Chapitre 18

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mai 2018

mai 2018

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AMÉLIA

C'est pas possible, il n'y a vraiment que moi pour tomber malade en plein milieu du printemps. Je n'ai pas de symptôme particulier mais je me sens juste à côté de mes pompes. Mon corps et mon esprit ne sont pas en phase du tout et j'ai l'impression que chaque pas me demande un effort colossale. Mes membres pèsent une tonne, comme mes paupières que j'ai du mal à tenir ouvertes. Quand j'ai raconté tout ça au médecin, j'étais allongé sur l'un des lits de l'hôpital dans lequel je travaille. Il m'a dit que j'avais fait une sorte de malaise vagale et on m'a donc transporté ici pour que je me repose. D'après son diagnostic préliminaire, j'aurai peut être réussit à choper la grippe qui traîne en ce moment, super ! De ce fait, j'ai du me faire piquer pour une prise de sang et confirmer que je suis malade. Ou du moins prouver que je suis dans l'incapacité de travailler, puisque je ne peux pas me permettre d'examiner des femmes enceintes et donc fragile, si je trimballe un tel virus. Connaissant bien cette pathologie, je sais aussi que d'ici demain ou après demain, les symptômes vont apparaître avec de la fièvre et des courbatures et je serais bonne pour rester cloué au lit.

Mon chef de service entre dans la chambre alors que j'enfile à nouveau ma blouse, le voir me fait toujours ce même effet un peu surpris et moqueur. Il ressemble vraiment à cet acteur qui joue le rôle du directeur de l'hôpital dans Grey's Anatomy. Un comble qui me fait toujours sourire. Je lui serre respectueusement la main pour le saluer, il a beau être d'une gentillesse extrême, il n'en reste pas moins mon supérieur hiérarchique.

- Bonjour Amélia, dit-il.

- Bonjour Docteur.

- On m'a laissé sous-entendre que ce n'était pas la forme pour vous.

- C'est vrai, j'ai fait un petit malaise mais je suis prête à repartir, les médecins sont vraiment doués ici, je lui accorde un petit clin d'œil.

Il rit d'un son très grave.

- Je sais bien ma petite, mais vous allez surtout rentrer chez vous et vous reposer en attendant les résultats de vos analyses.

- Vous êtes sur ? Je me sens capable de terminer la journée.

- Certain, il pose une de ses main sur mon bras. Moi aussi je me sens capable de finir votre journée, à votre place.

Je hausse les épaules, dans ce cas si c'est le chef qui ordonne du repos, ainsi soit-il. Je déboutonne alors ma blouse pour signifier que je ne suis plus en charge de mon poste pour aujourd'hui et souris. Ravi, mon supérieur fait un signe de tête vers le bas et amorce un départ. Une main sur la poignée, il se retourne soudainement.

- Par contre, appelez quelqu'un pour venir vous chercher. Je ne veux pas que vous conduisiez, on est jamais trop prudent.

Il recommence son geste de tête et quitte enfin la pièce. Je suis sur ses talons pour rejoindre le vestiaire et appelez quelqu'un qui pourra se libérer. J'ouvre mon casier et glisse ma blouse sur un cintre, je prends ensuite le temps de faire défiler mes contacts. Je sais que Sofiane travaille, Nassim est parti au Maroc pour les deux semaines de vacances que sa mère a réussi à avoir donc à Evry c'est bloqué. Je réfléchis du côté de Corbeil en sachant que les frères sont bloqués en studio sûrement en mode avion d'ailleurs, Nabil m'a dit qu'il essayerai de rentrer tôt alors je ne veux pas les déranger. Je décide donc d'essayer avec Daniella.

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