Chapitre 1: Partie II:

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Coucou! 

J'ai mis beaucoup de temps à écrire ce chapitre et je dois avouer qu'il ne me convient pas tout à fait. Mais je n'ai pas encore trouvé comme l'améliorer alors...
J'espère qu'il vous plaira quand même et que vous serez heureux de retrouver Nora et Kélian. Merci beaucoup à tout ceux qui ont aimé le premier chapitre et qui liront celui là aussi! 

Au prochain chap! ^^

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        Adossée au paroi du métro, j'attendais. Il n'y avait pas encore foule mais ça ne tarderait plus. Il était presque 17h40, un vendredi. Dans moins d'une demi-heure, tous les travailleurs de la ville quitteront leurs jobs et se presseront pour attraper leur train ou métro, avant qu'il n'y ai plus de place.
Mon patient était l'un de ces travailleurs. Il avait passé sa vie à trimer dans un bureau. D'abord dans le seul but de s'en sortir financièrement, d'être indépendant vis à vis de ses parents. Malheureusement au fil des années, la cupidité avait pris le dessus. Il n'avait pas hésité à faire des coups-bas à ses collègues allant parfois jusqu'à les faire indirectement renvoyer. Récemment, il avait poussé la bêtise à son paroxysme. Il empoissonnait discrètement et à petite dose son patron qui l'avait à la bonne.
Et c'était à cause de ça que j'étais là ce soir. Je devais lui régler son compte, avant qu'il ne règle celui de son boss.

Un vent froid s'engouffra dans la station à le suite d'un train. Le bruit assourdissant me tira de mes réflexions. Je relevais la tête et observais ce convoi déjà bien chargé. Les lumières grésillèrent et le courant d'air froid fit voltiger des journaux et des sacs sur le guai.
Je n'avais jamais compris l'engouement des humains pour ces machines de ferraille. Elles ne m'avaient jamais inspiré confiance. Je ne comprenais pas que l'on puisse se transporter dans des engins pareils et qui allaient à une telle vitesse.
Je réajustais le col de mon cuir sur ma nuque. Je n'avais jamais aimé ces endroits, ils me fichaient la chair de poule. Je me tassais un plus sur moi-même debout contre la paroi froide. Il n'y avait rien de bien intéressant sur ce quai : des pickpockets s'amusaient à alléger les sacs de plusieurs touristes, des jeunes avec des bières attendaient le métro en face, un clodo roupillait bruyamment sur un siège à une dizaine de mètres de moi. Je regardais à nouveau mon portable.

17h45.

Décidément, j'avais le temps de mourir d'ennuis! Je jetais une nouveau coup d'œil distrait aux informations de mon contrat. Il arrivait en général à la gare vers 18h, le temps de vaguer à sa petite ''affaire''. Je soupirais de plus belle. Je ne voyais pas pourquoi je devais faire disparaître cet homme. J'avais l'habitude de tuer des gens. De prendre leurs âmes à des personnes malades, mourantes, voir à de beaux sal**** de psychopathes lorsque l'occasion s'y prêtait. Mais pas des petits truands de son genre.
En général, les hommes comme lui avait été tenté par un démon et était donc sous leur emprise, leur protection pour certains. Nous n'empiétons que rarement sur les plats de bandes des autres. Sauf dans des cas extrêmement graves ou si quelqu'un avait mis un contrat sur sa tête.
Ou encore lorsque l'on était de ma sorte. Ce qui m'amusait toujours énormément. J'avais déjà eu affaire à des démons. J'aimais les faire rager en leur volant leurs petits jouets, même si ça m'attirait leurs foudres. Ils ne pouvaient jamais rien faire contre nous. Après tout la Mort et Satan n'avaient pas passé un contrat pour rien.

17h55.

Un soupir à fendre l'âme m'échappa. Je serrais la mâchoire presque par inattention. Je détestais perdre mon temps et attendre par dessus tout. Dans ces moments, je finissais toujours par m'enliser dans des pensées peu réjouissantes. Et ça me tapait sur le système.

Ton âme m'appartient... (en suspens)Where stories live. Discover now