Chapitre 12

4.1K 230 2
                                    

décembre 2017

décembre 2017

Ups! Gambar ini tidak mengikuti Pedoman Konten kami. Untuk melanjutkan publikasi, hapuslah gambar ini atau unggah gambar lain.

AMÉLIA

- De toute façon les algériens vous êtes toujours dans l'abus.

- Déjà quand on vient d'un pays que personne ne sait positionner sur la carte, on est pas autorisé à parler.

- Si t'avais un minimum de culture du saurais où se trouve l'Estonie monsieur La-Corse-C'est-Pas-En-France.

Je suis actuellement debout sur mon canapé pour être à la même hauteur que Nabil avec qui on se chamaille depuis dix bonnes minutes. Tout ça parce que je lui ai dit qu'effectivement je fêtais Noël quand il avait remarqué le sapin dans mon salon, il a commencé à me traiter de babtou et c'est parti comme du n'importe quoi.

- Bah non, la Corse c'est pas en France.

- C'est ça ! Et tu vas bientôt me dire qu'on dit chocolatine.

- Ah non ! Ça non.

Je me retenais depuis un moment déjà mais sa mine offusquée fini par me faire éclater de rire. La perte de ma crédibilité signait la fin de notre petite guerre. C'était ridicule et c'était parti comme du n'importe quoi. Alors que je m'écroulais sur le canapé, il me balançait un coussin dessus pour que j'arrête de me moquer de lui et partit vers la fenêtre de ma cuisine pour fumer. Je le rejoignais pour prendre un des croissants qu'il avait ramené ce matin avec lui.

- T'avais pas dit que t'arrêtais ? Je demandais en faisant un signe de tête vers sa cigarette.

Ici il ne fumait que ça, la première fois il avait voulu allumer un joint et j'avais catégoriquement refusé. Déjà qu'avoir l'odeur de la clope dans ma cuisine ça me soûlait alors il était hors de question qu'il y ait autre chose.

- J'ai dis que je me calmais, pas que j'arrêtais.

- Bah tu devrais.

- Est-ce que t'es ma mère même ?

Je ne répondais pas et me contenais de lever les yeux au ciel, de toute façon on avait déjà eu cet échange et c'était toujours la même réponse. Je reprenais une bouchée de ma viennoiserie en silence alors qu'il cendrait dans la canette qui avait désormais une place attitré sur le rebord de la fenêtre depuis que je le connaissais.

Trois coups furent frapper contre ma porte d'entrée suivi de trois autres plus petits. Je me levais de ma place pour aller ouvrir et découvrir Daniella et les jumeaux. J'avais oublié qu'ils devaient passer mais je les accueillais sans attendre.

- Tonton ! Criait la petite Mila.

Nabil l'attrapa sous les bras pour la poser sur sa hanche. Il vint faire la bise à son amie et ébouriffer les cheveux de Nolan.

𝐍.𝐎.𝐒 | 𝙎𝙞𝙢𝙥𝙡𝙞𝙘𝙞𝙩𝙚́Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang