The Sweet Psychologue ✨tome 2✨ terminée

Chapter 17

Faith.

Je prends mon skateboard, alors que mon père m'observe attentivement.

-Où est-ce que tu vas? demande-t-il, un pli se formant entre ses deux sourcils.

-Je vais me promener, marmonnais-je.

Il acquiesce, alors qu'il se replonge dans un livre dont je ne saurais dire le titre.

-Fais attention, à tantôt, dit-il, en souriant.

Je ne dis rien, et je sors à l'extérieur de ma maison. Je dépose mon skateboard sur l'asphalte foncée, alors que je me donne des élans. Je pose mes deux pieds sur le skate, alors que je bouge légèrement mon corps pour pouvoir le faire tourner.

Je ne me rappelle plus qui me l'a apprit. Je crois que c'est mon père, mais je n'en suis pas certaine. J'avais environ 7 ans quand j'ai essayé, et je ne me suis jamais rappelée de qui était à l'origine de cette passion que j'aie depuis plusieurs années.

Nous sommes un Samedi, et chaque Samedi, je pars me promener au même et unique endroit.

Je me souviens que mon père m'avait montré cette place il y a environ deux ans. C'était une rue plongée en pleine forêt, avec presque aucun passant. C'était magnifique.

Il y avait seulement deux maisons, une en face de l'autre. Mon père m'avait montré une maison entièrement rénovée, et il m'avait dit que peu avant ma naissance, il habitait dans cette maison, mais elle n'était pas rénovée.

Je me souviens avoir observé la maison qui était de l'autre côté de la rue. Elle était complètement détruite.

Elle était toujours là: mais j'avais l'impression qu'elle aurait pu s'effondrer d'une minute à l'autre.

Des branches de feuilles la recouvraient, et j'avais l'impression que cette maison avait un genre de passé horrible.

Quelques semaines plus tard, je m'y suis décidée à y retourner. Il y avait quelque chose d'étrange et d'attirant avec cette maison; je n'aurais pu décrire ce que c'était, mais je me devais de m'aventurer dans cette maison.

La première chose que j'ai remarqué, était ce parquet qui craquait sans cesse sous mes pas. C'était presque comme dans les films d'horreurs.

J'ai ouvert la porte, et le grincement qu'il y en avait échappé était encore plus horrible que celui du parquet.

Des meubles étaient toujours dans le salon. Tout étaient poussiéreux. 

J'ai grimpé les escaliers, alors que ceux-ci faisaient un bruit tout aussi horrible que celui du parquet.

Je suis alors atterrie dans un couloir. Le couloir avait les murs peinturés de blanc, et malgré la couleur rafraîchissante, il n'y avait rien de rafraîchissant. J'ai poussé la première porte que j'ai vu, et la première chose qui a attiré mon regard curieux, était cette tâche rouge au beau milieu de la chambre.

Je m'y suis approchée, avec cette peur profonde en moi. Est-ce que c'était du sang?

Je me suis penchée vers la tache, et j'ai bien vu que c'était du sang.

Au départ, j'étais totalement horrifiée. Mais ensuite, je trouvais que.. ça l'ajoutait une sorte de mystère à cette maison.

J'avais parcouru la chambre, et j'ai remarqué que quelques posters de groupes qui dataient d'environ 15 ans étaient accrochés sur les murs blancs.

J'ai arraché toutes les affiches. Absolument toutes.

J'ai enlevé toutes les choses qu'ils y avaient dans la pièce. Le lit, le bureau, la commode.

J'ai tout balancé le linge qu'ils y avaient par la fenêtre, sauf ceux que j'aimais, bien entendu.

J'ai détruit la base de bois du lit et j'ai lancé les restes dans les escaliers. J'ai lancé les oreillers et les draps par la fenêtre. J'ai tout détruit, absolument tout. J'étais consciente des déchets qu'il y aurait sur le terrain. Mais ça me défoulait. Je n'en avais rien à foutre.

Quelques jours suivants la semaine où j'ai tout détruit, j'ai amené des trucs pour peinturer.

J'ai peint la chambre. Des motifs noirs contrastaient parfaitement avec la couleur pâle de la chambre, et j'y avais passé des heures et des heures, voire même des journées. Chaque chose était fait avec soin, et j'étais fière de moi.

J'ai fini par peindre entièrement la maison. Les armoires de la cuisine, les chaises, la table, le plafond, les portes. Ça m'avait prit un temps fou et énormément de Samedi. Mais j'y suis parvenu à finir mon chef d'œuvre.

Il n'y avait que du noir. Les lignes, les fleurs, les motifs, tout était noir. C'était la seule couleur que j'avais prise.

Je me souviens que le voisin d'en face m'avait vu en train d'entrer dans la maison. Il m'a crié dessus, en me disant que ce n'était ma propriété.

Mais j'ai tout de même trouvé des solutions pour y aller; passer par la porte de derrière, prendre un autre chemin.

J'avais l'impression que peindre toutes ces choses me libéraient de la tension en moi. Chaque motifs n'avait aucune signification: mais pour moi, tout cela avait du sens.

Lorsque mon œuvre fut fini, j'ai décidé de traîner dans cette maison pour aucune raison. Je fouillais dans les tiroirs que j'avais laissé. Je fouillais les armoires, à la recherche de quelque chose.

Mais il n'y avait rien, jusqu'à ce que je trouve une photo imprimée.

Le coin était déchirée, et je n'aurais pas pu voir qui était sur cette photo. On aurait dit que la personne qui avait cette photo aurait voulu la détruire, mais elle en avait pas été incapable.

C'est pour ça que je suis venue aujourd'hui. Je suis enfin prête pour découvrir qui est sur cette photo. Je vais chercher, encore et encore.

Il y a longtemps que j'ai touché cette photo. Peut-être un mois ou deux. J'avais abandonné mes recherches assez rapidement.

Mais au fond de moi, je savais maintenant qui était sur cette photo.

Mon père et ma mère. J'en étais sûr à 100%.

---

désolé pour ce petit chapitre.. j'avais un peu d'inspiration, mais ma pause continue toujours..

merci pour tout le soutient, je vous aime tellement.

x