« Simplicité est habit de perfection »
Histoire courte, mignonne, légère et sans prise de tête juste de quoi passer le temps.
- Amélia et Nabil.
(Repost)
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AMÉLIA
S'il y a bien une chose que je déteste faire c'est la vaisselle, avoir les mains qui baignent dans l'eau trop chaude pendant trop longtemps m'horripile au plus haut point. Le pire c'est le bout des doigts qui devient fripé et les ongles qui se ramollissent. Pas très glamour comme pensées mais mon activité actuelle oblige mon esprit à vagabonder. Alors, comme je n'aime pas ça, je fais en sorte de terminer au plus vite mais c'est difficile quand un type qui fait deux têtes de plus que vous s'amuse à vous déranger, je me retiens de ne pas lui envoyer de l'eau dessus parce que vu son humeur taquine de ce soir, Nabil serait capable de carrément plonger ma tête dans l'évier pour se venger et le pire, il trouverait ça drôle. Mais il a quand même tenu à m'aider alors je nettoie et il essuie mais d'après lui, je ne vais pas assez vite. Quand il me pince la hanche pour la énième fois, je sors les mains de l'eau et récupère le torchon qu'il tiens pour les essuyer. En tenant un des coins du morceau de tissus humide, je fouette sa cuisse pour qu'il se calme.
- Maintenant tu arrêtes, j'essaie de prendre un air un minimum en colère.
Seulement ça n'a pas l'air de fonctionner car tout ce que j'obtiens c'est un fou rire de sa part. Je décide de l'ignorer et retourne à mon travail initial mais encore une fois il me déconcentre en se positionnant derrière moi. Il entoure ma taille de ses bras et glisse sa tête sur mon épaule, je donne tout ce que j'ai pour ne pas réagir mais c'est compliquer.
- Mais tu boudes la ! Il s'exclame.
Je ne réponds toujours pas et pose la dernière assiette propre sur l'égouttoir. Je vide l'eau et enclenche le pas pour sortir de la cuisine mais il m'empêche de me déplacer en resserrant sa prise. Cette fois je peux sentir ses lèvres sur ma peau et je me félicite intérieurement pour mon self-control mis à rude épreuve. Alors j'attend qu'il abandonne en premier mais c'est moi qui me vois obliger de flancher quand je remarque (sûrement trop tard) qu'il est en train de me faire un suçon. Mais c'est une blague ? Je force pour me dégager de ses bras et pose ma main à la base de mon cou.
- Mais t'es sérieux ?
- Bah quoi ?
Il prend un mine d'enfant prit en faute, et je suis presque trop faible pour lui en vouloir quand il tire cette tête la.
- Je marque mon territoire c'tout.
Je lève les yeux au ciel, quel cliché ce mec ! Non mais faire ça c'est mignon quand on a vingt ans mais là j'ai pas besoin qu'il appose sa marque sur moi. Bon en vrai je trouve ça un peu chou quand même parce que ça prouve qu'il tient un peu à moi mais il ne faut pas que je lui montre.
- Bah tiens ! La prochaine tu vas pisser aux quatre coins de mon lit ?
- C'est pas con ! J'y vais, dit il en partant vers le couloir une main sur la ceinture de son jean prêt à l'enlever.
