Le Démon De Mon Cœur {ZeldrisxOC} Tome 1

Chapitre 27: L'ascenseur Émotionnelle

Sortant de la salle de bain je peux enfin prendre place dans un lit moelleux, je me sens faible, sans doute parce nous n'arrêtons pas de marcher depuis notre départ de la forêt des fées, et puis l'hiver joue beaucoup sur notre organisme. Quelqu'un vient subitement toquer à ma porte, autorisant la personne à entrer je suis surprise en voyant la silhouette du garçon portant désormais le titre de mon beau-frère.

Meliodas: Je ne te dérange pas ? Demande ce dernier d'une voix basse.

Moi: Non, pourquoi ? Demandais-je en venant m'installer au bord du lit.

Meliodas: J'aimerai te parler. Dit-il en refermant la porte derrière lui. Tu ne fais pas confiance à Cusack, n'est-ce pas ?

Moi: Oui, je ne le sens pas ce type... Marmonnais-je avec tristesse. Et depuis ce rêve étrange, encore moins...

Meliodas: Un rêve ? Questionne le garçon en prenant place à mes côtés.

Moi: Oui, dans ce rêve je me réveillais dans la grotte où je m'étais endormie près de Cusack au lieu de Zeldris, et puis il a commencé à se transformer.

Meliodas: Il se transformait ? Répète ce dernier plusieurs fois, pensif. Comment exactement ?

Je fronce mes sourcils en essayant de le décrire du mieux que je pouvais, mes pensées se bousculent les unes aux autres dans mon esprits, je n'arrive plus à y voir clair. J'ai l'impression que mon corps s'enflamme brusquement, il fait une de ses chaleurs, je ne me suis jamais sentie aussi mal, qu'est-ce qui m'arrive ?

Meliodas: Elizabeth ! Hurle subitement le Péché de la colère.

Je suis forcée de me tenir le crâne prise par la douleur, mes paupières se font lourdes, plus aucun mot ne veut sortir de ma bouche, j'ai si chaud. Le dernier son que je pus entendre clairement fût la porte de la pièce s'ouvrent avec fracas, je vois trouble, je n'entends plus que des murmures autour de moi. Le seul sens qui me reste est encore le toucher, une main relève mon visage en direction du plafond, les deux silhouettes faces à moi me sont familières, mais cela ne suffit pas à me garder éveillé.

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Lorsque je reprends mes esprits je crispe mon visage, cette migraine ne m'a pas quittée, malgré mes paupières encore lourdes je réussis à ouvrir mes yeux.

???: Elle reprend connaissance, vas-y doucement. Murmure la douce voix à mes côtés.

Moi: Qu'est-ce qui s'est passé..? Marmonnais-je le regard rivé sur le plafond de bois.

Elizabeth: Tu t'es évanouie. Annonce la princesse de Liones en déposant une serviette humide sur mon front.

Dans un soupire je tourne mon visage sur le côté gauche, à mon chevet se trouve Elizabeth, et Zeldris, un peu plus en retrait.

Moi: Merci.

Elizabeth: Il y a plusieurs facteurs à ton état, je pense que ses derniers jours de marches on dû beaucoup jouer et t'épuiser, mais aussi parce que tu as attrapé froid, étrangement tu étais déshydraté aussi.

Moi: Merci de vous être occupé de moi. Répondis-je un léger sourire aux coins des lèvres.

Elizabeth: Je reviendrai te voir tout à l'heure, je vais dire aux autres que tu es réveillé.

Elle sort de la pièce le plus silencieusement possible, Zeldris qui était adossé à un mur prend place au bord du lit.

Zeldris: Tu m'as vraiment fais peur, ton regard était livide, on aurait dit que tu n'étais plus là. Dit ce dernier d'une voix tremblante.

Moi: Désolée.

Zeldris: Tu n'as pas à t'excuser, c'est entièrement de ma faute. Rétorque aussitôt ce dernier en détournant le regard. J'aurai dû voir ton état, je n'ai pas l'habitude de veiller comme ça sur quelqu'un.

Le voir culpabiliser autant m'attriste, une main posé sur la sienne je souris à nouveau, je ne veux pas qu'il vient à rompre ce contact visuel que nous avions.

Moi: Tu n'as pas à te blâmer, Zeldris, on a encore beaucoup de chose à apprendre.

Zeldris: Repose toi, maintenant. Dit-il simplement d'une voix douce. Tu en as grandement besoin.

Moi: Seulement si tu restes auprès de moi.

Il rougit, prenant place à mes côtés je me crée un espace dans ses bras, je m'y sens bien, comme un enfant qui réclame sa maman.

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Nous sommes restés pendant des heures ainsi à profiter de la présence de l'autre, ce fût l'animation à l'étage inférieure qui nous ramène finalement à la réalité.

Moi: On dirait qu'ils s'amusent bien là-bas. Murmurais-je amusé, voyant qu'il se contentait de me regarder sans rien ajouter l'inquiétude me gagne, est-il encore en train de culpabiliser ? Tout va bien ?

Zeldris: Je t'observe, tu es magnifique.

Je sens mes joues rougir subitement, fière de la réaction de ses paroles il en profite pour s'installer au-dessus de moi.

Zeldris: Ses derniers jours je n'ai pas vraiment pu être auprès de toi, ça me rendais dingue.

Moi: Autant rattraper le temps perdue, dans ce cas.

En déposant l'une de mes mains contre sa joue il ferme ses paupières, la marque des démons qui se trouvait sur son front disparaît.

Zeldris: Tu as raison. Murmure ce dernier en me fixant de son regard d'émeraude.

Moi: Dis... Demandais-je tout bas et timidement.

Zeldris: Hum ?

Moi: Si jamais, on venait à réussir à renverser le roi des démons, et que l'un d'entre vous prenaient la place de votre père, vous allez rentrer chez vous ?

Zeldris: Je ne sais pas, je ne peux malheureusement pas prédire l'avenir. Dit-il simplement.

Malgré moi je n'arrive pas à garder mon sourire, tant de chose peuvent arriver, mais je sais bien que si je devais venir à me séparer de lui, je n'y survivrai pas. Son visage vient s'enfouir dans mon cou, il mordille la peau au creux de mon cou et de mon épaule me poussant à glisser mes mains dans ses cheveux.

Zeldris: Malgré ça, je ferai tout mon possible pour rester auprès de toi, je te le promets. Ajoute-t-il finalement d'une voix rassurante.

Je gémis de plus belle lorsqu'il mordille le lobe de mon oreille, mon corps se cambre aussitôt contre le sien, chacune de mes faiblesses, il les connait déjà par cœur.

Zeldris: Et si je te laissais comme ça ?

Moi: Je te l'interdis..! Repris-je envieuse. Et puis, je ne suis pas la seule à le vouloir.

L'une de mes mains descend avec lenteur jusqu'à son bas ventre, il grogne contre moi tel un animal, je ne peux m'empêcher de rire le faisant rougir encore plus, il ne tarde pas à me le faire regretter.

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