Retour aux sources part 3

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Bonjour à toutes et tous...
La dernière partie de ce chapitre... Ça remue, c'est le début du tsunami, sans doute...

Peut être que le temps entre les publications des chapitres sera plus long... Ils ne seront pas évidents à écrire.
Les personnages vont traverser beaucoup d'émotions jusqu'à la fin, d'une grosse intensité. Et vous savez j'écris et qu'avant de poser les mots, je les vis et j'ai besoin de digérer au fur et à mesure...

Vers la fin du chapitre, il y a deux musiques plutôt sombres, dont une de Marylin Manson, vous verrez la note...
N'ayez pas peur et faites-moi confiance... Écrire c'est voyager. Il y a toujours des turbulences.
Je vais devoir mettre vos âmes sensibles à contribution...et vos petits coeurs fragiles mouhahaha.
Mais il y a en a qui aime les vinaineries*

Bienvenue dans la famille Du Tonquin... Prenez vos aises...retirez vos chaussures et n'oubliez pas...de courber l'échine.

Coeur sur vous !


Elysabeth regarde ses pieds, ses petites chaussures en toiles bleues, son cœur, elle veut l'ignorer. La situation est d'une absurdité sans nom ! Comment ça ! À force de vivre dans les reins de cette Tess, de se faire prendre par la fièvre, elle en a oublié la méfiance de son nom ! Pendant des mois, son père est resté à distance, dans une discrétion pourtant suspecte... Elle avait tellement à coeur de mettre ses tripes sur le tapis, d'esquiver les coups de griffes et coups de lèvres de Figz que son père est passé à la trappe !

Elle s'en veut... Elle s'en veut. Eve l'avait pourtant prévenu... Elle sait ce qu'il a en tête ! Elle sent aussi le regard effronté de Tess sur son paternel. Si elle a retiré Dieu de son âme, c'est le comble du comble que de prier Dieu, aujourd'hui, pour que son amour reste bien sage... Elle voudrait prévenir Tess....mais elle n'ose pas la regarder... Ely est terrifiée... Elle ne peut pas arrêter ses tremblements. Et pourtant, elle devra rester calme, rester patiente... Il va vouloir la bousculer... ("Betty, il veut te marier...mais toi depuis tu as ouvert tes persiennes... Toi aujourd'hui Betty tu ne connais encore rien du monde, mais tu sais que ton monde n'est pas celui de cet homme")

Luc Du Tonquin jouit intérieurement... Il remercie Jésus et cette vermine de gueux de Gérard Dubois de lui avoir servi sa fille sur un plateau d'argent... accompagné d'osties. Il ne prend pas la peine de dévisager la chair de sa chair. Viendra bientôt l'heure où il en fera son affaire. Il est plutôt intrigué par cette autre femme... Elle le regarde, et ce regard est si sombre et pourtant, pourvu d'un demi sourire... On dirait que cette jeune femme guère plus âgée que sa fille, directrice, le défie... Qu'elle baisse les yeux cette moins que rien ! Et quoi ! C'est sa fille qui devrait tenir les meilleures places. Mais l'heure est venue... Que de dégoût, il porte pour ces gens miteux... Qu'elle baisse les yeux !! L'homme a la mâchoire saillante et claquante, serre son poing... L'heure est venue...

Tess essaie de déstabiliser cet adversaire. Quel père... quel père peut faire un coup tordu pareil à sa fille ? ("Regarde moi espèce de cancrelat. Ordure. Ta fille est à moi, toute à moi...")

Et en regardant cet homme, Tess ne peut pas s'empêcher de penser à cette esquisse de conversation dans le TGV. C'est vrai, elle regarde cet homme, Elysabeth lui ressemble tellement ! Et pourtant, il n'est qu'une crapule et sa fille est une merveille ! Comment est-ce possible ! Elle ne le trouve même pas beau... Pourtant on dirait des copiers-coller. C'est malaisant...

Les folies de TessUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum