The Belial's echelon

Le Héros du Paradis: Que Dieu bénisse Camaël

Pdv Camaël (exclusif)

-Alors c'est finit...? Tout s'arrête ici et maintenant...? dit-il d'une voix faible.
Voilà ce qui arrivait à ce qui faisait le mauvais choix. D'après ce que j'avais pu comprendre des explications que m'avait donné Michaël, un conseil aurait eu lieu. Conseil au cours duquel ils avaient décidé de la stratégie à adopter pour empêcher Lucifer d'arriver à ses fins. Ce conseil réunissait apparemment les onzes roi dimensionnels. Parmi les onze, neuf étaient coopératifs mais deux autres étaient contre cette idée et décidèrent d'apporter leur soutiens à cette enflure de Chérubin. L'un des deux rebelles se trouvaient présentement devant moi, agonisant. La désillusion était désormais son unique réalité. Je lui avait fait amèrement regretter son choix, il avait perdu l'envie de se battre pour vivre; il avait tout simplement plus espoir de rester en vie. Cet imbécile de Meruem Nwar aussi connu sous l'acronyme de "Roi cupide". J'ose imaginer ce qu'il avait pour ambition mais cela n'en demeurait pas moins que pure folie...
-A quoi est-ce que tu t'attendais ? Tu avais autant de chance de me vaincre que Lucifer n'a de chance de vaincre son père ; c'est à dire absolument aucune.
Il se mit à rigoler nerveusement. Sa fin était de plus en plus proche, ai-je pensé en voyant qu'à chaque fois qu'il riait un peu trop longtemps il ne pouvait se retenir de tousser du sang...
-Tu as raison Camaël. Oui tu as entièrement raison.
Il tousse encore...
-Je n'avais aucune chance d'obtenir ce que je désirais en suivant Lucifer, à savoir qu'il s'agit d'encore plus de richesse que je n'en possède déjà. Tu vois que je n'ai pas volé ce surnom de "Roi cupide" !
Il rit et tousse à nouveau...
-Mais contrairement à ce que tu a l'air de penser, saches que j'en était entièrement conscient.
Hein ?!
-Voyons voyons Camaël, je ne suis pas idiot et encore moins quelqu'un de stupide. Je connaissais déjà l'issu de cette guerre avant même qu'elle ne commence. Pourtant je n'ai pas reculé, je n'ai même pas hésiter un seul instant à m'y jeter sans réfléchir. Camaël...
-Oh...?
-Connais-tu la raison de mon acte ? Sais-tu ce qui peut bien m'avoir poussé à choisir le camps de Lucifer à défaut du vôtre ? Non ? Tu ne sais pas ? Alors je vais te le dire...

Pdv Meruem

-Je ne vais pas te cacher que je suis l'un des plus jeune rois que l'histoire ai connu. J'ai accédé au trône de la dixième dimension il y a de cela un peu plus de deux mille ans. C'était comme un rêve qui se réalisait à l'imprévu. Déjà petit, lorsque je vivais dans les bas quartier, j'en avais fait le serment à mon entourage. Certains ont bien voulu croire en moi, d'autre se moquaient de moi et de mon rêve de grandeur. On m'appelait "Le fou de roi". Ce trône sur lequel je sied, je ne l'ai pas convoité par désir de grandeur, je n'ai pas souhaité devenir roi car j'avais soif de pouvoir politique, je ne voulais pas devenir une icône du monde obscure pour avoir la gloire, non cela n'a rien à avoir. Ce que je voulais moi c'était posséder le pouvoir de décision. Je voulais décider de qui aurait le droit d'être riche. De posséder de l'argent. J'ai grandit frustré parce que j'étais pauvre et orphelin. Les adultes se moquaient de moi et me traitait de vaux rien. Je me rappelle qu'une fois j'ai même été humilié par un garde du roi sous les yeux de ce dernier et celui-ci n'a pas levé le petit doigt pour me défendre alors que je ne le méritais pas. Je suppose que c'était parce que je ne faisais pas partie de la classe des nobles. Et c'est depuis ce jour que j'ai juré qu'un jour, d'une manière où d'une autre jarracherai des mains de ce maudit être que tout le monde vénéraient, son si précieux trône qui lui donnait le droit de prendre ses grands air. Et c'est ce jour...

~Flashback~

-Rhaaaaa !!! J'en ai marre de toujours manger de l'eau et du pain ! Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?!
Je hurlais ma rage contre le ciel et ces maudits dieux qui étaient censés veiller sur chacun des habitants de ces terres ! Pourquoi est-ce que moi je n'avais pas le droit de rouler sur l'or comme tous ces gens. On disait que la pauvreté n'existait pas dans la dixième dimension, alors pourquoi est-ce que moi et mon frère la connaissions ? Pourquoi est-ce que nous dormions sur des morceaux de polystyrène assemblés dont le bruit strident nous gâchait le sommeil au moindre mouvement ? Pourquoi est-ce qu'un morceau de saucisson dans un morceau de pain dure constituait pour nous un festin ? Pourquoi est-ce que nous n'avions pas le droit d'accéder aux cours élémentaires ? Pourquoi...? Pourquoi...? Pourquoi...? Tant de questions me traversaient l'esprit les unes après les autres et revenaient me hanter en boucle, alimentant ma haine envers le pouvoir. J'aurais tant aimer être grand et fort pour trancher la tête de tous ces puissants démons qui constituaient le conseil du roi. Mais j'étais petit et frêle. Avec l'alimentation que j'avais ce n'était pas étonnant. Mon cœur saignait au fur et à mesure que quotidiennement mes larmes coulaient sur mes joues. J'étais désemparé. Mon frère...il...il était malade. Personne, non aucun médecin n'acceptait de lui porter secours, ni même de l'examiner histoire d'au moins savoir de quel mal il souffrait. Non la dimension entière nous avait rejetés, parce que nous étions orphelins de père et de mère. À la mort de nos parents, un riche démons d'affaire est venu chez nous récupérer tout les biens qu'ils avaient laissé derrière eux, sous prétexte qu'ils leur devaient de l'argent. Le peu d'argent qu'il nous restait avait à peine suffit à subsister quelques années. Nous étions encore des enfants, nous ne pouvions pas travailler de sorte à générer des revenus suffisant pour subvenir à nos besoins. C'est ainsi que la misère a commencé. Puis mon frère à commencé à avoir des symptômes d'une maladie que je ne connaissais pas. C'était les mêmes symptômes que feu nos parents avaient. Eux aussi étaient malades. Étrangement dans notre famille j'étais le seul à ne pas manifester ces symptômes, aller savoir pour quelle raison. Je passais alors mon temps à travailler pour une ration de pain quotidienne que je partageais avec mon malade de frère. Puis un jour ; Jiren, mon frère à rendu l'âme. Il s'était endormi la veille et ne s'était jamais réveillé. J'étais désormais seul au monde. Pendant des jours je me suis fait violence pour ne pas me suicider. Mais j'ai finit par craquer, je suis monté sur le toit d'un immeuble et sans réfléchir je me suis jeté dans le vide les yeux fermés. Mes larmes montaient vers le haut, emportées par le vent. Je pleurais, parce que j'allais mourir mais contrairement à ce que vous pensez ce n'était pas des larmes de tristesse ; non j'étais si heureux de partir, de laisser ce calvaire derrière moi. J'allais enfin tous les retrouver, bien que cela soit en enfer, parmi les démons tortionnaire, ou dans des flammes ardentes, l'essentiel est que nous serions réunis et pour moi, à l'instant présent, c'était bien tout ce qui comptait...
-Alors tu comptes t'en aller de cette façon...?
Hein ? Une voix me parlait ?! Étais-je mort ? Qui s'adressait à moi dans un moment pareil ?! J'ai brusquement ouvert les yeux...
-Que se passe t-il ?! ai-je hurlé de panique en constatant que j'étais figé dans les airs !
-C'est inutile de gigoter ainsi, j'ai figé le temps. J'ai prit le soin de garder ta conscience éveillée.
C'était une voix d'enfant. Comment...?! Quelques secondes plus tard, alors que la peur envahissait mon être et que mon coeur battait à vive allure, je vis enfant le visage de celui qui avait stoppé le temps. Grande fut ma surprise en constatant que mon interlocuteur était un tout petit garçon. Il était minuscule, on aurait presque dit un bébé, si seulement il n'en était pas un...
-Qui es-tu ? ai-je timidement demandé.
-Moi ? Je m'appelle Hdes et toi comment est-ce tu t'appelles
-H...Hdes...? C'est quoi ce nom ? Moi je m'appelle Meruem, Meruem Nwar.
-Enchanté Meruem Nwar ! Euh...
Il fit monter son sourcil gauche, me laissant comprendre qu'il s'interrogeait sur la situation actuelle...
-Quoi ?! Tu n'as jamais vu quelqu'un essayer se suicider ?! ai-je nerveusement réagit.
-Ça veut dire quoi suicider ?
-Hein ?! Non mais je rêve ?! T'as quel âge ?!
-Moi ? Je sais pas et toi ?
-Non mais tu te fiche de moi ?
-Moi ? Non. Je ne connais vraiment pas mon age, dit-il en se grattant la nuque et en effectuant une pirouette en même temps.
-Qu'est-ce que tu fais ici ? Où sont tes parents ?
-Mon papa est sans cesse en déplacement...
-...
Je le regardais en attendant la suite mais rien ne sortait...
-Et...?
-Et quoi ? répondit-il naïvement.
-Et ta mère ? Andouille !
-Ma mère ? Papa a dit qu'elle était morte en me donnant naissance. Eh ! C'est pas gentil de me m'insulter ! Je viens à peine de te sauver la vie je te rappelle !
-Mais je voulais mourir ! C'est pour ça que j'ai sauté triple andouille !!!
-Ah...? Oups...
J'étais essoufflé de colère. Ce gamin me sortait par les pores...!
-Bien puisque le mal est fait...
Il déploya subitement de magnifiques ailes blanches d'une pureté rarissime, m'arrachant une exclamation involontaire soudaine. Il n'y avait d'ordinaire que les blanc-ailés qui ne pouvait en posséder...
-Tu... t'es un ange ? ai-je alors timidement demandé.
-Moi ? Non je suis un démon comme toi, répondit-il sur un ton innocent.
-Un démon ?! C'est impossible...mais alors comment peux-tu posséder des ailes aussi pure...?
Il regarda ses ailes un instant l'air de ne pas comprendre...
-Eh bien je ne sais pas vraiment. Je me demande pourquoi tout le monde me pose cette question à chaque fois que je les déploie, dit-il tout doucement pour ne pas que je l'entende.
C'était raté. Je possédais des capacités sensorielles hautement au dessus de la moyenne, pour dire que je n'étais pas le genre de personne qu'on pouvait surprendre...
-Mais ce n'est pas ce qui est important pour l'heure.
Il claqua des doigts en prononçant le mot "Rupture" et le temps reprit son cours aussitôt. Ce qui signifiait que moi ; J'ÉTAIS EN TRAIN DE M'ÉCRASER !!! Mais à la dernière seconde, au raz du sol il me rattrapa de ses deux grandes ailes et me déposa délicatement sur le sol. Après avoir poussé un soupir de soulagement...
-T'aurais pas pu me rattraper plus vite ?! T'es fou ou quoi ?! J'ai faillit mourir je te signale !!!
-Je croyais que c'est ce que tu désirais et que c'était la raison pour laquelle tu t'étais jeté du haut de ce bâtiment ?
-Euh...
Bah tiens il avait raison, ai-je pensé...
-Bah j'ai changé d'avis ! J'ai le droit non ?
Il me sourit aimablement...
-Encore heureux. Mais pourquoi as-tu changé d'avis ?
-Oh...?
C'est vrai ça, pourquoi n'étais-je soudainement plus animé par ce désir de perdre la vie ? Je crois...je crois que c'est à cause de lui. Je le regardais avec intrigue. Qui est ce garçon ? Pourquoi est-ce que je l'admirais autant ?
-Allô ? Ici la douzième dimension ? Monsieur Meruem Nwar est-ce que vous m'entendez ? Si oui clignez deux fois des yeux.
-Arrêtes moi tes enfantillages tu veux bien ?
-D'accord.
Il me regardait toujours et je faisais de même...
-Alors ? me demanda t-il
-Alors quoi ?
-Pour quelle raison es-tu passé du désir de mourir à celui de vivre ?
-Eh bien...je...je...
-Bon de toute façon ce n'est pas grave, l'essentiel est que tu ai retrouvé goût à la vie.
-Oui, tu as raison. Merci.
-De rien, dit-il en affichant un large sourire.
Une seconde, il était entrain de rougir ? Ah je vois, en voyant ses pouvoirs j'en avait complètement oublié qu'il n'était qu'un enfant...
-Bien...
Il rangea ses ailes. Mais maintenant que j'y pensais...
-Eh petit ?
-Hum ?
Tout à l'heure, je t'ai entendu dire "Allô, ici la douzième dimension".
-C'est effectivement ce que j'ai dit.
-C'est de là que tu viens ?
-Oui. Ne te l'avais-je pas dit ?
-Non.
-Ah ? Zut je croyais te l'avoir dit. J'ai dû oublier donc, dit-il en se grattant la nuque et en effectuant une pirouette, encore une fois.
-Je vois. Alors tu rentres chez toi c'est ça ?
-Cela va de soi.
J'ai baissé la tête en signe de tristesse, chose qu'il remarqua instinctivement...
-Oh ? Tu es triste ? Il ne faut pas, je reviendrai quelques fois te voir ici dans la dixième dimension.
-Quelques fois hein ? Et pendant le reste du temps je serai encore tout seul...
-Seul ? Tu n'as pas de famille ?
-Plus maintenant. J'avais un père, une mère et un petit frère, tous décédés d'une maladie mystérieuse.
-Une maladie mystérieuse ?
-Oui, jusqu'à présent j'ignore ce que c'est.
-Quels étaient les symptômes de cette maladie ?
-Ils avaient sans cesse mal au cœur. Ils ne pouvaient pas fournir de véritables efforts car le rythme de leurs cœurs était plus avancé que les nôtres et ne tardaient pas à les faire souffrir.
-Ils étaient cardiaques ?
-Cardiaque ? C'était ça leur maladie ?
-Oui ils avaient des maux de cœur non ? Alors ils étaient cardiaques ? N'avaient-ils pas de médecin traitant ?
-De leur vivant nos parents en avaient. Seulement le cœur de Jiren, mon petit frère, n'a commencé à le faire souffrir qu'après leur décès. Mais ils n'avaient jamais jugé utile de nous parler de cette maladie puisque nous n'en étions pas victime.
-Je vois. Et toi est-ce que tu es cardiaque ?
-Non jusqu'à preuve du contraire.
-Heureusement alors. Bon puisque tu es seul, j'accepte de te ramener chez moi, dans la douzième dimension.
L'entendre dire cela m'avait fait le plus grand bien. Enfin je ne serai plus seul. Je pourrai enfin avoir un semblant d'entourage. J'espère que les démons y sont plus sympas là-bas. C'est ainsi que nous nous sommes rendus dans la douzième dimension. C'était un bel endroit où la modernité régnait en maître. J'étais tellement captivé par le paysage que je n'avais même pas remarqué que Hdes s'était arrêté jusqu'à ce que je le heurte et qu'il se retrouve par terre...
-Oups ! Désolé !
Il se releva et enleva la poussière de ses vêtements. Maintenant que j'y prêtais attention, les vêtements qu'il portait était très luxueux. Son daron avait l'air d'être plein aux as ; j'avais peut-être tiré le gros lot...
-Oh...?
Tout d'un coup il me regardait étrangement...
-Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu fais cette tête ?
-Non, pour rien. C'est ici.
Nous arrivâmes devant un luxueux bâtiment devant lequel était arrêté un type qui avait aussi l'air très jeune. Il avait autour du cou, comme une sorte de collier de... chien je dirais. Glauque...
-Coucou ! le salua gaiement le petit Hdes.
-Jeune maître, vous êtes enfin rentré. Mon maître vous attendais, il a une surprise pour vous ?
-Une surprise pour moi ?! C'est vrai ?!
Aussitôt le petit détala, me laissant seul planté devant l'autre type.
Je le regardais, gêné et lui aussi me regardait. Son visage ne trahissait pas la moindre émotion. Son calme aparant était impressionnant. Puis une minute plus tard, le petit Hdes revint l'air tout bête en disant qu'il avait complètement oublié qu'il devait rentrer avec moi à cause de la nouvelle que lui avait annoncé le type au collier de chien.
-Malek ! Je te présente Meruem Nwar !
-Meruem c'est suffisant je pense, ai-je remarqué.
Il avait cette manie de prononcer mon nom au complet que je ne supportais pas...
-D'accord...dans ce cas, Malek ! Je te présente Meruem ! C'est mon nouvel ami !
-Hum ? Votre nouvel ami dites-vous ? Où êtes-vous encore allé dégoter ce guignol ?
Hein ??! Je rêve où il venait de m'insulter en face ?!
-Eh ! Je ne te permet pas de parler de moi comme ça ! C'est comprit ?!
-En plus il n'a pas l'aire d'appartenir à la classe des nobles.
Quoi ?! Le culot qu'il avait !
-Mais..., tenta d'intervenir Hdes.
Malheureusement l'homme au collier de chien ne lui laissait pas le temps d'en placer une...
-D'abord les animaux blessés et maintenant ce sont les SDF que vous ramenez chez vous ?
Grrrr !!! Cette fois-ci c'était trop ! Je me suis instinctivement jeté sur lui pour lui en coller une. Je lui enfonçait mon poing dans la figure sous les yeux de Hdes qui restait aussi muet que immobile. Il avait les yeux grand écarquillés, comme s'il craignait une réaction. Oula, j'espère qu'il ne m'en voulait pas pour ça. C'est juste que, je ne pouvais pas me retenir davantage après avoir entendu tout ce qu'il avait dit sur moi !
-Hdes, écoutes je te demande pardon. Je n'ai pas pu me retenir et...
Pendant que je lui parlais, il m'a semblé qu'il fixait quelque chose dans mon dos. Et mes soupçons se confirmèrent lorsque je sentis une présence imposante dans mon dos. Je me suis précipitamment retourné pour voir de quoi est-ce qu'il s'agissait mais avant que je n'ai le temps de réaliser quoi que ce soit, je reçu un violent coup sur la tête, puis plus rien...c'était le black-out. Je me suis réveillé plus tard dans un immense lit habillé de draps blancs. J'avais un horrible mal de tête. J'ai touché ma tête et ai constaté que j'avais un bandage sur le front...
-Tu es réveillé ? me demanda une voix que je ne reconnaissais pas.
J'ai tourné le visage en direction de la voix et que vis-je ? Un être d'une extraordinaire beauté, gracieusement assis sur une chaise en platine au chevet de mon lit...
-Qui...qui êtes-vous ? ai-je demandé intimidé par son incroyable beauté.
-Malek m'a dit que tu l'avais frappé en premier, tu as du cran d'avoir osé le frapper.
-Répondez à ma question !
J'ai crié et son regard se focalisa sur moi ; j'en eu le souffle coupé...
-Pardon, ai-je alors dit d'une voix timide.
Il me fit un magnifique faux sourire, le plus beau que je n'avais jamais vu...
-S'il vous plaît, auriez-vous l'amabilité de me dire qui vous êtes en où je me trouve ?
Je me surprenais moi-même, la dernière fois que j'avais été aussi poli, mes parents étaient encore de ce monde...
-Avec plaisir. Je...
-Papaaaa !
Aah bah voilà que la réponse venait d'elle-même. Le type à l'incroyable beauté était le père du petit Hdes. Il courut lui sauter dans les bras. Cela évoqua en moi le souvenir de Jiren et de mon père lorsque ce dernier rentrait du travail...
-Tu aimes ta surprise ?
-Ouiiii ! Merci papa !
Ah oui c'est vrai que son papa avait une surprise pour lui. Il m'avait même abandonné devant chez lui pendant une minute pour se ruer à l'intérieur. Une seconde...Alors ce n'était pas un rêve ???
-Meruem ? Est-ce que tu veux venir jouer avec nous ?
-Vous ?
-Oui mon cadeau et moi.
-Euh... d'accord pourquoi pas ? Allons-y.
Je me suis donc levé de mon lit et l'ai suivit...
-Alors comme ça ton nom est Meruem ?
C'était le père du petit Hdes qui s'adressait à moi...
-Oui. Meruem Nwar monsieur.
-Très bien Meruem Nwar. Quand vous aurez finit de jouer, tu pourras venir me retrouver ici ? Je t'y attendrai. J'aimerai te questionner un petit peu.
-C'est d'accord. Je reviendrai vers vous.
-Excellent.
Après ça nous sommes allé dans le jardin du bâtiment, il était immense à perte de vue, c'était vraiment très impressionnant. Après avoir marché quelques minutes, nous arrivâmes enfin devant "le cadeau" du petit Hdes. C'était deux énormes serpents. Je dois stipuler qu'ils étaient peu commodes. Il lui avait offert des serpents ?
-Je te présente Midgardr et Midgardsormr les dragons-serpents de l'Apocalypse. Ils sont encore bébés, c'est pour ça qu'ils sont si petits mais tu verras d'ici quelques siècles ils deviendront immenses !
Petit ?? Il rigolait, ils étaient énormes, je n'avais jamais vu d'aussi gros serpents de toute ma misérable vie.
-Viens on joues !
Et il sauta sur la tête de celui qu'il avait appelé Midgardr, je pense...ou peut-être que c'était Midgardsormr ? Bref, de toute façon je m'en fichais mais il était hors de question que je monte sur ces deux monstres. Ça jamais !
-Bah alors ? Qu'est-ce que tu attends Meruem ? Tu ne viens pas jouer avec nous ?!
-Non je vais rester là à vous regarder vous amuser tranquillement.
-Tu ne vas pas me dire que tu as peur de mes serpents ?
-J'ai dit que j'allais resté ici à vous observer, il y a un problème ?
-Euh... non non. C'est comme tu veux mais tu sais pas ce que tu rates.
-Ne t'inquiètes pas, je m'éclate au sol, wouhou !
-D'accord.
Et pendant des heures et des heures je les ai observés jouer à tout ce qui leur était possible de faire ensemble. Ils n'en finissaient pas. C'est alors que je me suis souvenu que le père du petit Hdes avait demandé à me voir. Discrètement je me suis levé et ai quitté le jardin dans la même discrétion. Je ne voulais pas les déranger. Je me suis rendu dans la chambre dans laquelle j'étais à mon réveil. En poussant la porte, j'ai aperçu, le père de Hdes parlant avec le type qui m'avait frappé, celui qui portait un collier de chien. En me voyant entré, ils se sont brusquement tus. Je crois que je les avais dérangés. J'étais donc entrain de refermer la porte quand...
-Non reste, ce n'est pas la peine de t'en aller. De toute façon Malek et moi ne discutions de rien qui ne puissent attendre, me dit le père du petit Hdes.
Il fit signe à Malek de partir et de nous laisser seuls. Ce dernier obéi sans protester. Il me souffla quelque en passant à côté de moi...
-La prochaine fois que tu joueras au plus malin avec moi, je ne me contenterai pas de simplement t'exploser le crâne. Claire ?
Comme de l'eau de roche oui. Vu comme j'avais mal au crâne, je ne souhaiterez jamais déguster un autre de ses coups. Puis il referma la porte d'entrée derrière lui. Le père du petit Hdes me fixait de son regard attrayant...
-Assieds toi, me dit-il ensuite.
J'ai obéi et me suis assis sans réfléchir. Je n'avais même pas eu le temps de prendre la décision de le faire, comme si mon corps avait instinctivement répondu à l'ordre qu'il avait reçu...
-Meruem Nwar c'est bien ça ?
-Oui.
-Dis-moi où et quand est-ce que tu as rencontré mon fils ?
Je lui ai tout expliqué dans les moindres détails, sans omettre un seul mot de notre conversation. Il avait l'air étonné en m'entendant parler...
-Je vois, il t'a donc sauvé la vie.
-Oui.
-Eh bien que comptes tu faire maintenant ?
Ce que je comptais faire...?
-Je vais devenir le roi de ma dimension !
-C'est vraiment ton ambition ?
-Ce trône est en tout cas la seule chose dont je rêve en ce moment.
-Hmmm je vois. Mais quelles sont alors tes motivations ? Pourquoi veux-tu être roi ?
-Pour l'argent.
-Pour l'argent ? Tu veux devenir roi parce que tu veux être riche ? Mais il y a...
-Ce n'est pas ce que je veux dire. Ce que je veux ce n'est pas de devenir riche mais plutôt de choisir qui doit ou ne pas l'être, l'ai-je interrompu.
-Ah...?
Il me dévisageait. On dirait qu'il n'en croyais pas ses oreilles...
-C'est...une ambition assez... singulière. Mais dis-moi autre chose, est-ce que tu veux faire tout ça par désir de vengeance ?
-Oui.
-Je vois donc. Mais comment comptes tu t'y prendre ? Tu es conscient qu'à toi tout seul c'est absolument impossible que tu y arrive ?
-Je deviendrai surpuissant et je trouverai des alliés tout aussi fort que moi ! Et ensemble nous renverserons la couronne !
Moi-même je n'avais aucune croyance en ces mots. Cependant je croyais fermement en mon rêve, de quoi équilibrer la balance.
-Dans ce cas commences par devenir surpuissant. Pour ce qui est de te trouver des alliés aussi forts que toi je m'en charge personnellement.
Oh?!
-Vraiment monsieur ? Mais...mais pourquoi faites-vous tous ça pour moi ?! Enfin je veux dire que vous ne me connaissez même pas ! Vous ignorez tout de moi si ce n'est mon nom. Qui ne vous dit pas que je suis un dangereux criminel en cavale ?
Il me sourit et pouffa un rire amusé...
-Tu veux savoir pourquoi je fais tout ça pour toi ? Eh bien premièrement c'est parce que je suis très impressionné de te voir vivant alors que tout porte à croire que tu devrais être mort...
-Qu'est-ce que vous dites ?! Que je devrais être mort ?!
-Meruem, connais-tu la nature des pouvoirs que tu possèdes ?
C'est vrai que je l'ignorais. Je pensais même ne pas en avoir...
-J'avoue que non. Je possède bien une aura mais j'ignore de quel type de pouvoir il s'agit étant donné que je n'ai jamais réussi à m'en servir.
-C'est normal, si tu ne t'entraînes pas tu ne sauras jamais de quel genre de pouvoir il est question.
-Mais je m'entraîne ! Même que je m'entraîne très dure !
-Et quel genre d'entraînement est-ce que tu pratiques ?
-Des entraînement...physiques et je développe aussi mon aura.
-Dans ton cas c'est inutile.
-Hein ?! Qu'est-ce que vous racontez ?
-Meruem...
Il me regardait profondément dans les yeux, j'en étais déstabilisé...
-Ton cœur à cessé de battre de lui-même depuis belle lurette.
Quoi ?! Non c'était impossible ! J'ai alors posé ma main sur ma poitrine. Mon cœur battait bel et bien...
-Je n'ai pas dit que ton coeur avait cessé de battre ; j'ai dit que ton cœur avait cessé de battre de lui-même. Tu souffrais d'une maladie cardiaque qui a finalement eu raison de toi, probablement sans que tu ne t'en rende compte. Cependant tu es toujours en vie et ce souffle, tu ne le dois qu'à une seule et unique chose ; ce sont tes pouvoirs psychiques qui permettent à ton coeur de continuer de battre à l'heure qu'il est.
Mes pouvoirs... psychiques ?
-J'ai des pouvoirs psychiques ?
-C'est ce que j'ai dit. Tu es ce qu'on appelle un Shinguruyūzā ou utilisateur particulier. Ce sont des gens qui possède des pouvoirs qui ne nécessite pas la maîtrise d'un élément en particulier. Vous êtes assez rares mais vous existez tout de même. Remercie la providence de t'avoir doté de ce genre de pouvoir, en particulier de pouvoir psychiques sinon nous n'aurions pas cette discussion à cet instant. Je pense que c'est un coup du destin. Tu es peut-être destiné à accomplir de grande chose et c'est pour cette raison qu'il m'a mit sur ta route. Je vais t'aider à réaliser ton rêve. Mais d'abord tu vas devoir t'entraîner dure pour atteindre une maîtrise absolue de ton pouvoir. Après quoi je te trouverai des alliés de poids pour accomplir ton œuvre. La seconde raison pour laquelle j'ai décidé de te venir en aide est la suivante...
Il se leva et se dirigea vers la sortie...
-Parce que je sais ce que tu ressens. Tout à l'heure tu m'as demandé pourquoi est-ce que je voulais t'aider alors que je ne savais pas qui tu étais et quels étaient tes antécédents. Moi aussi je suis un fugitif, même si cette immense bâtisse laisse croire que je suis quelqu'un d'important ici. Le fait est que personne ne sait que je vis ici en ce moment. Personne n'entre ni ne sort d'ici sans mon autorisation. C'est pour cette raison que Malek garde l'entrée de cette maison, n'autorisant que mon fils à faire des allés et venus.
-Vous êtes aussi un fugitif ?!
-Oui. Je suis le plus grand criminel que les cieux n'ai jamais connu.
Le plus grand criminel que les cieux n'ai jamais connu ? C'est impossible. Cette personne c'est...nooon...
-V...vous êtes...?
-Je ne te l'ai pas dit ? J'ai dû oublié de te le mentionner ; je suis Lucifer Lightbearer, le Chérubin déchu, le fils de Dieu.
C'était donc lui Lucifer ?? Et il m'annonçait ça de sang froid ?? Sous mon regard ebahi, Lucifer quitta la pièce. J'étais donc en présence de Lucifer...? Je n'en revenait pas ! Et Hdes était son fils. Je comprenais alors pour quelle raison les ailes du petit Hdes étaient si pures. Je suis resté là pendant quelques minutes à cogiter à propos de ce que je venais d'apprendre. Je sentais que ma vie allait changer radicalement et pas qu'en mal...