la journée. Il soupira avant de se frotter les tempes. Jarde se sentait étrange. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il se sentait mal. Il avait déjà connu bien pire, ressentit bien pire comme souffrance. Mais il ne se sentait pas dans son état normal. Il avait comme un mal de crâne persistant. Une migraine qui l'élançait parfois d'avantage. Comme lorsqu'il soupira. Comme lorsqu'il tentait de se déplacer rapidement. Pour une fois, il aurait presque maudit son âge...

Il ne voyait que cela pour expliquer sa soudaine fatigue.

Se détournant de la vue déprimante, il se tourna pour un autre spectacle qui n'était guère plus réjouissant. Dans la petite chambre d'hôpital, un enfant reposait endormi. Ses bras étaient reliés à diverses perfusions qui formaient d'étranges branches pour cet arbre métallique dénudé.

Jarde n'aimait pas vraiment les hôpitaux. Ils sentaient la mort. Bien sur, ils empestaient bien moins qu'auparavant. Il y a des siècles où franchir l'une des portes d'un hôpital avait tout simplement représentait un effort surhumain.

Mais les hôpitaux n'étaient toujours pas des lieux accueillant. Et ce, même malgré les efforts de certains.

S'approchant du lit, le faucheur eu tout le temps de poser une nouvelle fois son regard sur le corps fatigué de l'enfant. Ses membres frêles et son crâne chauve ne laissaient pas beaucoup de doute sur son état. S'approchant encore, Jared pouvait sentir la mort envelopper doucement l'enfant. Il n'en avait malheureusement plus pour longtemps. Son âme n'était plus qu'une douce petite boule orangée. Orange, la couleur des malades.

Fermant les yeux, le faucheur inspira calmement. Sa tête l'élançait toujours. Néanmoins, se concentrant, il laissa affluer lentement son pouvoir. Jared n'avait pas besoin de faux pour prendre une vie. Ou du moins, il ne l'avait pas fait avec sa compagne depuis longtemps.

Mais il n'eut pas le temps de rouvrir les yeux. Il sentit à peine son pouvoir lui échapper par bride alors que la douleur s'attisa résonnant avec désordre dans sa tête. Le faucheur se sentit chanceler malgré lui. Un genou à terre, il se rattrapa maladroitement au lit. Des images défilaient à une vitesse inouïe devant ses yeux. Des images qu'il n'avait pas envie de voir sans les reconnaître. Des images qui allaient trop vite pour qu'il puisse réellement les capter. Elles étaient simplement là. Elles étaient là comme pour se rappeler à son bon souvenir.

Brusquement, des sons se joignirent aux images. Les points serrés, il ne perçut pas les « bib » sonores des machines, ni les craquement pourtant familier du verre qui se fissurait. Il n'y avait que ces cris qui s'entrechoquaient dans son esprit. A bout de souffle, il tentait de les repousser. Il tentait de les faire taire. Les mâchoires contractées à l'extrême, il se plia un peu plus sous le poids de la souffrance.

Ton âme m'appartient... (en suspens)Where stories live. Discover now