Cette fois-ci tu es tout seul Belial !

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Hey ! J'espère que vous allez bien ! Eh bien ce chapitre se déroule dans le laps de temps entre le départ de Belial de la septième dimension et l'attaque soudaine qu'elle a connu. Aura aussi lieu le premier switch de pdv. Ce sera assez rare mais ça pourra vous permettre de ne pas louper un seul moment capital à cause de la séparation de lieu des personnages. J'espère que ça va vous plaire !
Bonne lecture !!!

Cet imbécile ne voulait pas comprendre que la situation était bien plus critique que le mot en lui-même. J'étais sûr qu'il m'en voulait de l'avoir comparer à un fardeau. Mais bon le plus important en ce moment n'était pas ses émotions mais sa sécurité qui équivalait partiellement à la mienne. J'étais entrain de quitter la septième dimension par le repère de l'Ordre Dimensionnel quand je fus interpellé par une voix qui ne m'était pas inconnue...
-Belial ?
Je me suis retourné et aperçu Quimby Croford. Que me voulait-elle encore...?
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Euh...tu pars déjà ?
-Oui...? Un problème ?
-Non non juste que tu es arrivé il y a moins d'une heure alors...
-Alors quoi ?
Elle allait parler ou non ?! J'avais d'autres chats à fouetter moi.
-Tu sais quoi, oublies ce que je viens de te dire. Tu rentres chez toi ?
-Ça en a tout l'aire.
-Ah..., répondit-elle un brin embarrassée.
Mais qu'est-ce qu'elle était bizarre celle là.
-Écoutes, j'ai des choses très importantes à faire alors si tu permets, lui ai-je dit en lui indiquant la sortie du bras.
-Oh oui je comprends, vas-y.
-Merci bien.
Je suis ensuite partie avant qu'elle ne trouve autre chose de stupide à me demander. Arrivé chez moi j'ai immédiatement contacté Sytry. Il ne mit pas plus d'un quart d'heure à se présenter devant moi. Il me briefa ensuite sur les résultats de ses recherches et rien n'avait été signalé. J'ai demandé où était Lyoko et il m'informa que ce dernier était entrain d'inspecter sur le terrain en ce moment même. Nous avons attendu quelques heures, puis soudain, j'eus un mauvais pressentiment. Je me sentais mal, très mal. C'était la même sensation que lors de la nuit où le roi Magnussen, mon père avait été attaqué par son propre ami. Je sentais l'odeur de la mort dans les environs. Mes appréhensions se justifièrent lorsqu'un des informateurs de Sytry fit irruption dans le palais, agonisant. Son corps était quasi entièrement broyé. Qu'avait-il bien pu se passer ?
-Votre seigneurie Sytry !!! hurla t-il en s'écroulant au sol.
-Jakobsson ! Que t'est-il arrivé bon sang ?!
Il se rua à son chevet pour s'occuper de lui...
-Jakobsson !
Plus aucun de ses os n'était à la bonne place; je me demande comment il avait bien pu arriver jusqu'ici...
-Seigneur Sytry ! Un type étrange, un type étrange à la force...
-Fermes ta gueule !!! lui hurla Sytry.
Il s'est aussitôt tu. Non je voulais entendre ce qu'il avait à dire...
-Laisses le donc parler...
-Non c'est hors de question ! Il n'est pas dans un état pour parler. Ce qu'il lui faut ce sont des soins !
-Seigneur Sytry il faut absolument que...
-Je t'ai dit de fermer ta grande gueule !!! Belial je t'en prit appelles des urgentistes !
Il insistait en voyant que je ne bougeais pas d'un millimètre. Je ne bougerai pas avant de l'avoir entendu finir ce qu'il avait commencé...
-Qu'il parle d'abord.
-Il va mourrir !!
-C'est un ordre Sytry...
Il me regarda écœuré, avant d'ordonner à son démon de parler...
-Il y a un type d'une puissance qui surpasse totalement la notion du possible. Il massacre tout ceux qu'il croise et qui ne veulent ou ne savent lui indiquer où se trouve son altesse le roi Belial.
Ça devait être l'un d'entre eux. Peu de démons auraient le courage de venir m'attaquer sur mes terres et la grande majorité des rares qui ont font parti son mes alliés. Ça ne pouvait qu'être que l'un d'entre eux...
-Décris le moi, ai-je ordonné à ce Jakobsson alors qu'il toussait ses tripes.
-Il était vêtu d'une très longue robe de couleur blanche et n'avait pas de chaussures aux pieds. Ses cheveux était très longs et rose pâle assez sale.
C'était lui, aucun doute. Il était revenu m'affronter; le fléau Azazel était ici...
-En es-tu sûr ?
-Oui ! s'exclama t-il, une nouvelle fois en toussant du sang.
-Soyez très prudent...
Il était vraiment mal. Il l'était tellement qu'après avoir prononcé ces mots ils rendit l'âme, les yeux grands ouverts. Quand Sytry le réalisa, il baissa la tête en signe de recueillement et passa une main sur les paupières du défunts, les fermant à tout jamais.
-C'était mon meilleur informateur, me dit-il sur un ton calme.
On pouvait voir une larme couler lentement le long d'une de ses joues. Quand nous étions humains, Sytry alors appelé Millan, était l'incarnation de la définition du mot humanisme. Il aimait son prochain autant et souvent plus que lui-même. Lorsque j'ai fait de lui un démon il a dès lors commencé à haïr la race humaine, je croyais qu'il avait perdu toute son humanité. Aujourd'hui je me rendais compte que ce n'était pas réellement le cas, il n'avait jamais perdu son humanisme, ni même son humanité. Elle s'était simplement métamorphosé en enfernité. Il aimait dorénavant les autres démons autant qu'il aimait les humains quand il en était un.
-Je veillerai à ce qu'il soit enterré dignement, ai-je alors promit à Sytry.
Il m'a répondu qu'il me faisait confiance et à soulevé son mort pour le déposer non très loin mais moins en évidence. Dehors, Azazel continuait de faire de gros dégâts et personne n'arrivait à le maîtriser. J'avais l'impression que plus on essayait de le neutraliser, plus on le mettait en colère. J'ai alors ordonné à Sytry de faire battre l'armée en retraite...
-Quoi ?! Pourquoi ?!
-C'est moi qu'il veut. Il ne veut personne d'autre.
-Alors je t'accompagne !
-Non, c'est trop dangereux.
-Trop dangereux ? Raison de plus pour ne pas te laisser y aller tout seul.
-Je voulais dire trop dangereux pour quelqu'un comme toi, me suis-je corrigé.
Il me regarda bizarrement pendant un instant...
-Je sais parfaitement ce que tu es entrain d'essayer de faire. Tu veux me frustrer pour qu'on se dispute et que je te laisse y aller seul. Tu sais parfaitement que tes techniques vicieuses ne fonctionne pas sur moi. Je vais t'y accompagner que tu le veuille oui non dit-il me devançant. Il se précipita dehors et s'envola dans le ciel de Stockholm en direction du champ de bataille opposant Azazel à l'armée. Quel fou ! Que pouvait-il bien penser faire ?!

The Belial's echelonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant