The Belial's echelon

Asmodée!

De retour au bercail...
J'étais déjà là depuis deux jours et mes services de renseignement ne trouvaient toujours pas de piste de cette raclure. Je commençais à croire que je ne le trouverai pas ici, quand un de mes espions est venu me rapporter qu'il avait surprit un groupe d'individus suspect entrain de parler de l'enlèvement de Clark non loin de la frontière ouest d'une petite ville de la dimension appelée Blackhole. J'avais entendu dire que c'était l'une des villes les plus dangereuses de ma dimension. La légende racontait même que vivait à Blackhole un guerrier capable de me tenir tête. On allait très vite savoir si cette rumeur était avérée. J'ai prit environs cinq cents démons et déchus avec moi et nous nous sommes mit en route pour la dénommée Blackhole. Arrivés sur les lieux j'ai ordonné à un groupe de bloquer tous les accès de la ville de sorte à ce qu'on ne puisse ni y entrer, ni en sortir;  et à un autre groupe de fouiller la ville de fond en comble et de me retrouver les personnes correspondant à la description donnée d'eux par l'espion qui les avait vu. Cela ne prit pas plus d'une quinzaine de minute. Mes hommes me ramenèrent trois types plutôt respectable de par leurs apparences. L'un d'eux avait des cheveux lisses attachés en une queue de cheval et longue barbe bien entretenue. Un autre avait une fine moustache et portait des lunettes rondes. Le dernier lui avait l'air d'être un adolescent. Il me regardaient tous les trois d'un œil méprisant. On aurait dit qu'ils avaient une dent contre moi. C'était étrange, j'avais toujours tout fait pour être un roi aimé par son peuple, je ne voyais pas ce qu'ils pouvaient me reprocher.
-Quel âge as-tu ? ai-je demandé à celui des trois qui paraissait le plus jeune.
Pour toute réponse il cracha par terre.
Mes hommes lui mirent une épée sous la gorge mais je leur ordonnais de cesser. Je voulais savoir ce qu'il me reprochait.
-Toi lèves toi, ai-je ordonné toujours au même.
Il se leva et me fit fasse en prenant le soin de garder le menton en l'air comme pour manifester de la fierté.
-Regardes moi dans les yeux et dis moi pourquoi est-ce que tu me hais. J'ai toujours été un bon roi.
-Ce sont les bourgeois qui habitent la capitale qui t'ont dit ça? De quel bon roi parles-tu? Regardes autour de toi, les conditions dans lesquelles nous vivons avant de me dire que tu es un bon roi, me cracha t-il au visage.
J'ai alors relevé la tête pour réaliser qu'en effet ces gens vivaient dans de minables conditions, pas comme les habitants de la capitale. À mon arrivée j'étais tellement préoccupé par ce que j'étais venu faire que je n'avais même pas réalisé que nous nous trouvions dans une ville très peu développée. J'ai baissé la tête, honteux et ai ordonné qu'on coupe leur liens et qu'on les laisse s'en aller. J'ai même promit de m'occuper de ce problème une fois que j'aurai réglé mon soucis.
-Ton problème? Tu parles de la disparition de ton fils? me demanda celui qui portait des lunettes.
-Comment osez-vous tutoyer le roi?! s'énerva Ascarel.
Les trois individus le regardèrent simultanément comme s'ils étaient surpris. À mon avis ce n'était pas vraiment le moment d'aborder ce sujet, mais Ascarel semblait déterminer à leur imposer mon respect.
-Quand il améliorera nos conditions de vie nous commenceront dès lors à le considérer comme étant notre roi; pour le moment c'est votre roi mais pour nous c'est un démon comme un autre.
Ascarel déploya ses ailes poussé par sa colère, il allait attaquer mais je vins me mettre en travers de sa route. Il fut dans un premier temps surprit de ma réaction mais il finit par se calmer. Il rangea ses ailes et me tourna le dos.
-Savez-vous où est mon fils? ai-je ensuite demandé pour reprendre la conversation là où Ascarel l'avait interrompu.
-Nous vous mentirions si nous vous disions que oui. Par contre nous avons vu les visages de ceux qui l'ont enlevé.
Mon cœur se mit à battre deux fois plus vite. Je tenais enfin une piste solide. Même mieux que celle que je cherchais. Quelle chance !
-À quoi ressemblaient-ils? me suis-je enquis de demander.
-Même si on vous les décrivais vous savez il existe des tas de gens qui peuvent ressembler à la description que nous vous aurions donner.
-Je ne crois pas avoir le choix comme vous pouvez le constater.
-Peut-être que si, reprit le plus jeune.
Je l'ai regardé l'air de ne pas comprendre...
-J'ai entendu dire que la septième dimension il existait un appareil capable de scanner les images de la mémoire. Si vous trouviez le moyen de vous procurer un de ces bijoux vous pourriez vous en servir pour avoir l'image réelle des visages des kidnappeurs.
J'ai sorti le téléphone portable que m'avait procuré Kalin et ai composé son numéro.
-On va vérifier ça. Kalin?
-Ouais? Quoi de neuf?
-J'ai une piste...
-Laquelle?
-Des démons habitants une petite ville non loin de la frontière on vu les visages des kidnappeurs de Clark.
-Comment est-ce qu'ils savent que c'était les kidnappeurs de Clark?
-J'en sais rien. Ils ont probablement dû les voir l'emmener.
-Très bien. Sinon pourquoi tu m'appelles ?
-On a besoin de leur description mais ça ce serait trop vague. Il existe des centaines de personnes qui pourraient correspondre à la description qu'il me donneront. Mais l'un des témoins prétend qu'il existe dans ta dimension une machine capable de scanner en image, les souvenirs d'une personne. Ça te parle?
-Mon frère va t'appeler, m'a t-il juste répondu avant de couper la ligne.
Sa façon de discuter par téléphone me surprenais. Il cherchait toujours à en venir au point essentiel. Ce n'était clairement le genre de personne à t'appeler pour prendre de tes nouvelles.   Quelques minutes plus tard mon téléphone se remit à sonner.
-Oui?
-Asmodée?
-Oui?
-Kalin m'a demandé de t'appeler. À ce qu'il paraît il va falloir que tu vienne ici pour te servir de mes machines pour scanner les souvenirs.
-Ah? Elles existent? Je suis soulagé.
-Oui oui, mais il va falloir que tu vienne aujourd'hui. Demain Halyolya ne sera pas disponible et moi non plus.
-Je n'avais pas l'intention de venir demain de toute façon. À tout à l'heure.
-Très bien.
J'ai ensuite raccroché mon téléphone.
-Vous venez avec nous, ai-je dit à l'attention de mes trois témoins. Nous nous sommes rendus au palais avant de partir pour la septième dimension. Nous sommes une fois de plus tombez sur le repère de l'Ordre dimensionel; l'incontournable. Apparemment Shadow avait déjà appelé pour faire part de notre arrivée. Ils nous ont donc laissé passé et même escorté jusqu'au palais de Shadow par deux présumés Mark, une véritable montagne, on aurait dit Manaphy; et Skin, moins imposant qui à priori ne pensais qu'à cogner sur les autres, d'après ce que j'avais entendu. Arrivé au palais de Shadow, je suis entré suivi par Ascarel et mes trois témoins. Nous sommes entrés dans la maison et avons trouvé Shadow, un bébé dans les mains qui chantait une berceuse. C'était la scène la plus ridicule que je n'avais jamais vu de toute ma vie. J'étais tellement choqué que je le regardais les yeux grand ouverts comme si j'avais vu un shemale.
-Chyo? Viens la prendre a t-il dit sans laisser paraître la moindre expression sur son visage.
Il ne voulait sûrement pas que je sache par quelle émotion il était traversé à cet instant, lui le grand et tout puissant Shadow, roi de la septième dimension et la plus puissante des couronnes qui chantait une berceuse à son enfant. J'étais au bord du fou rire quand je pensais à cela. Sa femme est venu prendre l'enfant dans ses bras et me salua au passage. Je lui fit un signe de la main en guise de réponse et elle s'en alla. Shadow nous demanda ensuite de le suivre en faisant complètement abstraction de ce qui venait de se passer. Je n'ai moi-même pas voulu y faire allusion étant donné que j'étais dans le besoin, sinon mon légendaire esprit de moqueur aurait fait parler de lui encore une fois. Ils nous emmena dans une salle où était alignées des dizaines des machines qui ressemblaient à des blocs de scanner et une centaine d'informaticiens devant des écrans géants.
Shadow s'est ensuite approché de mes trois témoins en leur demandant si ils étaient ceux qui possédaient les souvenirs. Ils répondirent par l'affirmative et ils leur dicta de se coucher à l'intérieur des scanners.
-On lance le processus, ordonna t-il.
-Bien votre majesté
L'un des informaticiens, probablement le chef demanda aux témoins de penser très fort au moment où ils avaient vu les visages des kidnappeurs et d'en faire une photo dans leurs esprits. Puis il lança le processus de scanner. Une minute plus tard apparu sur les écrans géants les visages des kidnappeurs avec sur l'épaule de l'un d'eux, mon fils...
-Clark! ai-je crié.
-Calmes-toi, me dis Shadow.
Il ordonna ensuite qu'on envoie les visages des kidnappeurs à l'ordre dimensionnel afin qu'on les identifie et qu'ils nous disent où est-ce qu'on pourrait les trouver. Une dizaine de minutes plus tard, nous avons eu une réponse. Le nom de celui qui avait des cheveux bleus marine et une peau bronzée était Shaun Lenon quant à celui qui avait des cheveux rouge et une peau pâle il se nommait Kendrik Becker. Ils étaient à priori tout deux originaires de la neuvième dimension, celle de Alakan. Ils étaient déjà recherché pour assasinat dans les première, deuxième et neuvième dimension. Shadow me stipula que l'ordre dimensionnel lui avait proposé de s'en charger eux-mêmes mais je voulais sauver mon fils moi-même. Apparemment ils ont été aperçu pour la dernière fois dans la cinquième dimension. Astaroth y était déjà. J'ai demandé à Shadow d'envoyer les photos des malfaiteurs à mon frère jumeau, le temps que je m'y rende moi-même. Le temps de faire signe à Belial et cape sur la cinquième dimension !