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— Z A Y N M A L I K —

J'appuie sur l'accélérateur, tout en veillant à regarder, du coin de l'oeil, la belle brune qui est assise à mes côtés.

« — Où tu m'emmènes ? S'enquit-elle.

— Tel est la question. »

Elle soupire, je souris et m'arrête pour garer ma voiture. Une fois cela fait, on quitte la décapotable. Ariana s'empresse de regarder où on a atterrit, je vois ses yeux briller lorsqu'elle remarque enfin où je l'ai amené.

« — Un parc d'attraction ! Dit-elle en sautillant de joie, ce qui me fait sourire. »

Je ne saurai dire si elle l'a fait exprès ou pas, mais elle m'attrape la main, et me tire vers l'entrée du parc.

« — Regarde ! Ah viens on fait ça ! Non ça ! Non, non, non... euh plouf, plouf !

— Ta gueule. »

Comment vous expliquer que j'ai bien gâché son délire. Elle fronce les sourcils, et de son air de gamin insatisfait elle croise les bras. Ce qui la rend juste super mignonne. Je ne put m'empêcher, à ce moment là, de déposer mes deux mains sur ses joues pour aller faire un bisou sur son petit front. Son expression s'adoucit. Je l'attrape par la main et la tire en direction des manèges afin de la laisser faire tout ce qu'elle veut.

Son sourire quand elle fait les jeux et les manèges... Elle me fait craquer.

Mais d'un coup, je vis son beau sourire disparaître, moi qui m'étais éperdument perdu dans son regard, je bondis d'un coup de ma place lorsque je la vis tousser. Je l'attrape par les épaules.

« — Ariana ! »

Elle toussait, encore et encore, je l'attira vers un endroit plus calme pour lui permettre de respirer l'air pur. Je l'aide à s'asseoir. Mon coeur battait fort, ce fut la 2eme fois que je perdais ainsi mon sang froid, je ne savais quoi faire.

Et ce ne fut qu'au bout de quelques minutes que cette toux s'arrêta enfin. Je pris une bouffée d'air en même temps qu'elle, et la serra dans mes bras. Elle aussi, je voyais la peur dans son regard, elle non plus n'avait pas l'air de savoir ce qui lui arrivait.

« — Tu veux qu'on aille chez le médecin ? Demandais-je.

— Non. Dit-elle en me serrant davantage. »

Je n'en rajouta pas plus, elle s'était calmée. Mais je l'emmènerai quand même voir un médecin avant de la déposer chez elle.

Elle s'écarte de moi.

« — Fais pas cette tête, je vais bien. Dit la brune, avec un sourire en coin. »

« Cette tête » ?

Quelle tête ? Mon inquiétude est aussi perceptible à travers mon visage ?

Ariana m'attrape par la main et me tire encore une fois, vers ces manèges. Mais cette fois-ci j'étais encore moins emballé. Je m'inquiétais, oui, c'est ça, je m'inquiétais.

***

La nuit était tombé, et Ariana n'en avait toujours pas marre. Je commence à regretter de l'avoir amené ici.

« — Aller desserre tes fesses ! »

Je soupire et suis Ariana dans la grande roue. On prend place, mais je suis pas rassuré du tout.

« — Ça monte haut ce truc non..? Demandais-je.

— C'est moi ou t'as peur ? Rétorque la brune en me regardant d'un air moqueur. »

Bon, entre nous, j'ai le vertige. Mais ça reste entre nous, ok ? Mais ça me fait bien chier qu'Ariana l'apprenne, je passe pour quoi moi devant elle ? Un pédé ?

« — T'inquiètes pas. Reprit-elle en m'attrapant la main, dans le but de me rassurer. »

Ce geste qui, est plutôt banal, avait bien le don de me rassurer. Mais je ne veux pas qu'elle me rassure, je ne veux pas qu'elle pense que j'ai peur, non, je veux qu'elle conserve l'image du méchant "monsieur arrogant" et non une image d'un petit pédé qui a le vertige.

« — Qu'est ce que tu chies toi, j'ai pas peur. Répondis-je en arrachant ma main de la sienne. »

La grande roue se met à tourner. Je m'agrippe de suite à la barre qui était présente à ma droite.

Putain dans quoi je me suis lancé encore..?

Franchement Zayn, t'es con.

En plus t'as l'autre idiote qui me regarde, limite si je lui avais donné des pop corn elle se serait sentie au cinéma. Et voila que je m'affiche devant elle, j'suis censé la séduire pas me faire passer pour un faible devant elle. Mais bien sur, je suis bien trop débordé par ma peur que je n'ose même pas lui adresser la parole.

« — Eh, calme toi.. Dit-elle d'une voix douce et rassurante. »

Suite à sa phrase la roue, qui était au passage arrivé tout en haut, s'arrête d'un coup. Ce qui bien évidemment ne me calme pas, au contraire. Je panique quand je regarde en bas. Ma respiration s'accélère, je suis pas bien.

Merde, les gens ont la taille d'une fourmi.

Putain si je tombe d'ici je n'ai aucune chance de survivre..

Putain, putain, putain.

« — Eh, regarde moi dans les yeux. »

Elle dépose ses deux mains sur mes joues et tourne ma tête de sorte à ce que je la regarde dans les yeux.

Et quand je vois ses magnifiques yeux noisettes, je ne calcule plus rien. Oui, son regard a bien le don de me faire oublier tout le monde qui nous entoure. Je ne sais pourquoi à ce moment là je me sens capable de brûler toute cette putain de terre, juste pour ses yeux, son regard si innocent par rapport au mien. Et cela est assez rassurant, je me demande ce qu'elle serait devenue si elle avait vu tout ce que mes deux pupilles ont vu en mes 18 années de vie. Putain, je divague. Est-elle devenue ma drogue ? Pourtant je m'y connais dans ce domaine.. Est-ce la drogue de l'amour ? Je n'ai jamais eu l'occasion d'y goûter.

En parlant de gout, il y a bien autre chose que j'aimerai gouter. Mon regard se porte sur ses lèvres, puis ses yeux, elle aussi, elle en a envie oui, je le vois. Ses petites lèvres que j'ai l'habitude de regarder tel un simple spectateur.. Mais je ne pouvais plus me contenter de rester simple spectateur, non. Et puis, à ce moment là, c'était de loin, la seule chose capable de me faire du bien.

Et d'un coup, je sens ses lèvres venir se plaquer contre les miennes. Et c'est en déposant une main sur sa hanche, l'autre sur ses cheveux, que je répond à ce magnifique baiser, par pur désir.

— TO BE CONTINUED —

ET VOICI LE BAISER TANT ATTENDU, DONNEZ MOI VOS AVIS EN COMMENTAIRE.
Ps: Je suis désolé de vous avoir fait attendre, mais j'avais beaucoup d'examens à passer, je n'ai pas trop eu le temps de continuer à rédiger.

Lovely Mistake | z.mWhere stories live. Discover now