« Simplicité est habit de perfection »
Histoire courte, mignonne, légère et sans prise de tête juste de quoi passer le temps.
- Amélia et Nabil.
(Repost)
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AMÉLIA
Deux mois plus tard, le froid est définitivement installé pour l'hiver. Ce soir Naya m'a invité à dîner chez elle et son chéri. La jeune femme et moi nous sommes revues plusieurs fois durant ces dernières semaines à titre privé et j'ai découvert en elle une femme pleine de vie et d'enthousiasme. Moi qui déteste ça d'habitude, elle a même réussi à me traîner dans les magasins à l'aide de Daniella et Yasmina qui avaient refilé les enfants aux différents oncles. J'avais plus eu l'habitude de traîner avec des garçons dans mon adolescence alors j'avais eu du mal à me mettre à l'aise mais finalement un peu de douceur féminine ne me faisait pas de mal.
J'enfilais donc ma robe pull noire qui laisser à peine apercevoir mon buste, les manche arrivaient juste sous les coudes et avaient un effet bouffant. J'enfilais des bijoux et attachais uniquement les deux mèche qui entouraient mon visage à l'arrière de mon crâne. Avant de partir je pris quand même un manteau et glissais mes jambes dans des cuissardes de la même couleur que ma robe, total look black. Je mis mes clefs et mon téléphone dans mon sac à main et rejoignis ma voiture, ce soir personne ne traînait en bas des tours. Le froid glacial retenait tout le monde chez soi et à peine sorti de mon hall, je courrais autant que mes talons me le permettais jusqu'à ma voiture pour me réchauffer.
Le trajet jusqu'au Tarterets était relativement court donc le chauffage n'avait presque pas eu le temps de s'installer, je me dépêchais donc de rejoindre l'appartement de mon amie. Elle m'accueillit avec un immense sourire qui fit naître instantanément le mien. A force de côtoyer Naya j'avais aussi appris à connaître Karim, ce grand gaillard qui perdait toute crédibilité lorsqu'il posait les yeux sur sa femme ou sa fille.
Mais aujourd'hui ses yeux se mettaient à habituellement à briller semblaient lancer des éclairs à Naya. Je me frappais le front intérieurement, pas prête à me retrouver au milieu d'une dispute de couple. Je les saluais tout de même l'air de rien avant de prendre leur petit bébé dans mes bras. Après des gazouillis ridicules, je la reposais dans son cosy et rejoignais la maman qui s'affairait aux fourneaux.
- Ça va pas ? Lui demandais-je.
- Si, Karim a jute tapé une crise tout à l'heure et pour une fois j'ai décidé de ne pas aller dans son sens pour le calmer.
- Et pourquoi il a tapé une crise ?
- Parce qu'un type qu'on connaît pas m'a aidé à monter les courses cet aprèm, j'avais la petite à bras et j'étais en galère. Mais vas-y qu'il est parti dans un bail de mec jaloux ça m'a gonflé, soupira-t-elle.
Je l'aidais à installer l'apéritif sur la table basse du salon et après deux aller-retour chacune on pu enfin se poser tranquillement. Karim nous rejoint et le malaise commença à s'installer. Heureusement, quelqu'un finit par frapper à la porte me faisant lâcher une respiration que j'avais l'impression d'avoir retenu trop longtemps. Mon souffle se bloqua à nouveau quand je reconnu la voix de celui qui pénétrait dans l'appartement.
