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Cassidy
Août 2023

TW :  mention d'automutilation

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TW : mention d'automutilation

Le regard glacial de ma mère se pose sur mon visage, après avoir suivi l'ombre de Jules jusqu'à l'étage de la villa. Elle ne dit pas un mot, elle se contente simplement de secouer la tête, un geste qui ne fait qu'attiser ma culpabilité.

Le silence s'installe lourdement dans la pièce après le départ précipité de Jules, laissant ma mère et moi face à face dans un silence tendu. Son regard est empreint d'une profonde déception mêlée à une pointe de colère contenue.
Je me sens comme une enfant prise en faute, incapable de soutenir son regard.

-Amandine : Cassidy, qu'est-ce que tu faisais là?

Sa voix est calme, mais je sens la tension qui la sous-tend. Je déglutis difficilement, cherchant mes mots dans le tumulte de mes pensées.

-Cassidy: Maman, je... Je ne sais pas. C'était juste... Ça s'est passé si vite.

Je me sens idiote, pathétique, prise au piège dans mes propres émotions. Comment expliquer à ma mère ce qui se passe entre Jules et moi, quand moi-même je ne comprends pas vraiment?

-Amandine : Ça s'est passé vite, hein? Comme si c'était la première fois que vous vous embrassiez...

Son regard devient plus dur, comme si elle essayait de percer à travers mes défenses fragiles pour atteindre la vérité. Mais la vérité est si complexe, si confuse, que je ne sais pas par où commencer.

-Cassidy: Maman, je... Je sais que ça semble compliqué, mais...

Je suis interrompue par le son de son téléphone qui retentit soudainement, brisant le moment tendu. Elle le consulte rapidement, puis se tourne à nouveau vers moi avec une expression indéchiffrable.

-Amandine : Non, il n'y a rien de compliqué à m'expliquer ce que tu faisais avec lui.

Son ton est ferme, sans appel. Je sens que je n'ai pas d'autre choix que de lui faire face, de lui expliquer tout ce qui s'est passé, même si cela signifie affronter sa désapprobation et sa colère.

-Cassidy : Comme si tu n'avais pas vu ce qu'il
s'était passé... je riposte en claquant ma langue contre mon palais.

-Amandine : Ne te permets pas ce ton avec moi Cassidy, j'ai été bien gentille jusqu'à maintenant.

Tu parles. Je ne peux m'empêcher de rire jaune. Si elle considère que me parler comme si j'étais insignifiante, m'interdire de porter un t-shirt de Jules, dormir avec lui, être trop proche de lui, sont des actes dit « gentils » elle se fourre le doigt dans l'œil.

𝑡𝘩𝑒 𝑙𝑎𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑚𝑚𝑒𝑟Où les histoires vivent. Découvrez maintenant