33

1.2K 58 0
                                    

PDV de Jessie:

Nous sommes l'une contre l'autre depuis quelques minutes. Je caresse doucement la nuque d'Alice mais je lui demande de reculer un peu pour descendre du plan de travail qui n'est pas très confortable à la longue.
Elle se détache de mon corps mais je vois que son regard est fuyant. Je descends et enfile le t-shirt que je n'ai pas eu le mettre un peu plus tôt. J'attrape Alice par les hanches pour qu'elle revienne vers moi.

- Qu'est-ce que tu as mon amour?

Elle se blotti contre moi et éclate en sanglots. Je ne dis rien et caresse tendrement ses cheveux et sa nuque. Je sens qu'elle s'apaise un peu mais attend qu'elle parle d'elle même.
Si j'ai bien appris quelque chose d'Alice, c'est qu'il faut la laisser venir en premier, sinon ce n'est pas la peine d'essayer la faire parler.

-Excuse-moi. Je ne voulais pas craquer devant toi. Mais je suis triste que tu partes demain.

- Oh mon amour je suis désolée. Je n'aime pas te voir si triste. On va se revoir dès que possible d'accord?

- Je l'espère. Tu vas beaucoup me manquer.

- Toi aussi tu vas me manquer. Enfin tes fesses surtout.

Dis je en essayant de détendre l'atmosphère. Elle sourit légèrement et je me dis que c'est déjà ça de pris.

- Tu penses que tu pourras venir me voir quand je serais dans le coin? Tu n'es pas obligée mais j'ai très envie que tu m'accompagnes pour quelques concerts.

- Je ferais mon possible pour venir dès que je peux.

On reste dans les bras l'une de l'autre et j'ai le coeur lourd de la voir dans cet état juste avant de partir. Je ne sais pas vraiment comment la rassurer, en étant moi-même triste de partir demain.

- Je vais aller prendre une douche, ça me m'aidera à me détendre.

- Et si on prenait plutôt un bain à deux? Tu en penses quoi?

Elle acquiesce, m'embrasse et part dans la salle de bain. Je débarrasse un peu la cuisine en attendant que la baignoire soit remplie.

J'entends de la musique venir de la salle d'eau, Alice revient dans la cuisine, ouvre le frigo et sert un verre de vin et un verre d'eau pétillante.
Elle découpe quelques fruits et repart après m'avoir fait un bisou sur la joue.

J'entre cinq minutes plus tard dans la pièce et découvre des bougies posées à plusieurs endroits et un tabouret faisant office de table improvisée avec deux verres et une coupe de fruits coupés.

Je souris à cette délicate attention et vient rejoindre Alice dans le bain. Je m'installe entre ses jambes et prends appuis sur sa poitrine. Je me niche confortablement dans ses bras et nous restons ainsi quelques minutes.

- Tu as quoi de prévu Lundi?

- Une émission de radio le matin, et un concert le soir. Pourquoi ?

- Pour savoir quand je pourrais t'appeler si besoin est.

- Tu m'appelles quand tu veux, je répondrais si je peux, ou te rappellerai. Tu as pris ta décision pour ton père?

- Je vais en parler avec tante Mary demain. Je voudrais son avis.

- D'accord. Tu sais on en a pas vraiment parlé mais, je suis désolée pour ton père. Je sais très bien que tu ne le portes plus dans ton coeur depuis des années, mais il reste ton père. Et je sais qu'avant cet épisode tragique tu l'aimais sincèrement.

- Merci, mais je n'ai pas envie d'en parler. Je suis encore perdue sur ce que je ressens.

-N'en parlons plus alors. Mais je suis là pour toi si tu as besoin.

Pour seule réponse j'ai des bisous dans le cou et ses mains qui me serre contre elle un peu plus fort. Après quelques minutes de câlins, elle m'embrasse la tête et me dit.

- Je vais sortir de l'eau, mais tu peux rester si tu veux. Je vais finir de préparer à manger.

Je me redresse pour la laisser sortir et ne manque pas de regarder son corps avec désir.

-La discrétion tu connais?

Me dit Alice amusée tout en s'habillant, puis elle vient vers la baignoire et se penche pour m'embrasser et me provoquer en glissant sa main le long de mon corps pour descendre entre mes jambes.

Je mordille sa lèvre inférieure et sa réaction ne se fait pas attendre.
Elle joue avec mon clitoris tout en continuant de m'embrasser avec passion, mais lorsqu'elle se redresse, elle stoppe ses caresses et me fait un bisou sur le front.

-Je ferais mieux d'y aller avant que les choses ne dégénèrent encore plus.

- Je te déteste de me faire ça.

Je lui tape les fesses lorsqu'elle s'éloigne, ce qui l'amuse. Mais moi je ne suis pas vraiment amusée là. Je plonge la tête sous l'eau pour me calmer mais en vain.
Je sors donc de la baignoire et décide de jouer avec Alice.
Je mets un string noir et un t-shirt blanc que je lui ai emprunté.

- Tu veux de l'aide?

Son regard se pose moi et elle se mord la lèvre avec désir. Cela m'amuse beaucoup mais je n'ai pas finis de jouer avec ses nerfs.

Je me dirige vers l'enceinte et mets en route sa playlist. Je danse seule et fais exprès de lever les bras pour que mon t-shirt se lève et laisse apparaître mes fesses.
E

lle ne tarde pas à venir vers moi et à poser ses mains sur mes hanches.

Je me mets dos à elle et bouge tout en me frottant contre son corps.

- Je rêve ou tu me fais payer le fait de t'avoir laissé en plan dans la baignoire.

- Tu ne rêves pas, et je n'en ai pas finis avec toi.

-Oups.

Me répond elle amusée et pleine d'envies.

Je continue de danser de plus en plus sensuellement, et la déshabille au fil de la chanson. Je lui laisse seulement son boxer et ne me prive pas de la faire languir, en la caressant sur tout le corps, mais je m'arrête lorsque je sens le plaisir monter en elle.


Ça t'amuse?

- Tu n'as pas idée, et tu vois ce que ça fait maintenant?

Je lui tape légèrement les fesses, puis me mets à genoux face à elle et écarte son boxer, pour venir lécher son entrejambes plusieurs fois. 

- Tu peux arrêter ça s'il te plaît?

Sa voix est plus rauque que d'habitude, elle respire profondément et a les poings serrés. Je me redresse, ne sachant pas vraiment si elle est prête à me laisser continuer. Je vois qu'elle se contrôle difficilement, ses yeux habituellement bleus/gris sont à présent complètement gris, et sa respiration est saccadée. Je lui demande un peu inquiète.

- Pourquoi? Tu n'aimes pas? je pensais que ça te plairait de jouer un peu.

- Tu sais très bien que tu as un effet de dingue sur moi. J'ai juste peur de ce que je ressens et de ce que j'ai envie.

- Tu m'as demandé de ne plus me contrôler l'autre jour. Pourquoi tu ne ferais pas la même chose?

Nobody's Perfect !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant