c h a p i t r e 17

154 18 12
                                    

C H A S E ' S P O V

C H A S E ' S P O V

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

♫ - Family line by Conan Gray


CENTRE HOSPITALIER.

21 juin 2021.

Monte-Carlo, Monaco.

Être resté cloué dans ce lit pendant presque vingt-quatre heures a été un cauchemar pour moi.

Je me suis senti inutile, pour la première fois de ma vie, ça avait été plus douloureux que tout ce que j'avais déjà expérimenté par le passé. Tout ce qui me prenait la tête, tous ces sentiments que je ne voulais pas ressentir qui étaient enfouis dans mon esprit, tout était devenu beaucoup plus réel.

J'ai décidé de me lever de mon lit et d'ouvrir les rideaux de ma chambre qui sentaient le désinfectant à plein nez. Le soleil, caché par les nuages digne d'un ciel londonien, m'a ébloui puisque j'étais resté dans la pénombre depuis presque une journée.

Après mon accident, j'ai été rapatrié dans l'hôpital de Monaco parce que c'est là que je résidais une partie de l'année et mes parents aussi.

Les médecins avaient décidé de me garder en observation, selon eux, j'avais besoin de repos parce que j'étais épuisé, c'était pour ça que mon corps avait fini par lâcher sous la violence du choc et que j'avais fait un malaise.

Mais malgré ça, je ne comprenais pas pourquoi il me lâchait maintenant. J'avais encaissé bien pire durant toutes ces années, désormais, j'avais l'habitude de tenir la pression, d'endurer n'importe quelle épreuve aussi bien physique que mentale.

J'étais complètement perdu.

J'ai glissé une main dans mes cheveux qui était emmêlée à cause de la terrible nuit que j'avais passé dans ce matelas inconfortable. J'étais encore plus sur les nerfs.

Je ne peux sortir qu'en fin de journée alors je décide de ranger mes quelques affaires dans mon sac de sport pour faire passer le temps.

Le silence froid dans cette pièce m'oppresse, c'est dans ces moment-là que je me rends compte à quel point je suis seul. On réalise qui tient vraiment à nous pour prendre le temps de venir nous voir à l'hôpital.

Il n'y a que deux personnes qui sont venues dans mon cas. Ma mère. Et Eliott.

Je n'ai de toute façon personne d'autre. Les seules autres sont mes amis pilotes, mais pour qui le déplacement aurait été compliqué et je ne leur en veux absolument pas, ce serait égoïste. Ils habitent tous à l'étranger et ont des emplois du temps aussi dingues que moi, ils sont tout aussi fatigués. Mais j'ai reçu des messages de soutien pour la plupart.

Race against a HeartbrokenWhere stories live. Discover now