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Cassidy attend chaque été avec impatience pour retrouver son meilleur ami, la star du football français, Jules Koundé. Leurs familles se réunissent dans la villa italienne de la mère de Jules à Ischia. Cependant, cette a...
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-Jules : Cassie, tu veux déjeuner quoi ?
-Cassidy : Ta gueule.
J'émerge de ma chambre, les cheveux en désordre et le visage encore trempé. J'arque un sourcil, puis tout en tournant la tête vers Jules, je ferme la porte de ma chambre en lui lançant un regard assassin. Jules éclate de rire, habitué à ce genre de réponse de ma part, surtout le matin. Il sait pertinemment qu'il a réussit à me mettre de mauvaise humeur, mais c'est précisément ce qui rend la journée plus amusante pour lui.
La raison de ma mauvaise humeur ce matin est simple : mon très cher meilleur ami à eu la merveilleuse idée de me réveiller en me lançant un bol d'eau glacé sur la tête au moment ou je m'y attendais le moins. Forcément, j'étais en train de dormir. Une façon de me réveiller qu'il a estimé hilarante.
-Jules : Oh allez, ne sois pas rancunière, dit-il en me suivant dans les escaliers en me donnant un coup de poing dans l'épaule gauche. C'était pour te réveiller en douceur.
-Cassidy : Ah oui ? En douceur ? craché-je en haussant les sourcils. Tu as besoin de nouvelles méthodes pour réveiller les gens.
D'une claque dans sa main, je le fais s'éloigner de mon épaule. Alors que nous descendons vers la cuisine, je lance un regard dans le miroir du couloir. Je tire une grimace en constatant l'effet du bol d'eau sur mon apparence. Je soupire d'agacement, et rejoins Jules dans la cuisine.
Lui, prépare son café en sifflotant ce qui attise encore plus à mon agacement. Pourtant, lorsqu'il le remarque, il s'installe sur le tabouret voisin du mien, et sifflote dans mes oreilles en arrachant mon verre d'eau de mes mains pour le vider d'un trait.
-Cassidy : Tu es insupportable, vraiment.
-Jules : C'est pour ça que tu m'aimes, pas vrai ?
-Cassidy : Si tu n'arrêtes pas tout de suite, je te jette ce verre dans le visage, dis-je d'un air menaçant en reprenant mon verre d'entre ses mains. Et pas l'eau, le verre en lui-même.
Jules lève les mains innocemment puis continue de déjeuner. L'atmosphère dehors parvient malgré tout à me calmer. Tout est si calme, c'est apaisant. J'observe Kiafin gambadé dans l'herbe, le soleil reflétant sur son poil soyeux. Il s'amuse à courir derrière un petit oiseau ce qui me fait décrocher un petit sourire amusé. Après un moment, Jules brise le silence.
-Jules : Bon, tu veux déjeuner quoi ma grosse ?
Aïe.
Je relève brusquement la tête vers lui, mon visage affichant une expression froide. Je regarde Jules, un mélange de colère et de vexation, les mains crispées sur la table.
