Elena est une jeune femme de 24ans qui vient tout juste d'être diplômée de médecine kinésithérapeute, son retour à sa ville natale va être la meilleure et la pire décision de sa vie mais elle ne le sait pas encore. Suivez son histoire et ses péripét...
Je suis au restaurant avec Pablo, Alejandro, Pedrí et Jules Koundé, je sais pas tellement ce que je fais ici mais je suis là, je me suis dit que sortir me ferait du bien après l'incident de cette après midi. J'avais vraiment pas envie mais finalement Balde m'a forcé à venir, après tout je suis plutôt bien accompagnée il ne pourrait rien m'arriver j'en suis sure. Je suis à côté de Pablo et en face de Balde. En face de Pablo se trouve Pedrí, Jules étant en bout de table. Lorsque que nous prenions nos commandes pour les dessert Pablo pose une mains sur ma cuisse pour prendre appuie dessus afin d'attraper la carafe d'eau, ce qui me fait perdre tous mes moyens.
-Crème brûlée oui c'est parfait
Pablo tourne sa tête vers moi -Tu détestes ça Elena
Je sais pas pourquoi j'ai eu cet élan de panique, à croire que Pablo me fait encore autant d'effets.
-Bah plus maintenant Je sais vraiment pas quoi répondre et je perds mes moyens et je m'enfonce encore plus dans mon histoire de crème brûlée.
Quelques minutes après les desserts arrivent, je me demande encore une fois pourquoi est ce que j'ai pris ce dessert.
Je croise le regard de Balde qui lui aussi affiche une tête bizarre.
-T'aimes pas non plus ? Il me demande
Je lui fais signe non de la tête On échange ? Me propose-t-il
-Si tu veux
Je prend son dessert qui était si bon, de son côté il se régale avec le miens, je tourne la tête et voit Pablo confus, la tête plongée dans son dessert, je m'en veux, mais d'un côté j'ai simplement échangé mon dessert avec celui de Balde.
Je vois qu'il est énervé, il fait souvent cette tête quand il s'énerve je le connaît par cœur, à croire que les embrouille je les cherche.
Le repas touche à sa fin, je fais mine d'aller aux toilettes pour payer, lorsque j'arrive à la caisse je demande pour régler.
-Excusez moi mademoiselle mais l'addition a déjà été réglée.
-Vous êtes sur ?
-Oui, votre ami en pull bleu est venu régler il y'a quelque minutes
Je retourne à table mais c'est la catastrophe dans ma tête. Balde et Pablo portent tous les deux un pull bleu, celui de Pablo et plus clair et celui de Balde est plus electrique, mais les deux sont bleus bordel. Les gars proposent de décaler en boîte mais je n'ai vraiment pas envie, ils y vont tous ce qui me met dans l'embarras pour rentrer puisque je suis venue avec Pedrí.
-Moi j'y vais pas je suis fatigué. Lâche Pablo
-Comme tu voudras, on vous laisse on y va. Nous dit Pedrí
-N'oublie pas ce que je t'ai dis. Me chuchote Balde pendant qu'il me fait la bise. Comme si j'allais oublier ce qu'il m'a dit alors que ses paroles restent dans ma tête depuis qu'il les a prononcées.
Je suis seule avec Pablo devant le restaurant, il léger blanc prend place.
-J'imagine que je dois te ramener ?
Je lève la tête vers lui -Oui si ça te dérange pas.
Le voiturier arrive, Pablo ouvre ma portière comme à son habitude. Il me ramène chez moi, pendant le trajet mon téléphone s'est encore connecté automatiquement, cette fois ci une vraie chanson d'amour s'est lancée « moral of the story » de Ashe. Pendant que la chanson tourne dans la voiture je peux pas m'empêcher de regarder Pablo, on a tous les deux fait des choses qui ont trahis nos confiances mutuelles, on a vécu des périodes difficiles, mais malgré tout on est encore là, à se battre l'un pour l'autre, à se battre pour être l'un avec l'autre et ça c'est le vrai amour.
-On est arrivé. Me lâche-t-il. Je détache ma ceinture. Ça va aller ?
-Oui t'en fait pas
-T'es sure ? Si il se passe quoi que ce soit n'hésite pas je suis pas très loin
-Ça va aller Pablo, merci pour tout Je ramasse mon sac que j'avais posé par terre A demain
-A demain Je m'avance pour lui faire un léger bisous mais Pablo tourne la tête et me fait la bise. Ça alors pour une surprise. Ça fait des mois et des mois qu'on ne s'est pas fait la bise, je me sens vraiment mal à l'heure actuelle.
Je rentre chez moi en traînant des pieds avec mes talons, le mascara qui commence a couler sur mon visage, je cherche mes clefs et rentre chez moi. Je referme la porte derrière moi et claque mon dos contre cette dernière. Je me laisse traîner vers le sol, mon dos toujours collé à cette porte et balance mes talons mon sac et mon manteau à travers la pièce. Je me retrouve comme une minable, seule, à laisser couler un mascara Yves saint Laurent sur mon visage. Cette journée était horrible, je me fait suivre, voler mon sac, tout ce qui s'est passé avec Pablo et la manière dont la soirée s'est terminée avec lui.
Je pars me démaquiller, pendant que l'eau froide coule sur mon visage je repense au fait qu'en temps normal j'aurais fumé, mais là j'ai pas envie, j'ai fais n'importe quoi je le reconnais je veux pas recommencer. La sonnette de mon appartement retenti.
-Qui vient me faire chier à vingt trois heure trente
J'ouvre et tombe sur Pablo
-Elena... Il me prend dans ses bras J'aime pas te voir dans cet état
-Je veux pas que t'ai pitié de moi, pars
-J'ai pas pitié, ton téléphone était encore connecté à la voiture et j'entendais des pleures, j'ai fais demi tour.
Je ressers encore plus le câlin, son odeur me réconforte -Je te jure que je regrette Pablo
-Calme toi ça va aller
Je me retire du câlin, je ne sais pas pourquoi les nerfs sont montés d'un seul coup. -Tu te rend compte dans quel état tu me met, tu penses sincèrement que j'ai envie de finir ma vie avec toi alors que tu me fais vivre un enfer
-Elena tu délires la
-Nan je délire pas, pour une clope, t'es sérieux. T'es allé voir des meufs en boîte et tu t'es bien fait plaisir j'ai pardonné, tu me l'avais pas dit non plus. Et tu penses me racheter avec des fleurs à chaque fois.
-On à tous les deux fait n'importe quoi Elé, maintenant c'est soit on reprend tout en mains comme des adultes, soit on arrête.
Je le regarde dans les yeux, il a l'air de vouloir pleurer et sa voix tremble.
-Tu serrais prêt à tout arrêter Pablo ?
Il s'avance vers moi -Si c'est ton choix je le ferais, mais ça sera jamais le miens. Sur ceux il m'embrasse le front et s'en va. Ça en est trop pour moi, je pars dormir.
@elena.aglra
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