Lovely Mistake | z.m

75.

— A R I A N A      G R A N D E —

Mon corps et mes gestes étaient hors de ma portée. Je ne contrôlais rien du tout. Je savais juste qu'il me manquait et que.. putain j'avais besoin de l'embrasser.

Je glisse ma main sur son cou et prolonge le baiser langoureusement.

À ce moment précis, j'eus l'impression de m'être libérée d'un fardeau. Comme si j'attendais ce moment depuis des décennies.

Mais très vite les souvenirs refirent surface. Cet homme m'a menti. Peut-être qu'il recommence ? Peut-être que cela fait encore parti de ses nombreux petits plans pour me torturer ? Mon cerveau ne suit plus aucune logique, et sur un coup de tête, je dépose mes deux mains sur son torse et le pousse de toutes mes forces. Cela n'avait pas bien servi à grand chose, même si j'avais réussi à l'éloigner ne serais-ce qu'un tout petit peu, on était tout de même proche dans cette petite cabine.

Zayn me regardait de son air incompris. À ce moment précis, je voulais juste m'en aller, je ne voulais plus réfléchir ou bien même me demander si je devrais lui faire confiance ou non, je voulais juste partir. Et au moment où je déposa ma main sur la serrure, Zayn me tira brusquement vers lui. Je ne pouvais détourner le regard de ses magnifiques yeux..  Pourquoi n'arrivais-je point à m'éloigner de lui ? Pourquoi après toutes ces péripéties, j'arrivais encore à éprouver du désir envers cette personne ? M'avait-il jeter un sort ?

Et voilà que je me repose toutes ces questions. Et je n'y voyais qu'une seule réponse claire.

Je suis amoureuse de Zayn Malik.

Oui, malheureusement, je le suis encore.

Et ceci est source de problème. Hélas, certains problèmes ne se résolvent jamais.

« — Ariana. Dit Zayn sans détourner son regard. Fais moi confiance. S'il te plaît. »

Je n'osais répondre.

« — Je sais ce que tu te dis là. Tu penses que je suis un bâtard n'est-ce pas ? Que j'vais encore te la faire à l'envers ?... Crois moi que non. Il détourne le regard et respire un instant avant de continuer. Je sais pas ce que tu m'as fais, mais j'ai jamais ressentis ça auparavant. J'ai besoin de toi putain. Est-ce que tu te rend compte ? Zayn Malik a besoin de quelqu'un, putain, qui l'aurait crû ?... Ariana, je suis prêt à tout pour toi, pour regagner ta confiance. »

Je ne savais quoi dire. Mon cerveau avait gelé sur place. Mes yeux, comme d'habitude, commençaient à se mouiller. Ses paroles me touchaient, au plus profond de moi-même. Mais le pardonner, je ne pouvais le faire maintenant. Oublier ce qu'il m'a fait avec deux phrases, c'était impossible. J'avais juste besoin de temps.

Ce pourquoi je sortis de cette cabine, sans dire un mot, et sans même faire face, une dernière fois à son doux regard, par peur de me faire embobiner une énième fois.

— Later, in the morning —

Passer une nuit entière à contempler les étoiles depuis ma fenêtre, voilà ce que j'avais décidé de faire.

J'ai réfléchi, longuement. Mais je n'ai abouti à rien de concret. Oui, j'ai peut-être perdu deux neurones à cause de "monsieur arrogant", c'est possible. Ça me fait bizarre de l'appeler comme ça maintenant, "monsieur arrogant". J'ai l'impression que ce surnom remonte à des décennies. Mais il sonne toujours pareille à mon oreille.

Nous en sommes bientôt à la fin de l'année. Celle-ci a été la plus mouvementée de ma vie. Nous sommes quand même passé de stricte ennemis à fous amoureux avec Zayn. En y repensant, je me dis qu'on a vécu beaucoup de choses Zayn et moi. Tous ces souvenirs qui à l'époque m'ont pourtant fait du mal, me font désormais sourire. C'est fou comme j'ai changé, j'ai l'impression d'avoir grandi. D'ailleurs les 18 ans c'est pour bientôt, encore quelques semaines et je pourrais dire que je suis majeure et vaccinée. Je pourrais aussi dire fièrement que j'ai eu du vécu, surtout avec l'amour. Mais en attendant, je me demande de quoi se fera tous ces jours, est-ce que je vais pardonner à Zayn ?

J'avais bien envie de lui redonner une chance, lui refaire confiance. À vrai dire, en y réfléchissant bien, je n'avais pas vraiment d'autre choix. J'étais déjà tombée une bonne fois pour toute sous la toile de Zayn Malik, et en sortir serait impossible. L'oublier ? J'ai essayé. Mais en vain. Désormais, je pense que je vais prendre sur moi. Le passé reste le passé. Mais je ne peut garantir le fait que je l'oublierai en un claquement de doigt. J'ai besoin de temps, que de temps...

Bip, bip.

Un message. J'attrape mon téléphone, qui m'a d'ailleurs fait brusquement sortir de mes pensées, et regarde de qui provient ce message.

« — Kylie
Je t'ai décroché un rdv dans un centre de radiologie. Après-demain vers 18h30. On ira ensemble. Bisous ! »

Je lui répond.

« — Moi
D'accord, merci. Bisous ! »

Je dépose mon téléphone là où il était. Mon regard se porte sur l'heure, 7h10. Go me préparer.

***

Ennuyant, ennuyant et chiant. Voici les 3 mots exactes qui décrivent mon cours de math.

Toc, toc, toc.

« — Qui peut bien venir un quart d'heure après que le cours ait commencé !? S'exclame la prof, avant d'aller ouvrir la porte. »

Zayn Malik, évidemment.

« — Zayn Malik, évidemment ! Dit la prof. »

Il semblerait que la prof lit dans mes pensées.

Enfin bref, Zayn est quand même accepté en cours. Il vient prendre place à quelques rangs plus loin de moi.

Je vous avoue que je n'ai pu m'empêcher de lui lancer des regards furtifs durant tout le cours. En vrai je n'arrive pas à oublier la "déclaration" que Zayn m'a fait hier. Enfin... je ne saurais pas trop comment lui parler après ça..

Alors que j'étais en plein dans mes pensées, un petit avion en papier vint atterrir sur ma table. Je me retourne et voit un Zayn Malik avec un sourire, un petit sourire malicieux. Je devine de suite que c'était bien lui celui qui m'a envoyé ça. Je lance un regard rapide vers la prof histoire de voir si elle a bien le dos tourné, puis je prend cet avion et le renvois à son destinataire. Pas de bol, mon tir n'était pas précis, l'avion atterrit par terre en plein milieu de la salle, sous les yeux de tous les élèves. Ceux-ci plongèrent dans un long rire moqueur. La prof se retourne très vite et en une question je pus voir le niveau auquel s'étendait l'a solidarité de cette classe.

« — Qui a lancé ça ? Demande-t-elle. »

Tout le monde me pointa du doigt.

« — Et je présume que vous alliez envoyer cette chose à quelqu'un d'autre, qui c'est, mademoiselle Grande ? »

Évidemment, tout le monde appart moi, répondit à cette question.

« — Bien. Mademoiselle Grande, monsieur Malik, sortez. Réplique la prof. »

— Mais .. Répondis-je, avant de me faire couper.

— DEHORS ! »

Sur ce, on s'exécute, sans discuter. On sort de la salle. Il n'a pas fallu plus d'une minute pour qu'il me stoppe, au beau milieu du couloir.

« — Tu vas où ?

— Bah en perm.. Répondis-je. »

Dring, dring

C'était Kylie. Je décroche.

« — Allo ?

— ARI ! Aide moi s'il te plaît ! AH ! Criait Kylie, comme si elle hurlait de douleur.

— Kylie qu'est-ce qu'il se passe !? »

— TO BE CONTINUED —