Partie 20

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PDV NAÏM

Je commençai ensuite à marcher dans les couloirs, pour me diriger vers la chambre qu'occupait ma fille. J'ouvris la porte de mon bras libre et entrai dans la pièce, une jeune femme qui était assise sur un fauteuil se redressa vivement dès que je passai le pas de la porte.

- Bonsoir votre Altesse. Dit-elle en faisant un révérence

- Bonsoir. Lui repondis-je. Vous êtes l'infirmière, je présume?

- Ou......oui votre Majesté. Repondit-elle rapidement en hochant la tête

- Comment va-t-elle?

- Elle dort depuis deux bonnes heures maintenant, elle ne s'est pas encore réveillée.

Elle jetta un petit regard sur Cassie qui dormait, comme pour s'assurer qu'elle allait bien. Puis reporta son regard sur moi en fixant le bébé.

- Vous voulez que je la prennes? Demande-t-elle doucement

Je jettai un regard sur la tête de ma fille, qui reposait sur mes épaules. Ses petites joues rebondies, et ses petits yeux étaient adorables. Puis secouai négativement la tête.

- Non ce ne sera pas nécessaire, je vais la mettre au lit moi même. Lui dis-je en me dirigeant vers le berceau. Vous avez fini de vous installez?

- Oui.

- Votre chambre vous convient?

- Oui merci beaucoup votre Altesse. Dit-elle la tête baissée

- Vous n'avez pas besoin de rester, tout le temps dans la chambre. Elle sont toutes les deux en train de dormir, vous pouvez aller vaquer à d'autre occupations. Lui dis-je en mettant Soha dans son lit

- Mais si la petite pleure........Je.....

- Emmenez le baby phone avec vous. Comme ça vous saurez si Soha pleures. Et puisqu'elles sont dans la même chambre, vous saurez aussi si Cassie à un problème. Ça vous va?

Elle sembla analyser, et peser le pour et le contre pendant un moment. Puis dit:

- Mais et si......

- Non pas de si, Vous pouvez y aller. mieux vaut vous familiariser avec les lieux tout de suite, pour éviter de rencontrer de mauvaise surprise plus tard. En plus je ne serai pas loin. Vous êtes rassurée?

- Je n'ai personne pour m'accompagner. Dit-elle en dernier recours

- J'ai déjà chargé une des jeunes femmes, travaillant dans le palais de vous faire visiter lorsque vous aurez du temps libre. Et là tout suite vous avez du temps libre donc, allez-y.

Elle lança un dernier regard autour d'elle, pour voir si l'une de ses patientes ne s'était pas réveillée comme par magie. Puis abdiqua, elle prit le babyphone, verifia que celui de la chambre était allumé. Et partit non sans lancer un dernier regard dans la pièce.

Sa réaction me fit sourire, elle s'occupait peut-être de ma fille et de sa mère. Mais ça ne voulais pas dire qu'elle n'avait pas un minimum de liberté. La seule chose qu'elle ne devait pas faire, c'est tenter de leur faire du mal, ou tenter de divulguer des informations à la presse. Ma bienveillance pourrait très vite se transformer en colère, et je serai bien moins clément.

UN BÉBÉ POUR LE ROIWhere stories live. Discover now