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Barcelone - Février
Pablo Gaví

Nous sommes rentrés il y a a maintenant quatre jours de Manchester. Autrement dit : le match de l'humiliation.
Ce soir nous jouons face à l'Atletico de Madrid, seulement c'est dans cette équipe précisément qu'un joueur a donné son maillot à Elena. En ayant cherché un peu plus il s'agit d'un jeune attaquant, portugais. Je ne voudrais pas citer son nom mais si je l'entend sortir de la bouche d'Elena ou d'un de mes coéquipiers ça va partir au quart de tour.

Nous jouons à domicile au camp Nou, un réel bonheur de jouer à Barcelone.
Xavi fait son discours d'entraîneur avant le match pour nous motiver, mais à vrai dire on est encore dépité de la défaite contre manchester united. Déjà qu'on est pas qualifié en ligue des champions on se fait éliminer d'Europa league. Heureusement on est premier du classement avec douze points d'avance.
Dans les couloirs du stade les caméras s'allument et l'hymne du FCBarcelone retentit dans tout le stade, vous tous ces fan crier l'hymne me fait sourire. Je suis heureux également car Pedrí et De Jong sont revenus sur le terrain, ils ne sont plus blessés et peuvent maintenant nous rejoindre sur le terrain.

J'entre sur la pelouse et tourne directement ma tête vers les tribunes familiales, bien évidemment sont présentes Alicia et Elena.
Le sifflet de l'arbitre résonne dans tout le stade qui affiche complet. Le match débute, je garde bien tête ce qu'à fait l'autre avec son maillot son numéro et Elena.

Au bout de la trentième minute Pedrí créer une occasion mais rien d'abouti, à la quarante-cinquième minute Ter Stegen arrive à dégager la balle ce qui créer un corner pour l'Atletico.
J'entends le capitaine, Busquets, qui me demande de faire comme d'habitude, chacun un joueur.
Bien évidemment je me dirige moi même vers ce connard a donné son numéro à Elena.
Je me place devant lui, ses bras viennent me pousser dans le dos me propulsant vers l'avant, je me retourne pour lui faire face et approche ma tête de la sienne.

-Qu'est ce que tu vas faire petit Gaví

-Premièrement te faire comprendre à qui tu t'adresses

-Je sais très bien que je parle à l'ex d'Elena, celui qui n'a plus aucune chance avec elle

Ça en est trop pour moi, je le pousse violemment, le faisant presque tomber. Il m'attrape les bras et me pousse violemment à son tour. Pedrí arrive derrière moi pour me retenir et un coéquipier adverse fait de même pour l'autre.

-C'est vrai que c'est dommage, elle est pas mal Elé
Crie le joueur

Pedrí m'éloigne encore plus et me prend a part
-C'est un malade lui l'écoute pas

-Mais t'entend comment il parle en plus il l'appelle par son surnom

-Fais pas attention à lui, même moi ça m'énerve qu'il parle de ma meilleure amie comme ça mais laisse le tout seul dans son délire

-Il provoque

-Justement, tu veux que Xavi te sorte, un match aussi important

Je baisse la tête
-Non

-Bah alors tu la ferme et tu joues correctement

Je viens de me faire démonter par Pedrí, je pensais pas que c'était possible que mon meilleur pote me remette à ma place comme ça.

**

La fin du match est sifflé, nous avons gagné un face a zéro, je salue les supporters et les spectateurs puis pars en direction du vestiaire, mon coach arrive vers moi, ce moment que je repousse et redoute le plus.
J'essaye de me faufiler entre mes coéquipiers pour pas me faire repérer.

Only love can hurt like thisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant