Adela et le royaume perdu ( tome 1 et 2)

Chapitre 34

Merci d'avoir pris le temps de lire cette histoire!
J'espère qu'elle vous a plu!
♥️♥️♥️
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Trois mois plus tard, je suis en Afrique pour une mission humanitaire en compagnie de ma mère et Gégé. Ils se sont mariés le mois dernier au palais de Caleb. Une magnifique cérémonie, j'ai appris à connaître Gégé. Il rend ma mère heureuse, seul son bonheur compte. Je fixe l'océan, et hume cet air marin qui me fait un bien fou.

— C'est ici que tu te caches.
— Caleb. Enfin votre majesté.
— Pas de titre entre nous.
— Je ne suis plus si certaine.

Flashback.

Le lendemain de la quête, je prépare mes affaires pour rentrer sur Terre. Cette révélation a eu raison de ma non-relation avec Caleb. Il me faut du temps, pour me reconstruire et peut-être nous accorder une nouvelle chance. Si je reste, je continuerai à le détester. Son oncle nous ouvre la pièce des trésors. Je ne me retourne pas pour le chercher du regard, il est parti tôt dans la matinée pour ne pas faire face à mon départ. Son oncle me guide jusqu'au miroir.
Gégé et ma mère sautent dans le tunnel, quand quelqu'un me retient le bras.

— Caleb?
— Reste!
— Pas cette fois.
— Je t'aime, pardonne-moi.
— Je te pardonne Caleb, mais il me faut du temps.
— Bien.

Je l'attire à moi et l'embrasse . Le baiser est déchirant, mais il le faut. J'ai besoin de prendre du recul sur notre histoire, loin de cette agitation.
Je franchis le seuil, j'atterris sur le bitume, ma mère et Gégé m'attendent pour retourner chez nous.

Maintenant.

— Tu me manques Adela.
Je souris.

— Simplement?
— Non, je viens te ramener auprès de moi, ma petite furie.
— Il te faut mon consentement!
Il éclate de rire.

Il pose un genou au sol, je regarde tout autour de nous. Mon cœur bat la chamade, ma respiration s'entrecoupe.

— Adela, ma femme, ma reine, donne-moi une chance de te rendre heureuse.

Mes larmes coulent, des semaines que je pense à lui, que mon sommeil est agité. Je passe mes nuits à cogiter sur ce qui aurait pu être notre bonheur.

— Tu ne réponds rien Cosette?
Je ris en reniflant.

— Non.
— Non, tu ne veux pas.
Il se décompose, il semble anéanti.

— Non, je ne réponds rien, car mon consentement est une formalité.

Il pose ses yeux sur moi, se relève et m'embrasse avec frénésie. Son baiser est un tourbillon, je suis transportée par son amour.

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Trois mois plus tard, le palais est en effervescence. Aujourd'hui, nous célébrons un événement important pour le royaume. Ma mère entre dans la chambre, les yeux larmoyants. Elle me prend dans ses bras. Elle rabat mon voile, nous sortons dans de la pièce, une calèche est devant le palais. Caleb est habillé de ses habits de cérémonie, il est à couper le souffle. Je me rapproche, le cœur qui menace d'exploser. Je suis à sa hauteur, il me tient les mains et m'embrasse le front à travers le voile.
Nous traversons les ruelles de son royaume, les gens sont heureux, il nous félicite et nous exposent leur bonheur à notre passage.

Cette fois-ci, nous célébrons un mariage royal et consentant. Caleb relève mon voile au moment des échanges de vœux. Un photographe venu d'un autre royaume immortalise le moment. Des invités de marque ont fait le déplacement. La réception se passe comme dans un rêve, on danse entourée de nos familles respectives.
On rejoint notre chambre, quand je pénètre dans la pièce, il a refait la décoration. Elle est décorée dans le même style que Louis XIV. Il m'embrasse, je réponds à son baiser, nos vêtements finissent au sol et je me laisse porter par son amour. La nuit est majestueuse, pleine de promesse et de passion. Il est doux, rassurant, parfait. Il ne cesse de prendre soin de moi. Je m'endors dans ses bras, sous ses caresses.

Adela et Caleb vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

Fin