Chapitre 4

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Coucou
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♥️♥️♥️
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Il se dirige vers une dépendance du château. Ce sont les écuries.  Il compte me faire dormir avec les chevaux, quel goujat.

— Vous m'avez pris pour un animal errant? Je vous arrête tout de suite, je ne dors pas sur la paille, chez moi, on en fait des chapeaux.
— Que dites-vous là, jeune dame? Vous faire dormir avec nos chevaux?
— Ouf! Je pensais que Monseigneur m'avait prise pour un de ses animaux domestiques. Montrez-moi ma chambre!

Je fais une légère révérence. Je remercie intérieurement ma mère pour ses cours de théâtre.

— Des cours de théâtre? Avec une révérence pareille?
— Tiens, le faux blond a jugé bon de nous faire honneur de sa présence?

— Que dites-vous Ma'dame? Êtes-vous souffrante?
— Oui je souffre d'un mal incurable qui se nomme le Calebus ramtus migulus.
— Le Calebus quoi?
— En plus, il se lave mal les oreilles.
— Qui aurait besoin d'une douche ma chère?
— Il va se la boucler la perche en métal? Je cause avec ce Calebus ramimus migu, enfin,vous m'avez compris?
— Ah le mal dont vous souffrez?
— Oui! Ça se matérialise par une envie de vomir dès que je vois du jaune.
— Tu t'es regardée avec ta queue de rat?
— Ah nous y voilà ? Calebus sait aligner des mots, et les utiliser dans le bon contexte.
— Voulez-vous qu'on vous apporte un verre d'eau?
— Elle est potable?
— Oh oui ! Elle est tout à fait portable jusqu'à vous.  Caleb se marre.

— Emmenez-moi à mes appartements, le jaune m'indispose.
— Suivez-moi!

Je suis cette  perche en métal. J'ai l'impression de marcher des heures, un labyrinthe, j'étais à deux doigts de demander une pause mars.

Il s'arrête devant une chambre, bien moins luxueuse que le reste, ouvre la porte et me montre fièrement cette chambre. Je souris et y entre. Et là, le choque. Il y a une petite fenêtre, qui laisse passer l'air, un lit une place rafistolée, le matelas est fait de paille recouvert d'un drap. Je me retourne vers lui, il garde son sourire.

— C'est ça ma chambre??
— J'espère qu'elle sera assez adaptée à votre condition?

Il se moque de moi, il y a une caméra cachée. Je commence à inspecter chaque centimètre de cette chambre et je ne trouve rien.

— Que cherchez-vous? Des rats? Ils vous tiendront compagnie dans ces froides nuits d'hiver.
— Des rats? Les rats ont tous migré à Paris! Ils ne peuvent pas être partout.

J'entends Caleb se marrer. Je suis en plein stand-up?

— Votre chambre est dans le même état?
— Comment? Je vis dans l'opulence. Votre chambre de bonne est aussi grande que la niche de mon chien Brutus.
— Votre boule de poil sur patte a une plus grande niche? Retenez-moi ou je vais faire fondre cette perche en métal.

Caleb éclate de rire.

— Vous dites?
— Non rien, j'ai besoin de dormir et de parler à mes chers rats...
— Bien, je vous laisse. Demain matin, on vous conduira à vos tâches!

Quoi cette perche m'a prise pour une domestique. C'est comme ça qu'il « hospitalisé » ses convives!

— Qu'il l'offre l'hospitalité...
— Tu me serres de guide ou de Bescherelle? Dis-le-moi que je prenne des notes!
— Cette quête va être longue.
Et il met sa main sur sa tête.

— La journée a été longue.
— Oui, tu devrais aller dormir, oh moins quand tu dors, tu n'ouvres pas la bouche.

Je feins d'être vexée. Je vais m'allonger sur ce lit et là, c'est le drame. J'ai l'impression de dormir sur un lit de clou emprunté à un fakir.
Caleb continue de rire.

— Tu es divertissante. Finalement, je pense qu'on va s'amuser.

Adela et le royaume perdu ( tome 1 et 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant