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Cassidy attend chaque été avec impatience pour retrouver son meilleur ami, la star du football français, Jules Koundé. Leurs familles se réunissent dans la villa italienne de la mère de Jules à Ischia. Cependant, cette a...
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-Jules : Assieds-toi...
Jules murmure en me désignant le canapé d'un coup de tête. Sa voix se fait rassurante mais à la fois exigeante. Il avait fallu qu'après une course improvisée avec lui, je glisse sur le bord de la piscine. La douleur lancinante prenait place dans ma cheville, jusqu'à ce que je me mette à saigner intensément.
Je m'assieds sur le canapé, laissant échapper un soupir de soulagement alors que la douleur dans ma cheville commence à s'apaiser. Mes yeux restent fixés sur mon pied blessé, où les gouttes de sang continuent de couler lentement.
J'entends les pas précipités de Jules revenant avec une trousse de soin. Il s'agenouille près de moi et pose délicatement la trousse sur la table basse.
Jules ouvre la trousse sous mon regard attentif. Les gestes concentrés, il sort plusieurs pansements, s'agenouille devant moi, prend mon mollet dans ses mains douces et pose la plante de mon pied sur sa cuisse.
Le geste et la position sont tellement intimes que je sens mes joues brûler. Mes mains sont jointes devant moi, appuyant sur la serviette de piscine qui cache misérablement mes cuisses, mais Jules ne vole même pas un seul coup d'oeil. Ses yeux sont baisses sur mon pied, qu'il désinfecte délicatement avec une compresse.
-Jules : T'es pas douée, il me dit en faisant pression sur ma blessure.
Le contact de ses mains sur ma peau me fait frissonner, même si c'est la douleur qui domine pour l'instant. Je mords ma lèvre inférieure pour réprimer une grimace alors qu'il désinfecte la plaie avec précaution. Sa remarque me fait esquisser un sourire, malgré la situation.
-Cassidy : Pas ma faute si tu cours comme un dératé !
Je laisse échapper un petit rire, même si le mouvement me fait légèrement grimacer.
-Jules : C'est toi qui as commencé à me provoquer, je devais bien te montrer qui est le patron, pas vrai Brown ?
Je fronce légèrement les sourcils, mais un sourire taquin étire mes lèvres.
-Cassidy : Oh, alors c'était ça, le fameux plan "montrer qui est le patron" ? Glisser sur le bord de la piscine et me blesser ? Je suis impressionnée.
Je lui lance un regard taquin, mais une lueur d'admiration brille dans mes yeux alors qu'il continue de soigner ma blessure avec précaution. C'est dans ces petits moments d'intimité et de proximité que je réalise à quel point je suis reconnaissante d'avoir Jules à mes côtés, prêt à prendre soin de moi, même dans les situations les plus anodines.
