Jour 19 : regarde moi.

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J'ouvre de grands yeux coupant mon sommeil automatiquement, je me penche et attrape mon téléphone composant le numéro, une voix endormie me répond.

-Charlie ..un problème ?

-J'ai oublié de te dire que je serais pas là aujourd'hui

-Charlie.. il est 7h ..

-Ouais, profite en pour lever ton cul

-Tu dors pas ?

-Je dormais avant de me souvenir que si tu ne me voyais pas tu paniquais sûrement.

Un léger rire et elle se relève en baillant, je souris à mon téléphone dans le noir en observant le reflet du début de soleil percés et effleurer l'épaule de Théodore. Qu'il est beau…

-Tu es avec lui ?

-Oui.

-Charlie, ça va ?

-Oui Lynda, oui.

-Mais ..

-Je suis désolé de t'avoir fait peur.

-Je voudrais te prendre dans mes bras..

-Demain ?

-Demain.

Et elle raccroche, automatiquement je repose le téléphone et il entoure ma taille de ses bras me ramenant au lit.

-Baby va falloir que tu arrête d'appeler les gens la nuit

-Techniquement on est le matin ?

-Ta gueule dors.

Je rigole légèrement et il blottis son nez contre mon torse, je caresse doucement ses cheveux pendant que sa respiration reprends un rythme régulier, il c'est rendormis.
Je reste longtemps juste caresser ses cheveux en observant le soleil commençant à se lever via la fenêtre de sa chambre. Je suis bien ici, je suis heureux et apaisé.
Après quelques heures la sonnettes de son appartement retentit et je grogne en même temps que lui, il se roule en boule dans les couettes désireux de dormir et je secoue la tête, enfile sa chemise qui trainait par là et par ouvrir avant que la sonnerie ne le réveille. 
En passant devant le miroir je m'observe un peu et rougit en souriant, sa chemise trop grande qui retombe sur mes cuisses et laisse voir une partie de mes clavicule malgré qu'elle soit boutonnais, mes cheveux défait et les suçons le long de mon cou témoins du début de nuit, je suis sur qu'il aurait adoré me voir comme ça, et j'espère honnêtement que la personne qui sonne seras pas quelqu'un d'important sinon bonjour la première impression. Je secoue la tête amusé et ouvre la porte tombant nez à nez avec mon couple préféré qui s'apprêtait à sonner.

-Ne sonne pas où je te découpe le doigt ! Il dort ! 

-Bonjour, tu m'as manqué aussi merdeux

Je m'étire en baillant et marmonnant un vague " vous aussi " avant de partir eux à ma suite vers la cuisine. A ce moment là Stella me saute dessus pour un long câlin que je lui rend bien volontier.

-S : Ta mère m'a dit pour ta crise plus grosse que prévue, que Théodore savait enfin pour la maladie et que tu étais chez lui.

-M : donc tu t'es dit que venir à ..11h nous réveillerait serait une bonne idée ?

-X : tu ne dormais pas, avoue.

-M : j'avoue, mais lui si.

Ils rigolent pendant que je leurs serres leurs café puis tout deux me fixe un peu plus longuement que prévue.

-M : quoi ?

-X : c'est sa chemise ?

-M : j'ai attrapé le premier truc que je trouvais.

Silence AssourdissantWhere stories live. Discover now