"J'ai un business à faire marcher."

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DAY 3.

RAYA

Île déserte,10 : 45.

Je remonte le long de la plage après m'être isolé pour prendre un bain

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Je remonte le long de la plage après m'être isolé pour prendre un bain. Le seul avantage d'être ici,c'est que dans toute circonstance tu es propre. Ça ne change rien en soit,tes habilles sont toujours aussi sale,mais tout ça bien évidement c'est psychologique. J'aime juste me sentir bien dans ma peau.

Oui,je peux laver mes habilles,mais n'ayant que ça comment faire? Impossible de m'imaginer me retrouver à moitié à poil devant un inconnu.

Étonnamment,depuis hier soir,la plage a eu droit à un genre de renouveau. Il fait super chaud. Je me demande où est ce que nous nous trouvons. J'ai aucun indice sur le temps et l'endroit où nous sommes tombés.

Vu cette chaleur,j'ai pris l'initiative de ne porter que ma longue chemise rouge. Je n'ai plus qu'à prier qu'elle ne soit pas si transparente que ça car je n'ai absolument rien en bas. Mon pantalon ainsi que ma culotte sèche tranquillement sur l'une d'ses longues branches d'arbre non loin de notre repère.

Aloïs : « Tu nous fais un remake d'alerte à malibu où je rêve?»

Raya : « Tu m'a vu courir sur la plage comme une dégénérée? D'une façon aussi lente et en fixant tout sauf devant moi? A ce que je vois les hallucinations commence.»

Aloïs : « Faut dire que,je préfère la version officiel. Bien évidement sans te manquer de respect.»

Je m'assois à ses côtés,plaçant une micro distance. Je ne sais pas si il était au courant. Mais l'humeur ce n'est pas quelque chose fait pour lui. J'ai du mal à croire qu'un type de son genre,peut paraître drôle.

Oui oui,préjugé. Mais on en a tous comme lui doit en avoir sur moi. Je me pose juste des questions. Je ne vais pas m'en plaindre. Je préfère cette aspect là de sa personne que celle de l'emmerdeur professionnel.

Raya : « C'est fou non? Dis-je en me retournant vers lui. Je devrais être au Mexique,et profiter de mes vacances scolaires avec mon frère et nous voilà ici. C'est tellement cruel.»

Aloïs : « J'étais sur le point de signé un gros contrat,tout est sûrement fichu à l'heure actuelle. Je suis plus à plaindre que toi dit-il en se levant

Raya : « Et pourquoi ça?»

Aloïs : « Je suis dans la vie courante. J'ai un business à faire marcher.»

Raya : « Et moi? Je n'ai pas une famille à revoir? Elle ricane nerveusement. Ah oui,ton meilleur ami "l'arrogance" revient poursuit-elle en mimant des guillemets pour illustrer sa phrase

Aloïs : « Pourquoi est ce que tu as autant du mal à accepter ça? Les gens comme moi font évoluer le monde. Et les gens comme toi,le subissent sans rien dire.»

Alors là,le summum. La débilité c'est inée chez lui. Je suis impressionné par le nombre de connerie qui sort de sa bouche. J'ai vingt-ans,j'ai sûrement pas vécu énormément de chose dans ma vie,pas encore eut le temps de concrétiser mes projets mais concrètement là,c'est bas de sa part. Vraiment bas.

Parce que monsieur est d'une autre classe social alors il se permet d'agir de la sorte. Je lui en veux pas de penser comme ça. Seul les faibles d'esprit le font. Je savais qu'il pouvait être un peu méprisant,mais sincèrement? Je ne l'imaginais pas capable d'exposer ses pensés de la sorte.

Raya : « Les gens comme toi font évoluer le monde? Dis-je en me levant à mon tour. Dans quel sens le font-ils évoluer pour l'intérêt de tout le monde ou pour le leur? Parce qu'à part être impliqué dans des histoires de détournement de mineurs,meurtre et exploitation qu'est ce que vous savez faire d'autre hein? Ah,oui c'est vrai. Rien,par ce que vous ne vivez que de ça,rare sont les business honnête. Et parlons de toi,dans ton cas Papa t'a légué sa place hein? Finit-elle par dire

Des personnes ont monté leurs business à la sueur de leurs fronts. On mis des mois et années pour que ça marche,mit de côtés leurs familles et d'autres arrivent,s'impose par le pouvoir pour récupérer le travaille d'autrui. Pas de reconnaissance,rien. Ce sont ces gens là que je méprise. Et ce sont à eux,en vue de son comportement que je me permets de l'associé.

Toute personne faisant part d'un rang social élevé de la mienne,ayant leurs entreprises au sommet qui ont battit un empire en étant honnête ont également mon mérite. Je voulais juste appuyer là dessus,là où ça fait mal. Parce que je n'accepte pas le faite qu'il humilie les gens comme moi,d'une classe moyenne.

Moyenne ou élevé nous sommes les mêmes,des êtres humains et si il ne l'accepte pas,dans ce cas là,je vais gentiment l'invité à aller ce faire mettre mais aussi profond qu'il puisse exister.

Aloïs : « Ne te permets pas de me juger alors que tu ne me connais pas.»

Raya : « Et toi tu me connais pour avoir des propos comme ça à mon égard? T'es le plus âgé ici frère et tu persécutes les enfants des gens pour aucune raison.»

Aloïs : « Tu crois que ça me plaît de me retrouver ici avec une gamine de vingt-ans?J'ai d'autre chose beaucoup plus intéressante à faire que devoir gérer ta putain de crise d'adolescence.»

Raya : « Ouais bah tu sais quoi la gamine aurait du te laisser crever dis-je. J'aurais pas eu de problème.»

Aloïs : « Va te faire foutre,je me casse débrouille toi dit-il en se dirigeant vers la forêt

Raya : « Ouais casse toi,t'a raison hurlais-je

Pas de réponse. Il s'engouffre dans la forêt. Bon débarras,un peu de tranquillité ne fait de mal à personne. J'ai supporter son putain de caractère de merde mais là stop,qu'il aille ce faire foutre,en supplément une belle morsure de n'importe quel animal qu'il rencontrera dans cette gigantesque forêt.

A peine trois jour,que je suis lessivé. Mon énergie est tout d'un coup descendu à zéro. Je commence à vraiment le haïr. Ça présence fait de moi,une personne ignoble. Je prends rarement les choses à cœur mais purée qu'est ce que ses paroles font mal. Ce qui est triste,c'est qu'il est fière de pensé ainsi.

Vivement que je puisse rentrer chez moi. J'espère que les autorités sont en train de nous chercher. Ils ne peuvent pas me laisser ici. Il doivent sûrement ce poser la question si nous sommes vivants ou non.

Je suis même persuadé qu'ils pensent déjà que nous sommes morts. Et si,aucune recherche n'avait eu lieu? J'implore le bon Dieu de nous sortir de là. Je ne veux plus être ici,non,je ne suis pas comme les héroïnes des films,je suis pas déterminé ni prête à faire des putains de sacrifice. Alors qu'on ne m'associe pas à elles. J'ai baissé les bras et je veux juste retrouver ma famille.

Clones.Where stories live. Discover now