"Peut-être apprendre à être aimable avec les gens."

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DAY 7.

RAYA.

île déserte, 10 : 09.

Et on y retourne,sept jours,que je mange des mangues

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Et on y retourne,sept jours,que je mange des mangues. Je crève la dalle à un point. Je dois bien évidement me contenter d'un pseudo repas par jour. C'est injuste.

Mine de rien,je comprends enfin non,je me mets à la place de tout ces enfants,adultes,parents qui n'ont rien à manger et qui vivent comme ça. C'est horrible putain,et je refuse de croire que leurs situations ne touche personne.

Sérieusement,ça me fend le cœur. Si je le pouvais,si j'en avais le pouvoir. Je pense comme toutes les personnes ce sentant touché par leurs histoires,je trouverais une solution pour leurs venir en aide.

Je soupire avant d'amener la mangue à ma bouche. Je balaye la plage d'un regard. Ça me déprime,cette plage mérite d'être visité. Mais je suis presque sûr que personne n'en connaît l'existence. Je me demande combien de temps réellement je vais tenir.

Je supporte déjà plus le raciste,jusqu'à là sincèrement j'ai beaucoup pris sur moi. Mais je peux pas continuer à faire semblant. Ce mec est la définition même d'un abrutis. Je comprends pas,je ne le comprends pas.

Outre le faite d'être une raciste,il faut aussi qu'il soit "bipolaire". Je suis sérieuse. Un coup il peut être gentil et là minute d'après,quand il se sent agresser voilà qu'il change de visage. Bien évidement que j'avance des propos sans réel preuve médicale,mais de mon point de vue,quelque chose ce cache derrière son comportement.

Il passe devant moi et comme à son habitude plonge dans l'eau. Purée c'est quoi son problème à aimé autant l'eau. Peut-être à cause de la température. Il fait horriblement chaud.

Je l'avais jamais vraiment regarder de près. Il est assez grand. Non,très grand. Tu sais le genre de mec qui fait la une des magazines,classé comme plus beau homme du monde. C'est un délire comme ça,c'est ce qu'il m'inspire quand je le regarde.

Ce dont je peux être sure,c'est qu'il doit aimé le sport. Il est assez bien foutue,mes yeux t'en remercie en passant. Attend,le faite que ce soit un putain de raciste n'enlève en rien sa beauté. Putain,il sort vraiment d'un magazine.

Aloïs : « Tu comptes me mater longtemps? Ça commence à devenir gênant là dit-il en interrompant mon relooking

Je suis sure qu'il s'est fait refaire le nez. Il est si petit et tellement fin. Impossible que ce soit naturelle.

Raya : « Si je devais donner une note sur dix,je donnerai facilement un 5. Le corps,ce visage,bon dieu comme ça peut exister. Ouais un bon 5,je peux pas donner plus,c'est un raciste chuchotais-je en l'observant

Il aurait eu les yeux bleu ou vert,ça aurait été la totale. Mais je dois dire que les yeux marrons aussi ça a son charme.

Aloïs : « Tu joues à quoi putain dit-il en sortant de l'eau

Raya : « Eh reste loin de moi dis-je,croit pas que j'ai oublier tes propos d'hier.»

Aloïs : « Tu penses que j'ai envie que tu me pardonnes? Il ricane,pardonner? Comme si je te devais quelque chose.»

Raya : « Ah non mais t'a tout à fait raison. On ne ce doit absolument rien. J'ai rien dis. Je t'ai simplement demander de pas parler avec moi.»

Aloïs : « Pourquoi est ce que ça te touche autant?»

Raya : « Tu penses que t'aurais réussit à passer sept jour avec une fille qui à longueur de journée te fait des reproches sur les blancs? Tu l'aurais vécu comment toi? Bah moi ça me plaît pas,et je trouve ça facile de s'attaquer aux autres pour aucune raison.»

Aloïs : « J'ai mes raisons de ne pas aimer les noirs dit-il en se retournant vers moi. Tu penses que c'est de la méchanceté gratuite? Non,et c'est comme ça et que ça te plaise ou non.»

Je reste formelle,une noir l'a douillé.

C'est pas possible d'être buté comme ça. J'essaye de comprendre mais je vois pas. Il a peut-être une raison particulière de nous détester mais il va trop souvent loin dans ses propos.

Aloïs : « Commence déjà par arrêter de me donner des leçons. J'ai dix ans de plus que toi,j'ai pas besoin d'une gamine pour me dicter ce que je dois faire.»

Raya : « Parce que tu as trente-ans,alors toi tu as le droit de me manquer de respect et moi je ne dois rien dire?»

Aloïs : « C'est bien. L'une des premières fois depuis qu'on est sur cette fichu plage que tu sors quelque chose d'intelligent de ta bouche.»

Raya : « Je ris nerveusement,c'est drôle non? Tu me traites entre autre de bête alors que c'est toi qui n'arrive pas à comprendre les autres. Eh,sort de ta bulle. Ici t'es au même niveau que moi. Parce que t'agis de la même manière idiote que moi.»

Aloïs : « C'est fou cette confiance en toi rit-il. J'ai envie de croire que tu as confiance en toi. Mais cette marque sur ton bras me prouve le contraire. Du coup..plutôt dépressif non?»

Je baisse ma manche d'un geste rapide. C'est une connerie que j'ai fais plus jeune. Je souhaite pas en parler. Ça ne regarde personne à part moi.

Raya : « A quoi je m'attendais dis-je. Que tu sortes une réplique intelligente? Je ne te connais pas mais du peu que je connais de ta personne,c'est que t'aime blesser les gens. Et ça pourquoi? Pour te valoriser? Pour montrer que c'est toi le chef et que tu peux faire tout ce qui te chante. Que t'es le tout puissant. Je ne sais pas sur quoi tu as battis ta confiance,mais laisse moi te dire mon pote qu'elle est plus qu'en carton.»

Alors je savais déjà qu'il avait pas de cerveau,je vous apprend rien. Mais laissez-moi vous dire maintenant,que c'est bel et bien un sombre bâtard.

Les personnes aigris comme ça,cache souvent quelque chose. Mais lui? Je mets une demi-main à coupé qu'il est comme ça de nature. Tu peux pas ressentir autant de haine,d'où la demi main,parce que je pense aussi que quelque chose ou quelqu'un a fait de lui la personne qu'il est aujourd'hui.

Raya : « Tu veux que je te donne une leçon,tu devrais apaiser ton cœur.»

Aloïs : « Dégage dit-il simplement

Raya : « Bon d'accord,avant d'apaiser ton cœur. Peut-être apprendre à être aimable avec les gens.»

Aloïs : « Tu penses que j'ai envie de rigoler là?»

Raya : « Non,et j'en ai rien a foutre. C'est pas toi qui décide de mon état de joie ou non.»

Aloïs : « Ne me provoques pas dit-il en serrant les dents

Il se lève et sans rien dire,s'en va. Bien sûr que c'est une habitude maintenant. Quel lâche,j'irais pas le chercher cette fois-ci. Il a qu'à vraiment ce barrer. J'en ai marre de ses sauts d'humeurs et crises. Mais on est où là? C'est un enfant que je dois gérer la? Putain,il me fou la haine ce mec,vraiment.

Clones.Where stories live. Discover now