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Cassidy attend chaque été avec impatience pour retrouver son meilleur ami, la star du football français, Jules Koundé. Leurs familles se réunissent dans la villa italienne de la mère de Jules à Ischia. Cependant, cette a...
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J'ouvre lentement les yeux, laissant la douce lumière du matin filtrer à travers les rideaux pour caresser mes paupières. Un sentiment de confusion m'envahit alors que je sens une présence chaleureuse à côté de moi. Des bras sont enveloppés autour de ma tête, et je sens une douce pression contre mon torse. C'est une sensation familière, une habitude de Cassidy d'être aussi tactile dès le réveil.
Pourtant, quelque chose ne va pas. Je cligne des yeux, essayant de rassembler mes pensées embrumées. Je ne me souviens pas de m'être endormi avec elle hier soir. Pourtant, elle est là, juste à côté de moi, son souffle régulier et paisible remplissant la pièce.
Une boule d'anxiété se forme dans mon estomac. Dois-je la réveiller ? Que dirait Amandine si elle nous trouvait ainsi ? Elle est farouchement opposée à notre relation, et la découvrir dans mon lit serait un désastre.
Je pèse le pour et le contre dans mon esprit, mais aucune réponse claire ne se présente. D'un côté, je veux profiter de ce moment de tranquillité avec Cassidy, mais de l'autre, je crains les répercussions de nos actions.
Je décide de la réveiller doucement, chuchotant son prénom alors que je secoue ses épaules avec précaution. J'ai peur de lui faire mal, surtout après notre accident de moto il y a une semaine. Elle ouvre doucement les yeux, et d'un geste endormi, elle embrasse ma joue avant de plonger son visage dans le creux de mon cou. Un frisson me parcourt lorsque sa jambe passe au-dessus de la mienne.
-Jules : Il faut te lever p'tit cœur, si ta mère nous voit, on passe à tabac, je lui murmure doucement, essayant de dissimuler l'émotion qui me submerge.
Elle pousse un gémissement fatigué et s'étire, sa jambe toujours enroulée autour de la mienne.
-Cassidy : Je suis fatiguée, laisse-moi dormir s'il te plaît... chuchote-t-elle.
Pour l'instant, je veux juste profiter de sa présence, de la chaleur de son corps contre le mien, et de la tranquillité de ce matin paisible. Pourtant, on dirait que le monde est contre nous.
La porte de ma chambre s'ouvre brusquement nous faisant sursauter l'un comme l'autre. Coup de chance, ce n'est que ma mère qui arbore une expression soulagée lorsqu'elle nous voit.
-Violette : Excusez-moi... Juste je ne voyais pas Cassidy dans sa chambre alors je pensais que vous n'étiez pas rentré hier soir, nous assure-elle en attachant sa longue boucle d'oreille. Vous ferez mieux de vous levez avant qu'Amandine ne monte... On part au marché d'ici dix minutes...
Je remercie tendrement ma mère tandis que Cassidy semble n'avoir rien écouté. Elle s'amuse à enrouler une de mes vanilles autour de ses doigts, son souffle chaud caressant ma nuque. Je ne sais pas ce qu'elle a ce matin, mais elle est particulièrement proche de moi. Non pas que ça me dérange, mais elle ne l'est pas autant en temps habituel...
