Au nom du père, de la fille, amen

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MAJ : je m'excuse du retard de publication, grosse semaine, et Surtout chapitre éprouvant à écrire.

Je sais qu'il y a de nombreuses âmes et coeurs sensibles qui me lisent, qui ont été pas mal retournés dans les chapitres précédents. Je ne m'en excuse pas, parce que c'est mon univers... Bon si, je vous avertis quand même, que ce chapitre et le suivant (Surtout) pourraient être psychologiquement difficiles, peut-être plus plus plus. Des passages peuvent heurter la sensibilité.

Je ne prends pas plaisir à torturer mes personnages. J'écris une histoire, fictive certes, je pose des noeuds durant la première moitié. Ensuite je résouds mes noeuds, je les défais parfois violemment, parfois doucement.
J'écris pour ressentir moi-même des choses. J'écris d'abord pour moi. C'est assez égoïste, je vous l'accorde. Ce n'est pas un passe temps, c'est une passion viscérale. C'est dans mes tripes. Depuis que j'ai 12 ans je ne fais que ça jours et nuits, je ne pense qu'à ça, je vis pour ça. J'ai la chance d'avoir une femme qui accepte que je m'égare durant des heures et des heures, qui accepte de me partager. Et j'ai la chance aujourd'hui d'avoir Wattpad pour partager gratuitement des histoires peu communes. Je n'aime pas les histoires communes, elles m'ennuient.
J'accepterai vos états d'âme avec plaisir et je les panserai, promis !
Merci à vous. Vos réactions me touchent vraiment... Coeur sur vous.
En tout cas ...pour ce qui est de mes enquêtrices normandes préférées. J'aurai aimé parier... J'aurai été sacrément riche 😘😘😘

Betty descend du train, la mort dans l'âme, confuse, incertaine. Tess lui manque déjà. Mais elle se sèvra avec le temps. Il le faut. C'est une nécessité, c'est la guérison de sa cécité qui aura trop duré.

Elle sait qu'elle a été lâche, elle n'imagine pas la souffrance qu'a pu ressentir Tess et bien sûr qu'elle éprouve la culpabilité. Sa mère l'avait prévenu...

Sur le quai, il y a une marée humaine, les gens qui s'apprêtent à partir en vacances ou qui rentrent, les gens qui bousculent, qui basculent, ces monticules de corps qui se pressent, qui se dépressent, sûrement sous anti-dépresseurs. C'est dans l'ère du temps ! Et puis il y a la rouquine. La marée humaine brasse, l'embrasse. Elle reste plantée là, non elle ne regrette pas. Elle ne regrette pas ce début de matinée, elle ne regrette pas d'avoir bouffé le corps de Tess comme une morfale ! Elle a aimé sentir cette peau grincer sous ses dents.
La marée humaine l'emporte. Ça se bouscule au portail.

Est-ce qu'elle peut démissionner ? Oui, elle l'envisage. Elle se connait suffisamment aujourd'hui pour savoir que si Tess est en face d'elle, elle lui cédera. Il y a des relations destructrices qui déjouent toutes les lois de l'attractivité. Elle est attirée par Figz, c'est viscéral, carcéral. C'est dangereux, cancéreux. Parfois, elle a eu l'impression d'être sous l'emprise de cette femme, de ne plus être maîtresse de ses actes, de n'être qu'un robot, de ne plus penser normalement en présence de Tess ! Elle s'en est bien rendue compte ces derniers jours. Plusieurs fois, elle a failli cracher un pardon à la figure de la sombre brune ! Se blottir contre elle ! C'était si dur de résister ! Et le mal que Tess lui a fait ! Non !
Elle n'a pas coupé le cordon avec son père pour retomber dans ce genre de relation malsaine !
Et c'est un profond soulagement de voir sa mère l'attendre vers l'asensceur.
Elysabeth en est presque émue aux larmes. Elle avance lentement tirant sa valise. C'est tellement bizarre. Veronica est si petite. Sa mère a définitivement rajeuni. Son sourire prend son visage entier.
Betty se demande si leur bise va être affectueuse ?

C'est bizarre. C'est la première fois aujourd'hui, qu'Ely a tout d'abord pensé à sa mère. Quand elle a prise sa décision d'en finir, elle n'a pas hésité une seule seconde. Sa mère la comprendrait. Sa mère lui a dit qu'il y a des vengeances raisonnables... Où fuir ?

Les folies de TessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant