La vérité éclate... écarlate

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*La photo en couverture a été prise (fictivement...) durant l'année 2005 à Paris.

Une pièce supplémentaire à découvrir... de l'antre de Tess, parfumée aux mensonges ?
Est-ce que le mensonge n'habille pas certaines vérités ? améliorées* ?

N'oubliez jamais en ces temps sombres que toute chose a sa raison d'être même le mensonge et pour celles qui m'en voudraient... il est là l'espoir...

Je sais que certaines ne comprendront pas Tess, je peux le concevoir... Mais elle vous offre une autre partie d'elle ici... Et dans tous les chapitres restant, elle vous offrira les dernières pièces de son puzzle....(promis elle sera en un seul morceau au dernier, et elle sera toujours aussi belle, et enfin apaisée et plus encore...)

Et pour le traitement réservé à Eve, notre petite mini cracra... Je ne fais que "préparer" son terrain psychologique pouvant conduire à un éventuel tome centré sur elle... (Exit Tess et Elysabeth ) si bien entendu l'idée vous en dit (elle m'en dit bien, j'ai déjà les bases solides...je veux pour elle une meilleure fin et la faire enfin grandir cette petite nouille)

Enfin, on approche des 30k... Je ne sais même pas quoi dire tant c'est jdjsjrjslalq. Juste merci...

Coeur sur vous.

Tess a les jambes étendues. Betty se décale encore et ce qu'elle voit lui fait perdre l'équilibre... Elle ne peut pas avoir bien vu ! Elle penche à nouveau son visage... Son cœur lui sort de la bouche ! Tess n'est pas seule ! Qui est cet homme ? Elle est dans les bras d'un homme. Ils sont enroulés dans une couverture, leur couverture à ELLES... Il a air, certes beaucoup plus âgé qu'elle, peut-être la soixantaine ! Mais ce n'est vraisemblablement pas son père vu la manière qu'il a de la tenir par la taille, LA MANIÈRE QU'IL A DE LUI CARESSER les cheveux et d'embrasser son cou !! Elysabeth ne voit que ça... Elle ne voit sans doute pas l'absence de sourire sur le visage de Tess. Elle ne lira pas la lassitude ni le dégoût pourtant gravés ! Si Elysabeth pouvait à cet instant pénétrer dans l'antre de Tess, elle se verrait, elle, de partout et sur toutes les coutures... Mais Elysabeth en a perdu la respiration... Ely est devenue plus livide encore que le crépis de cette maudite baraque.

Elle n'a pas besoin de voir plus. Elle aurait pu se manifester ? Elle aurait pu hurler. Elle aurait pu fondre en larmes... Actuellement, les seules choses qu'elle veut ce sont des réponses. Qui est cet homme ? Est-ce que Tess se prostitue ??

L'image égorge sa rétine... C'était donc ça ! C'était donc ça qui secouait Tess ? Elle a donc des mondes bien mystérieux... C'est très étrange l'affaissement dans le corps de Betty, comme un esclave à qui l'on a accroché un poids de dix tonnes... Elle a l'impression de devoir tirer ce poids de son corps. Elle ne sait plus où elle est, pendant quelques secondes. C'est donc ça l'ivresse ? Le vent envoie valser ses cheveux. Et dans ce corps là, dans ce cœur-là, il y a un truc qui éclabousse... Elysabeth a la frousse. Elle a fait trois pas. Puis elle revient sur ses trois petits pas. Elle n'est pas à vue mais putain, elle, elle voit.
Vomissures précoces Betty.

Sait-on jamais si elle n'avait pas assez vu, pas assez cru, ces images cruelles.

Sous ses yeux bleus, là cet homme, allongé, au même endroit où elle-même, était couchée deux semaines auparavant, sur le dos de Tess, à l'embraser !
Ce n'est sûrement pas un ami ! On ne se tient pas comme ça sur des amis ! Arght ! Et pourquoi regarde-t-elle encore ? Elle aurait pu frapper sur la vitre. Lui dire regarde je suis là et je te déteste... Je ne sais pas qui tu es Tess mais je te déteste !
Naïveté piégée incendiée. Prends tes jambes à ton coup, cou. Corps. Cours...
Il a sa main sur sa taille ! Il la regarde avec mille chaleurs éclaboussées.

Les folies de TessDonde viven las historias. Descúbrelo ahora