➳Survie

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PDV Eden ;
Un objet s'écrasa contre mon visage et me réveilla en sursaut de mon agréable rêve loin de la réalité, je vis la montagne de muscles repartir sans un regard derrière lui. Comme tout les matins il déposait un peu de pain cramer avec un verre d'eau à peine potable, c'était tout juste assez pour que je survive mais malheureusement pas pour que je reprenne des forces.

Mes cicatrices étincelèrent à la faible lueur de l'aube et je ferma les yeux.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cette foutue cellule mais ça fait bien longtemps que j'ai arrêter de compter les jours. Le temps s'écoule lentement et je ne sais plus si ça fait des jours, des semaines, des mois voire même des années que je croupis ici.

J'ai l'impression de me trouver dans une autre dimension où le temps aurait été suspendu et que les journées étaient sans fin.

On me levait de force, je mangeais un peu en gardant de la nourriture pour plus tard. Puis, la montagne de muscle venait me chercher pour m'emmener dans la salle de torture juste en haut. Je n'avais pas le temps de protester ou de m'enfuir, on ne me posait aucune question et on ne me parlait pas, j'en venais même à douter de ma propre existence. On passait quatre heures à me faire plusieurs sortes de tortures, parfois on me brûlait avec un fer ou de l'eau bouillante, tandis que d'autre jour ils s'amusaient à réouvrir mes plaies mais pas suffisamment pour que je me vide entièrement de mon sang, juste que je perde connaissance.

Mais le pire reste le soir, quand plus aucune lumière de filtre et qu'on me ramène à ma cellule, j'entend d'autres cris. Toute la nuit. Et à cause des fissures dans le plafond le sang tombe comme si il en pleuvait, chaque nuit je reste éveiller en me bouchant les oreilles à fixer la lame qu'ils ont délibérément laisser dans la pièce.

Chaque nuit ils laissent une lame, et je sais exactement en quoi elle consiste.

Ce serai ma défaite, si je veux tout abandonner pour de bon, je n'ai cas en finir en me tuant.

Mais ils ne sont pas stupide et ils savent que j'aurais essayer de m'enfuir, une nuit je n'ai pas dormis et j'ai attendu que la montagne de muscle vienne. Quand j'ai tenter de le poignarder en lui sautant dessus je ne réussi qu'à lui faire une entaille au torse. J'avais lamentablement raté son cœur. Et après il m'avait éjecter à l'autre bout de la cellule comme si j'étais une vulgaire poupée de chiffon.

J'avais juste réussi à aggraver mon état.

J'ai par la suite essayer toute les solutions possible et imaginable, tailler les barreaux avec le couteau, essayer de forcer la porte.

Bon d'accord je n'avais pas beaucoup d'imagination mais de toute façon je suis totalement décourager.

Je ne ressens même plus mes pouvoirs, c'est aussi énervant que frustrant parce que je me sens plus qu'inutile à rester enfermer ici sans trouver d'issu...

***

Les pas habituels retentirent dans le couloir en direction de la petite pièce où je me trouvais et je sus que c'était mon rendez-vous. J'étais au sol les yeux clos, comme si j'attendais la mort.

J'aurais dû pleurée, les supplier d'arrêter, de me relâcher. Mais je n'en avais plus la force. Je n'ai même plus la force de pleurée, ni de lutter.

Alors je meurs à petit feu me laissant consumer par les ténèbres et la folie.

Quand la montagne de muscle arriva il me mît des menottes en fer si serrer qu'elles me laisseraient sans aucun doute des entailles par la suite. Je m'interrogea mentalement, tient c'est étrange, d'habitude il ne me mettait jamais de menotte. Avec mon accompagnateur je ne pouvais pas vraiment fuir...

Les éléments[EN CORRECTION]Onde histórias criam vida. Descubra agora