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Cassidy
Juillet 2023

Ce matin, en me réveillant, la première chose que j'ai fait a été de serrer Jules dans mes bras

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Ce matin, en me réveillant, la première chose que j'ai fait a été de serrer Jules dans mes bras. Fort, si fort que j'ai dû lui faire mal. Ses yeux étaient légèrement gonflés par les larmes de la veille et la fatigue, et j'ai observé son avant-bras droit encore rougit avec quelques égratignures. Il a repris ce mauvais réflexe de se gratter à sang.

Ses bras s'étaient enroulés autour de ma nuque tandis qu'il déposait un doux baiser sur ma joue avant d'enfouir son visage dans ma chevelure. Et nous sommes restées ainsi de longues secondes avant que Kiafin saute sur le mollet de Jules en le mordant, tout en s'enfuyant ensuite l'air de rien.

Apparemment, il n'y a pas que Jules et moi qui en avons gros sur la patate.

Nous avons ensuite décidé d'aller déjeuner. Nous avons décidé de quelques choses de réconfortant : un bol de céréales au chocolat. Assis à table, nos bols devant nous, nous avons commencé à avaler quelques bouchées machinalement, pourtant, elles ont commencés à devenir difficiles de mon côté.

En relevant la tête, je me suis rendu compte que je n'étais pas la seule. Jules était en train de tourner sa cuillère dans son bol le regard vide. Inquiète, j'ai posé ma cuillère et lui ai adressé un regard interrogateur. Jules a semblé revenir à lui, comme s'il réalisait soudainement que nous étions là, dans le présent. Il m'a ensuite esquissé un léger sourire avant d'avaler l'intégralité de son bol –ses gestes peu assurés.

Moi, je n'ai avalé que la moitié. Moitié qui m'a couté un gros effort sur moi-même. Puisque l'on en revient toujours au même point. A la perte d'appétit et les pensées négatives.

Nous sommes désormais dans sa chambre. La musique « Cassie » de Chase Atlantic se diffuse dans la pièce, et Jules fredonne l'air entre ses dents en rangeant sa chambre. Je reste assise à observer chacun de ses gestes tout en chantant la musique dans ma tête. Cette musique est en quelque sorte notre hymne, à moi et Jules.

C'est de cette chanson qu'est née mon surnom.

Nous étions chez lui, à Bordeaux, dans son garage, partageant nos gouts musicaux tout en se faisant des passes à l'aide d'un ballon de football. « Toxic » de Britney Spears résonnait entre les murs, et une fois la chanson terminée, Jules avait reposé son attention sur moi.

-Jules : Lance Cassie s'il te plait, m'avait-il dit.

Ma tête s'était relevée vers lui et j'observais le ballon entre mes mains. Voulait-il que je lui rende ? Je lui avait lancé alors sans manquer de lui poser une question.

-Cassidy : Comment est-ce que tu m'as appelé ?

-Jules : J'ai rien dit ?

Mes sourcils s'étaient froncés, je croyais moi-même avoir mal entendu.

𝘵𝘩𝘦 𝘭𝘢𝘴𝘵 𝘴𝘶𝘮𝘮𝘦𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant