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Bonsoir.  voici la suite de Nouvelle Génération. Il est nécessaire d'avoir lu cette première fiction pour comprendre celle-ci puisque l'histoire continue directement.

Pour rappel, nous sommes au moment où Harry et Drago récupèrent Albus Severus, Scorpius et la jeune Anna Nott dans la forêt interdite, effrayés mais indemnes.


Bonne lecture en espérant que vous aimerez...




Lorsqu'ils arrivèrent à l'infirmerie, Pansy se précipita vers eux, pour prendre en charge les trois enfants. Il apparut rapidement qu'ils allaient parfaitement bien. Ils n'avaient pas reçu de sort d'oubliettes comme les autres avant eux, et ils purent assurer que leur agresseur était une femme avec des cicatrices sur le visage, et qu'elle était seule.


Albus, tendu, attendait les reproches de son père, mais ils ne vinrent jamais. Au lieu de quoi, Harry s'installa à ses côtés, en soupirant.
Anna et Scorpius dormaient après avoir reçu une fiole de potion de sommeil sans rêves. Joshua était toujours plongé dans son coma magique. Pansy vaquait à ses occupations et Drago était parti prendre une douche rapide pendant que son fils dormait, le laissant sous la garde attentive de son ancien rival.
Ainsi donc, le père et le fils étaient seuls.
- Albus. Je ne vais pas te reprocher ce que tu as fait, parce que tu t'es montré courageux et que tu as sauvé tes camarades. Cependant, si jamais il devait se produire quelque chose de ce style à nouveau, j'aimerais que tu viennes me voir avant de prendre des risques.
Albus baissa la tête, et hocha la tête silencieusement.


Harry se laissa aller en arrière pour observer Scorpius qui dormait dans le lit voisin.
- Tu l'aimes beaucoup n'est-ce-pas ?
Albus se raidit et leva les yeux, plein de défi.
- C'est mon meilleur ami.
Harry sourit, et hocha la tête.
- Alors ne laisse personne vous séparer.


Le garçon sursauta et dévisagea son père, yeux écarquillés. Il s'était visiblement attendu à autre chose.
- Vraiment ?
- Vraiment. Sans l'amitié de Ron et d'Hermione, je n'aurais probablement pas survécu à la guerre tu sais. Les choses auraient été bien différentes.


Le père et le fils restèrent un long moment en silence, perdus dans leur pensés, éclairés uniquement par la lueur du feu de cheminée alors que la nuit tombait.
Albus bailla et cligna des yeux avant de poser une question qui le hantait d'une toute petite voix.
- Et maman ?
Harry pinça les lèvres et soupira.
- C'est une autre histoire mon grand.
- Elle ne m'aime pas.
Le Sauveur ferma les yeux douloureusement, haïssant Ginny de toute son âme à cet instant. Sans répondre, il enlaça son fils, si jeune, si innocent, pour essayer de le réconforter. Il ne voulait pas lui mentir, pas après lui avait demandé de se montrer honnête avec lui. Et lui affirmer que Ginny l'aimait serait mentir : son comportement avait prouvé qu'elle n'avait aucune considération pour son second enfant.


Sentant Albus qui s'endormait, il lui fit avaler un peu de potion de sommeil sans rêves, et l'installa au mieux, embrassant son front avec tendresse. Il le borda et remonta la couverture sur le corps mince de Scorpius sur le lit voisin avant de se retourner.


Il sursauta en se rendant compte que Drago était à l'entrée de l'infirmerie et qu'il l'observait d'un air indéchiffrable.
Finalement, le blond eut un léger sourire.
- Ils iront bien.
Harry acquiesça.
- Visiblement.
Drago ricana.
- Voyons Potter. Nous avons surmonté bien pire, sans avoir été préparés.
Ils échangèrent un sourire complice et après un dernier regard sur leurs enfants, ils quittèrent l'infirmerie à pas lents. Ils avaient l'un et l'autre besoin de repos, après toutes ces émotions fortes et ces heures de recherches infructueuses.


Le lendemain matin, ils entrèrent dans la Grande Salle ensemble et s'installèrent tranquillement. A leurs côtés, Hermione et Ron échangèrent un regard amusé, tandis que Neville était en pleine conversation avec Minerva.
Harry promena son regard sur les tablée d'élèves et s'arrêta un instant sur les Gryffondor. James semblait insupportablement satisfait de lui-même, et Harry supposa qu'il avait envoyé un courrier à Ginny pour se plaindre.
Sa bouche se tordit en grimace écœurée, et il renifla. Drago suivit son regard et se pencha vers lui.
- Tu devrais te calmer un peu Potter. Prends le temps de laisser retomber la colère avant d'agir pour une fois...
- Il ne sait pas que nous avons retrouvé son frère, et il parade comme s'il... était satisfait !
- Laisse Blaise s'occuper de ta rouquine insupportable, et tu verras qu'il comprendra vite qu'il doit rentrer dans le rang.
- Je ne vois pas en quoi...
- Blaise va empêcher la belette femelle de faire main basse sur tes possessions et tes coffres. Elle va devoir revoir son train de vie à la baisse, et laisse moi te dire qu'il cessera de jouer au petit roi.
- Ou il sera encore plus... infect que maintenant.


Drago ricana.
- Te souviens tu de comment j'étais à son âge ?
- Un insupportable connard ?
- Et tu penses que j'étais comme ça pourquoi ?
Harry se laissa aller en arrière dans son siège pour dévisager Drago avec intensité. Puis il haussa les épaules, avec un léger sourire amusé, attendant la réponse du blond.
- Potter. Mon père était riche à en crever, et j'obtenais tout ce que je voulais. Le moindre mot de ma part et... je gagnais. Toujours. C'est ce que ta femme fait avec James : elle refuse toute punition. Elle lui donne toujours raison et lui offre tout ce qu'il espère avant même qu'il n'essaie de le demander.
- Tu as changé Malefoy. Vraiment changé.
Le blond laissa échapper un petit rire amusé. Il se pencha vers Harry.
- Donc tu vois, si j'ai pu changer, ton fils n'est pas perdu.


Harry sembla troublé un instant. Il dévisagea avec attention Drago, et il hocha la tête avec sérieux.
- Merci.
Il allait ajouter quelque chose, mais Ron se tourna vers eux et appela Harry, le faisant sursauter. Les joues légèrement rouges, le professeur aux yeux verts détourna son attention du blond pour répondre au roux.
- Tu m'accompagnes à la sortie de Poudlard Harry ? Maintenant que tout est terminé et que les enfants sont en sécurité, je n'ai plus vraiment de raisons de prolonger mon séjour !
Son ami hocha la tête sans répondre, avec un léger sourire gêné. Sans s'en rendre compte, Ron continua.
- D'ailleurs, tu pourrais voir avec Parkinson pour qu'elle me tienne au courant de l'état du gamin Goyle ?


Hermione l'interrompit en levant les yeux au ciel.
- Tu n'as pas besoin de déranger Pansy ! Je peux très bien te tenir au courant ! Tu te souviens que nous sommes mariés ?
Harry gloussa et Ron, boudeur, haussa les épaules.
- Hey ! C'est toi qui ne veut pas que je ramène de travail à la maison ! Je t'obéis c'est tout.

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