Chapitre 10

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Coucou
Adela est de retour dans la quête!
♥️♥️♥️
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Le matin, les choses s'accélèrent. Je file prendre mon petit déjeuner. Antoine de Louis XIV n'est pas là, je vais pouvoir me goinfrer en paix.
Je suis rejointe par Caleb, il semble dans ses pensées.

Une fois fini, nous nous dirigeons vers la salle du miroir, sans un mot. Caleb et le manche à ballet coincé dans le derrière sont de retour. J'entends Caleb rire, je le toise du regard.

— On y va avant que mon balai ne se décoince.

Il saute, je le suis. J'atterris dans un sol orangé, je suis scotchée par ce que je vois, nous sommes entourés de grands canyons, j'avais jamais vu quelque chose d'aussi beau.Caleb n'a pas l'air surpris, il  pourrait au moins faire semblant.
Je le vois sourire.

— Allez Cosette on a du chemin.
Je me jette à terre.

— Un miracle, il a recouvré la parole.
Il rit.

— C'est recouvrir la vue !

Je le nargue et me relève.  Nous marchons depuis une heure, le chemin est interminable.

— Vingt minutes!

Une heure que les cailloux ont décidé d'élire domicile dans mes baskets. Caleb se marre.
Nous arrivons vers un canyon plus haut que les autres, nous sommes proches de l'entrée du royaume. Le canyon est à couper le souffle, cette couleur orange dominante est magnifique.
Nous entendons des voix s'élever au bout du Canyon. Des hommes habillés en indien nous tiennent en joue avec des arcs et des flèches.

— Etrangers que venez-vous faire sur nos terres?

Il ne parle pas en «  moi parler chef indien ».
Caleb se marre.

— Désolée d'avoir comme repère Docteur Queen femme médecin.
Il se marre de plus belle.

Les indiens eux ne rient pas. Caleb intervient.

— Bonjour cher ami, je suis sa majesté Caleb du royaume d'Origon. Nous souhaitons avoir « l'hospitalisé ». 
Il me fixe en se marrant.

— Bonjour votre majesté.

Ils baissent leur arme.

— Suivez-nous.

Nous arrivons à leur hauteur.  Pourquoi il me reluque comme ça?
Nous marchons une vingtaine de minutes, des dizaines de huttes sont éparpillées sur une grande plaine. Il y a un feu central, où jouent des enfants . Il nous dirige vers la plus grande hutte.
Je franchis le seuil, mon collier chauffe et s'allume, le miroir est ici. Caleb dissimule un léger sourire.

Un comité entre et s'assoit au sol sur un tapis de bison.

— Votre majesté, nous vous remercions de nous faire honneur de votre visite.
— Honneur partagé.
— Nous vous remercions pour l'offrande que vous nous avez apportée.

Je regarde Caleb qui esquisse un sourire. C'est moi le panier de fruits?
Caleb se retient de rire.

— Allez la préparer.

Deux femmes me saisissent de chaque côté et elles me sortent hors de cette hutte. Mon regard de désespoir à l'effet inverse sur Caleb.
Caleb est à deux doigts de rire.

Elle me ramène dans une hutte, elle s'affaire à ma préparation . Je me retrouve avec des plumes dans les cheveux, une robe à frange en daim. Puis, elle s'occupe de mon visage, je vois beaucoup de couleurs. Dans quoi je suis encore tombée? Elles chantent des chants et exécutent une danse.

Un défilé de femmes vient pour me féliciter, je commence à sérieusement m'inquiéter.  Une vieille indienne entre,  me donne ses bénédictions et m'enfile un collier . Je n'ose pas savoir à quoi je ressemble . La réaction de Caleb fera office de miroir.

Elle me laisse dans cette hutte de longues minutes. Un homme s'approche de moi, il me dit de le suivre. Je retourne vers celle du chef, je suis soulagée, mais pour combien de temps.

Adela et le royaume perdu ( tome 1 et 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant