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Cassidy attend chaque été avec impatience pour retrouver son meilleur ami, la star du football français, Jules Koundé. Leurs familles se réunissent dans la villa italienne de la mère de Jules à Ischia. Cependant, cette a...
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Tw : Mention de viol / crise de panique.
Et si j'avais su que cet été allait autant mal tourner ? Est-ce que je serais venu ?
Assis sur la chaise en rotin de la terrasse, je termine d'avaler mon verre d'eau en arrachant quelques peaux de mes lèvres à l'aide de mes dents. Je fixe simplement la fenêtre de la chambre de Cassidy, ou la lumière à l'intérieur n'arrête pas de s'allumer et de s'éteindre, signe qu'elle ne trouve pas sommeil. Un peu comme moi.
Elle lutte avec ses démons intérieurs, tout comme moi. La différence est que les siens sont plus sombres, plus inquiétants.
La culpabilité m'envahit. Cassidy a besoin de soutien, de compréhension, et j'essaie de lui apporter cela du mieux que je peux. Mais est-ce suffisant ? Mon esprit tourne en boucle, cherchant des réponses qui ne semblent pas venir.
Je repose le verre sur la table basse, levant les yeux vers le ciel étoilé. Cet été, qui aurait dû être une période de détente et d'insouciance, est devenu une source de problème.
Le téléphone vibre dans ma poche, me sortant de mes pensées. Un message de Cassidy. Je déverrouille l'écran et lis ses mots, empreints de tristesse et de vulnérabilité.
« Jules, je te promets que j'essaie de m'en sortir, c'est juste difficile. Merci d'être là. »
Je lis ses mots plusieurs fois, et fais le choix de ne pas répondre à ses messages. Mon regard est toujours captif de la fenêtre de Cassidy, jusqu'à ce que la voix douce de ma mère, me tire de mes pensées.
-Violette : Jules, pourquoi tu ne dors pas, mon chéri ?
Je tourne légèrement la tête pour voir ma mère se tenant dans l'embrasure de la porte, l'expression empreinte de préoccupation. Un soupir s'échappe de mes lèvres.
-Jules : Je n'arrive pas à trouver le sommeil, Maman. Trop de choses dans ma tête.
-Violette : Viens, assieds-toi. Parle-moi de ce qui te tracasse.
Je me lève de ma chaise en rotin, suivant ma mère jusqu'à la terrasse. Elle s'assoit sur une chaise voisine, son regard posé sur moi avec une affection maternelle.
-Violette : Jules, pourquoi est-ce que tu ne dors pas ? Et puis, pourquoi reparles-tu à cette Séléna ?
-Jules : Maman, j'ai besoin de me sentir aimé, tu sais ? C'est comme si quelque chose me manquait.
-Violette : Mon chéri, tu as tout mon amour maternelle. C'est inconditionnel.
-Jules : Ce n'est pas pareil, Maman. C'est différent.
Elle prend doucement mes mains moites dans les siennes puis fait tourner mes bagues autour de mes doigts.
-Violette : Jules, tu as aussi l'amour de Cassidy. Parfois, on ne se rend pas compte de la richesse qui est déjà là, à portée de main.
