Sokhna Diarra:Une benjamine pas si pourrie que ça...

Chap 35: I will realy miss her

On avait dit 15jours nak😡😡

Tata imatoure voilà ta partie. Chose promise chose due.

Bonne Lecture à vous😘😘😘

SOKHNA DIARRA

Moi: « Je viens ou pas ? Tu seras là ? »

Silence

Je soupire ce mec est vraiment invivable ma parole.

Moi: « Je ne veux pas perdre mon temps à venir jusque chez toi sans te trouver alors arrêtes de faire l'enfant Fadel et réponds"

Cinq minutes plus tard toujours aucune réponse .

Moi: « Ok je te souhaite un bon voyage alors».

Lui: « Merci »

Merci ? MERCI. Il se fout de ma gueule là. Le mec rentre demain mais il veut pas me voir. OK. Il n'a qu'à s'en aller c'est son problème. J'en ai rien à cirer. Il m'énerve. Ugh...

J'étais encore entrain de relire cette minuscule réponse de mon supposé copain jusqu'à ce que je me sente bousculée par Ndeye ma voisine de table. J'en suis arrivée à oublier que je me trouvais en cours. Fais chier..

Moi : Quoi ?

Ndeye me montre le prof juste devant notre table.

Moi(me raclant la gorde) : Heu.. Oui monsieur ?

Prof : Si mon cours ne vous intéresse pas vous pouvez prendre la porte mademoiselle... ?

Moi : Aidara. Je suis désolée monsieur j'ai été distraite ça ne se reproduira plus.

Prof : Je l'espère bien. Votre téléphone je vous prie ?

Je verrouille et lui remet mon téléphone à ce nouveau professeur coincé dont je ne me rappelle plus le nom. Il vient d'arriver il y'a à peine deux semaines en fin du mois d'Octobre du coup on avait pas fait de cours de français les premières semaines de la rentrée alors qu'on est en Terminale L. bienvenu dans le public.

Prof : Vous pourriez le récupérer chez le surveillant général à la fin du cours si vous me donnez votre avis sur le devoir qu'on est entrain de corriger autrement je vous fous dehors avec un 0. On est pas au marché ici.

Okaaay, il n'est pas sévère lui. Pourtant je l'aimais bien.

Moi : C'est lequel ?

Prof(découragé) : Le devoir de la semaine dernière. « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle ». Je demandais tantôt dans quel contexte de l'engagement ou du non engagement peut on placer cette citation de Lamartine.

Moi : Dans l'engagement bien évidemment.

Prof : Et Pourquoi ? Expliquez nous votre point de vue.(à la classe). Je vous rappelle que l'auteur était un poète lyrique. Nous vous écoutons mademoiselle AIDARA.

Quand faut y aller...

Moi : Cette assertion d'Alphonse Lamartine est extrait du poème « A Nemesis » qui a été publié dans un contexte d'engagement politique de ce dernier. « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle,
S'il n'a l'âme et la lyre et les yeux de Néron, Pendant que l'incendie en fleuve ardent circule (...) ». Pour Rappel, Néron était un empéreur Romain qui aurait mis le feu à Rome en récitant de la poésie. Et cette œuvre de Lamartine aussi surnommé « la sincérité lyrique » était une réponse au Poète Barthélemy lui reprochant de pervertir son art en s'engageant dans les affaires politiques qui selon lui ne sont pas du ressort d'un écrivain encore moins d'un poète. Selon ce dernier donc la poésie ne devrait pas être engagée. Et donc par cette assertion, Lamartine démontrait la fonction utile que pouvait revêtir ce genre littéraire. Qu'un poète devrait renoncer à la fonction inutile de son art et s'intéresser aux préoccupations de son époque lorsque la situation l'exigeait. Autrement dit, la poésie lyrique pouvait bel et bien être engagé. Dans le même sens d'ailleurs Victor Hugo dans la préface de «Contemplations » répondaient aux critiques du lyrisme personnel essentiellement basé sur l'utilisation du « je », le «moi égoïste » selon d'autres, en ces termes « Ah ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez vous pas ? Ah ! Insensé qui croit que je ne suis pas toi ! » . Pour démontrer la fonction utile que pouvait avoir la poésie . En définitive donc nous pouvons dire que la thèse ici est bien l'engagement car selon cette assertion l'écrivain ne peut-être insensible aux préoccupations de son époque.