Jour 41 : L'homme est un loup pour l'homme

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-Charlie .. Charlie réveille toi, allez s'il te plait.

Je gigote légèrement, laissez moi dormir. Me tournant dos à la voix je sens un petit corps me grimper dessus et embrasser ma joue.

-Allez, maman elle dit que tu vas être en retard.

En retard ? Qu'importe. A quoi me serviront la deuxième loi de Newton ou la géologie des pierres anciennes?

-Papa il est fâché que tu descende pas, et du coup il as pas voulu me faire de câlin

La voix est triste d'un coup. Papa ? Depuis quand n'ais-je pas de câlin de mon " papa " ?

-Charlie....tu as dis que tu me laisserais pas.

Un sanglot, une larme sur ma joue. Je pleure ? Non, c'est Riley qui pleure. Pourquoi Riley pleure ? Car George n'a pas voulu lui faire de câlin et que je ne me réveille pas.

Je tends mon bras en arrière et attrape sa taille fine en la tirant vers moi et blottis mon nez contre ses cheveux en marmonnant un vague " je suis là ". Elle rigole et se blottis contre moi. J'aime son rire, bien plus que ses pleurs.

-On se lavera les dents ensemble ?

J'hochai doucement la tête pendant que je tentais tant bien que mal de réveiller l'entièreté de mon corps.

-Tu sens la cigarette.

Oups, je crois que j'ai oublié de me laver hier, elle éternue et je souris légèrement. Même éternuer chez elle c'est mignon.

-Grand frère ?

-Mm ?

-Va a la douche tu pue.

-Ah bah yes, merci chérie.

Elle rigole et pars dans sa chambre d'un pas dansant. Je repousse la couverture et me relève en position assise, lançant un coup d'il à mon réveil. {6h40} Tiens, c'est étonnant, j'ai bien dormi, 4h en tout et sans aucun cauchemars. La journée s'annonce bonne ! D'un coup beaucoup plus joyeux je pars à la douche puis m'habille d'un jean bleu et t shirt blanc, avale mes médicaments en guise de déjeuner, note le chiffre puis descend attrapant mon sac au passage. Je tombe nez à nez avec mon père.

-G : La prochaine fois fait moi le plaisir d'au moins te lever plus tôt. Je t'accepte sous mon toit alors respecte mes règles.

Puis il part dans sa chambre comme si de rien était. Ou est l'homme qui m'as élevée et " mangeais " mon nez quand j'étais petit ? Il a dû mourir dans les escaliers que je descends. Ma joie c'est comme évaporée et je soupire.

Une fois en bas, je jette un coup d'il dans le salon à la recherche d'une tignasse blonde. Ou est-elle encore passée ?

Un choc au niveau de mes jambes me fait baisser le regard. Trouvé.

Je caresse lentement ses cheveux puis m'abaisse à sa hauteur.

-M : Veux tu que je t'emmène à l'école ce matin ?

-R : Oh oui ! Merci ! Merci !

Je souris pendant qu'elle part hurler à maman la bonne nouvelle. Puis je dépose mon sac dans l'entrée et pars dans la cuisine.

-B : Tu n'as pas cours ?

-M : Bonjour maman, oui je vais bien et toi ?

Elle me fixe attendant une réponse, je soupire une nouvelle fois, a force je vais me transformer en moulin à vent.

-M : mon profs d'svt à un stage j'embauche a 10h je peux donc emmener Riley en cours

-B : D'accord, fais attention.

Silence AssourdissantWhere stories live. Discover now