UN BÉBÉ POUR LE ROI

Partie 19

PDV NAïM

La journée passée avec ma fille c'était avérer, très enrichissante. J'avais appris à la connaitre et je m'attachais à elle plus que je ne létais déjà. Elle avait ce petit truc en plus que possédait les enfants, ce qui la rendait extrêmement attachante. Entre temps on avait fait un tour dans une des réunions avec mes conseillers. Elle buvait littéralement tout ce qu'on disait autour de la table, et j'étais même arrivée à un point où je croyais que ma fille était beaucoup plus investie et concentrée sur les affaires du pays que moi. Assise sur ma jambe elle scannait toutes les têtes, qu'elle pouvait voir.

Et après une vingtaine de minutes, ma fille avait eu la superbe idée de signer un des papiers qui se trouvait sur mon bureau en gazouillant gaiement. Puis l'avait laissé exposer aux yeux de tous. Tandis que les conseillers examinaient le document comme si c'était une oeuvre d'art. Mais comme vous pouvez l'imaginer Euh comment dire ? ça ressemblait plus à des gribouillis assez incompréhensibles, qu'une signature, mais bon. Pendant toute la durée de la réunion elle sétait comme une petite folle, par exemple : elle gesticulait en souriant quand un conseiller se confondait en excuses, ou qu'il ne trouvait pas les mots pour expliquer ce qu'il disait, elle souriait et bougeait joyeusement dans tous les sens quand l'un d'eux avait failli s'évanouir sur place. Je crois même que mes conseillers étaient devenus gaga de ma fille. D'ailleurs elle avait donné une tape à un conseiller qui avait voulu la toucher, et elle lavait toisé d'un regard colérique. Avant de sourire la seconde d'après. Je crois que ma fille est un peu sadique finalement. Constatais-je avec une légère grimace

En résumé on s'était amusés je ne dirais pas comme des petits fous. Mais pour un début c'est déjà ça, le lien père fille commençait à se développer. Et je rattrapais ce temps que j'avais passé, loin d'elle en quelque sorte. Nous étions assis dans mon bureau et j'étais en train de montrer des photos de la famille royale tout en lui racontant notre histoire, et en lui donnant son biberon au passage pour éviter de déclencher la troisième guerre mondiale entre sa mère et moi. Cette femme a peut-être l'air mignonne, elle n'hésiterait pas à m'étriper ou à me castrer. Si je faisais verser une seule larme à sa fille et Soha semblait bien en profiter. J'ai déjà dit que ma fille était un brin sadique ?

Eh bien voilà une autre raison

Donc j'étais toujours en pleine explication sous le regard extrêmement attentif de Soha, lorsque Saoud entra dans le bureau avec un sourire moqueur aux lèvres. Je ne l'occupai cependant pas et continuai mon monologue.

- Donc tu comprends ? ma soeur, toi et moi nous sommes maintenant les héritiers de la couronne. Ce qui veut dire que tu auras bientôt une petite couronne, sur cette petite tête que tu utilises. Afin de chercher des moyens pour monter ta chère mère qui souhaite déjà m'arracher les yeux contre moi.

- Vous êtes sûr qu'elle retiendra tout ça votre altesse ? Me demanda-t-il en riant

Je commençai à réfléchir sérieusement à ses paroles je baissai mes yeux sur ma fille qui prenait toujours son biberon, les yeux brillants de curiosité et de malice, avant de soupirer.

- On avisera le moment venu Saoud, pour l'instant je vais inculquer à cette demoiselle les règles à suivre, pour éviter de me faire castrer. Dis-je avant de retourner à ma besogne

Celui-ci rit en secouant la tête avant de reprendre un air un peu plus sérieux.

- Donc je disais. Quand tu veux quelque chose, si tu pouvais te montrer compréhensible et m'envoyer quelques signaux, au lieu d'alerter ta mère ça serait fort plaisant de ta part tu comprends ?

Elle sembla analyser mes paroles quelques instants avant de recommencer à boire son lait.

- Au moins tu te montres coopérative. Lui dis-je, fière d'elle. On reprend en suite si tu pouvais légèrement éviter de vouloir signer tous les documents sur trouvant sur mon bureau, je t'en serais reconnaissant. Je ne dis pas du tout que n'as pas une belle écriture loin de là. Mais disons que c'est un peu compliqué tu vois ? Donc s'il te plait arrête de gribouiller mes documents et enlèves moi tout de suite ce sourire sadique qui trône sur ton joli petit visage. Je sais que tu manigances quelques ma petite fille, je vois la lueur malicieuse qui se trouve dans tes yeux.

Elle avait fini son biberon et je la tenais par les aisselles en la mettant face à moi pendant qu'on se défiait du regard. Elle ne voulait pas perdre et moi non plus et on était à parfaite égalité. Saoud nous regardait amuser mais je m'en fichais c'était une discussion père-fille qui s'imposait. La porte s'ouvrit et une personne entra, s'en était ensuite suivit un hoquet de surprise. Mais ni moi ni ma fille n'étions décidé à abandonner la bataille.

- Seigneur ! Mais qu'est-ce quils font ? Avais-je pu brièvement entendre Selma dire

Saoud lui avait simplement expliquer que c'était "une discussions père-fille". Ce qui l'avait fait rire avant de se frapper le front en soupirant. J'eus un sourire triomphal lorsque je la vis commencer à fermer les yeux en tombant de fatigue. Mais mon sourire s'estompa lorsqu'elle rouvrit subitement ses yeux pour les encrés dans les miens. bien décidée à me battre

Ah la petite peste. Pestais-je intérieurement

Mais le sommeil bien décidé à l'emporter, finit par avoir raison d'elle et ses paupières se fermèrent lentement tandis que mon visage, s'illuminait d'une grande joie.

J'avais gagné !!

Vous allez dire que c'est une gamine, mais vous ne savez pas ce qui se passe dans la tête de ce petit monstre. Et je viens de gagner une bataille même sil reste encore une guerre. Je souris encore comme un idiot en la calant dans mes bras alors qu'elle respirait doucement.

- Tu as finis de menacer ta fille du regard ? Demanda Selma en soupirant

- Ah ! ma chère Selma tu ne sais pas le nombre de choses, qu'on s'est dites à travers ce jeu de regard. Tu n'en as pas idée. Lançais-je avec un sourire

- Bon on laisse votre discussions "père-fille de côté". Dit-elle en mimant des guillemets avec ses doigts. Je suis venu te voir parce qu'on a un problème.

Elle s'assit ensuite sur une chaise en face de moi. Ce qui m'intrigua.

- Quel problème ? Demandais-je en fronçant les sourcils

- Je crois que ce qui sest passé a plus affecté Cassie qu'elle ne le laisse paraître, elle a fait une crise de panique tout à l'heure et je lui ai conseiller de dormir. Je tenais à venir t'en parler personnellement. Parce que son état me préoccupe sérieusement.

- Tu sais ce qui l'a causé ? Demanda Saoud

- Elle a dit que c'était le silence et aussi qu'elle faisait des cauchemars de ce qui sest passé la nuit de son agression. Tu dois te douter de ce que c'est ou bien je dois te le dire moi-même ? Dit-elle en me lançant un regard entendu

Je sentis ma mâchoire se crisper puis mon corps se raidit violemment tandis que des flashbacks de cette nuit me revenait en tête.

- J'ai ma petite idée sur le sujet. Lui dis-je les dents serrer alors que je bouillonnais de l'intérieur

- Qu'est-ce qu'on peut faire ? Demanda Saoud

- Pour l'instant on va attendre on ne pourra pas la forcer à parler. Ni la forcer à voir un psychologue, parce qu'elle pourra très bien refuser la proposition.

Je me levais ensuite avec Soha dans mes bras pour aller la mettre au lit.

- Tu lui parleras ? Me demanda Selma

J'arquai un sourcil d'un air interrogateur.

- Pourquoi elle voudrait m'écouter moi ?

- Et bien entre femme et homme d'affaires vous devriez vous entendre. Me dit-elle en souriant

- Qu'est-ce qui te fais croire qu'elle ne souhaite pas plutôt un l'avis et l'accompagnement d'une mère. Comme toi par exemple ?

- J'en ai ma petite idée. Affirma-t-elle

- Bien j'essaierai. Soupirais-je avant de sortir du bureau

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Salut à tous. J'espère que vous allez bien?

Désolée pour le retard, j'avais rencontrer un gros problème avec mon portable. Donc je vous écrit ce chapitre sur mon ordinateur, parce pour l'instant mon portable est out, il veut meme pas s'allumer, absolument rien, NADA. Alors J'espère que vous avez aimé le chapitre et sur ceux à bientôt.

Bisou❤❤❤