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Cassidy
Juillet 2023

    Ce matin, à mon réveil, la culpabilité me ronge

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Ce matin, à mon réveil, la culpabilité me ronge. Pourquoi ? Eh bien premièrement je me suis endormie dans le lit de mon meilleur ami, j'ai dormi avec un homme, sans avoir fait attention à ce qui aurait pu m'arriver cette nuit. Bien que je fasse confiance à Jules, la n'est pas le problème, le problème est que je ne suis pas mise sur mes gardes. « On ne sait jamais », ça, c'est ma devise. Deuxièmement, j'ai apprécié cette nuit.

C'est au moment ou j'ai ouvert les yeux que j'ai remarqué que Jules n'étais plus là. Il avait pris soin de remettre le drap fin sur mon corps, et d'orienter le ventilateur vers moi. Il était sept-heure trente du matin quand j'ai entendu Kiafin miaulait sans relâche devant la porte de chambre de Jules. Il savait que j'étais ici. Et à l'instant où je comptais aller lui ouvrir, j'ai entendu Jules derrière la porte chuchoter : « Laisse-la dormir Kiki, tu iras la voir plus tard. » Et c'est également à ce moment même que je découvre un message de Jules m'annonçant « Je suis parti courir un petit-peu, je t'ai laissé un cadeau sur le bureau dans ta chambre. Bisou p'tit cœur (et mange s'il te plait, ou je te fais la peau en rentrant) »

Je me décide –après quinze minutes à fixer le mur blanc de la chambre de mon meilleur ami—d'y sortir enfin, afin d'aller voir ce fameux cadeau dont Jules avait mentionné l'identité ce matin en partant.

En enfilant rapidement l'un des t-shirts de Jules qui traînait sur une chaise, je m'aventure dans le couloir, réticente à laisser derrière moi le confort du lit de mon meilleur ami. C'est un t-shirt trop grand pour moi, mais il a cette odeur familière qui me réconforte d'une certaine manière.

La lumière du matin filtre à travers les rideaux, éclairant doucement le couloir. Je traverse silencieusement les quelques pas qui me séparent de ma chambre, préférant ne pas réveiller les autres membres de la maison. Arrivée devant ma porte, j'ouvre doucement la porte de ma chambre, découvrant un sac en papier posé sur mon bureau.

Un sourire se dessine sur mon visage. Jules, toujours attentif et bienveillant. Je regarde le contenu du petit sac, et y découvre un bouquet de pivoine (mes fleurs préférées) et aussitôt, un sourire marque mon visage. J'enlève les anciennes pivoines –maintenant trop vieilles—de mon vase blanc, puis, les remplacent par les nouvelles, plus fraiche, plus belle.

Alors que je termine quinze minutes plus tard mon petit déjeuner léger serte, mon téléphone vibre. C'est un message de Jules : "Comment va ma meilleure amie préférée ce matin ?". Un sourire amusé se dessine sur mon visage en lisant ses mots. "Bien sûr, je suis ta seule meilleure amie guignol mais ça va plutôt bien. Merci pour les pivoines, t'es le meilleur ! »

La réponse de Jules ne se fait pas attendre : "Tu le mérites, p'tit cœur. Et pour cette nuit, on devrait peut-être en parler quand je rentrerai. Qu'en penses-tu ?". Mes doigts hésitent sur le clavier.

Dois-je aborder le sujet maintenant ou attendre son retour ?

Finalement, je tape ma réponse : "D'accord, on en parlera. Bonne course, ne te perds pas cette fois !". Le ton léger de ma réponse cache néanmoins le poids des pensées qui trottent dans ma tête. Jules ne tarde pas à répondre, "Promis, je serai de retour avant que tu ne t'ennuies trop sans moi !"

𝑡𝘩𝑒 𝑙𝑎𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑚𝑚𝑒𝑟Where stories live. Discover now