Le Démon De Mon Cœur {ZeldrisxOC} Tome 1

Chapitre 46: Déesse Déchu

Aux côtés d'Elizabeth nous soignons nos camarades amochés, l'atmosphère est devenue si paisible, malgré la terre quelque peu endommagé tout est revenue normal.

Gowther: Merci. Le bélier de la luxure vient me serrer dans ses bras en guise de remerciement, lui rendant son étreinte je le libère ensuite.

Moi: Merci à toi de m'avoir permis d'aider Zeldris.

M'approchant ensuite de Ban ce dernier me signifie un non de la tête, il n'est désormais plus immortel, grâce à la source de la forêt sacre il a réussit à faire revivre sa bien-aimée, en contrepartie de son pouvoir.

Ban: C'est pas la peine. Dit-il en me souriant. Je vais bien.

Malgré son refus je tends ma main en sa direction, la lueur qui se crée dans la paume de ma main referme les moindres de ses blessures, j'espère simplement qu'à l'avenir il fera plus attention.

Hawk: Les amis ! Crie la voix du petit cochon de lait. Vous êtes vivants !

Meliodas: Bien sûr.

Une fois les blessures de Ban dissipé, je laisse mes bras tomber le long de mon corps, j'ai encore du mal à réaliser la situation, nous allons enfin pouvoir vivre paisiblement. Cherchant mon bien-aimé du regard je remarque que ce dernier est installé dans l'herbe à fixer l'horizon, lui aussi semble perdu dans ses pensées.

Meliodas: Bon, et si on rentrait maintenant ? Ajoute le jeune garçon prêt à faire la fête.

Ban: Tu nous paye le coup chef ?

Meliodas: Oui, mais il va d'abord falloir expliquer la situation aux alentours. Ajoute-t-il aux côtés de sa petite amie.

Elizabeth: Mon père doit s'inquiéter.

Merlin nous téléporte tous sur le dos de Mama Hawk, notre transport mise en route je reste fixer les alentours en soupirant, j'espère que la nature n'aura pas trop de mal à réparer les dégâts causé.

Diane: Je ne sais pas vous, mais moi j'ai le sentiment que l'atmosphère est beaucoup moins lourde.

King: C'est vrai. Affirme son compagnon. Tout est si paisible.

Meliodas: Alors, il paraît que vous allez vous marier tout les deux ?

King: E-Euh oui... Murmure le roi des fées gêné. Pas la peine de le crier partout chef.

Elizabeth: Félicitations.

Mael: Meliodas. Rétorque l'ancien archange éloigné de notre groupe. Il est temps pour moi de partir.

Meliodas: Merci pour ton aide, Mael.

Elizabeth: Où vas tu aller ? Demande avec inquiétude sa camarade. Tu es le bienvenue à Liones, n'hésite pas en cas de besoin.

Mael: Hé bien je ne sais pas trop encore, mais étant maintenant le seul archange, il est temps pour moi de prendre un peu de repos et d'aider les humains qui ont tant souffert.

Meliodas: Tu passeras nous voir tout de même, surtout pour la naissance de mon neveu. Dit-il en ricanant.

Mael: Bien sûr, je vous souhaites bonne route, mes amis. Son regard semble attristé, pourtant j'ai l'impression d'être la seule à le remarquer.

Gowther: Je passerai te voir !

Mael: Tu seras toujours le bienvenue, Gowther. À bientôt.

Une fois saluer il s'envole en direction du Sud, je me demande ce qu'il compte réellement faire ? J'ai peur qu'il se sente seul, il a déjà sombré dans le désarroi une première fois, la rechute peut être fatale.

En entrant dans le bar je remarque la silhouette d'Escanor endormie au sol, il a retrouvé son apparence normal, Merlin nous explique que Mael lui a reprit son pouvoir pour ne plus le mettre en danger. Je déposerai un baiser sur la joue de mon compagnon, ce dernier se met à rougir, je le sens différent depuis la mort de son père, son corps est moins contracté, les émotions dans sa voix sont différentes.

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La sensation d'une caresse sur ma joue me sors de la torpeur, je me suis endormie dans une chambre du boar hat, je manquais cruellement de sommeil après tout ses efforts.

Zeldris: Il est temps de te réveiller. Dit-il d'une voix basse et douce. Comment tu te sens ?

Moi: Plutôt bien. Marmonnais-je en baillant. Allez viens, on va te décrasser. Repris-je en me levant du lit. Tu es recouvert de blessure et de sang, un bon bain est nécessaire.

Attrapant une serviette dans la commode je lui désigne la salle de bain du doigt, il rougit, précédemment il n'avait pas souhaité l'aide d'Elizabeth pour soigner ses micros blessures.

Zeldris: Je sais me laver..! Rétorque-t-il gêné.

Moi: Je me doute, mais dans ton dos tu risques d'avoir du mal.

Il grommelle en récupérant la serviette se trouvant dans mes mains, une fois l'eau chauffé dans la bassine en bois Zeldris s'y installe, les blessures et le sang n'est pas ce qu'il manque.

Moi: Tu es bien silencieux. Repris-je en frottant avec douceur son dos.

Zeldris: Hum. Marmonne ce dernier pensif.

Remarquant une tâche plus tenace que les autres je frotte un peu plus fort cette dernière sur son omoplate, il se raidit aussitôt.

Zeldris: Aïe..!

Moi: Fais pas ton bébé. Lui répondis-je en ricanant. Je te pensais plus tenace mon chéri.

Il me tire la langue par-dessus son épaule, malgré ce petit moment de rigolade je le sens différent, son cerveau doit tourner à toute allure avec tout ce qu'il s'est passé.

Moi: Quelque chose ne va pas ? Lui demandais-je avec inquiétude. Tu veux peut-être en parler ?

Zeldris: C'est simplement étrange, de se dire qu'il n'est plus là, mais t'avoir avec moi, me suffit... Marmonne-t-il finalement en fixant le mur face à lui

Je dépose un baiser dans sa nuque, il frissonne à ce contact, sa peau est tellement douce, j'en serais presque jalouse.

J'enroule mes bras autour de son cou nous enfermant dans ce petit instant de complicité, respirant son doux parfum j'écoute sa douce respiration.

Zeldris: Et toi ? Reprend-il avec curiosité. Qu'est-ce que tu veux ?

Moi: Ce que je veux ? Me suis-je mise à répéter à plusieurs reprises. Eh bien, je ne sais pas trop, je pense que le plus important pour le moment c'est de se trouver une maison, pour qu'on puisse s'y installer.

Zeldris: Tu as raison.

Il sourit, comprenant qu'il avait besoin d'un moment de solitude je le laisse finir sa toilette, à mon tour je change de vêtement dans la pièce d'à côté, les miens sont vraiment bien déchirés. Venant m'installer au bord du lit je reste fixé la fenêtre entrouverte, je n'arrive toujours pas à imaginer la situation, notre calvaire est fini, désormais nous allons pouvoir profiter de notre petite vie de famille.

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