Jour 28 : En vrai tu m'adore

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Je baille en étirant longuement mes membres, la nuit fut longue, en vérité je ne sais même pas pourquoi je suis partit de chez lui puisque après mon arrivée chez moi, j'ai fait acte de présence au dîner puis j'ai joué avec ma soeur et lorsque le monde c'est endormit on c'est appelé jusqu'à ce qu'il s'endorme en appelle, faceTime plus particulièrement
Je lance un coup d'œil au téléphone, il est toujours endormi, sa petite bouille est adorable. Il a la tête posée sur l'oreiller, son corps tourné vers le téléphone et sa respiration est lente et calme. C'est reposant
Je me lève en emportant le téléphone avec moi, d'ailleurs j'ai toujours son pull extra long qui m'arrive mi cuisse, lorsqu'il a vu ça il a ri mais son regard signifié autre chose.
Je me pose sur le rebord de fenêtre la tête sur le coin du mur et le plus silencieusement possible j'allume ma cigarette tirant quelque taffe. Je le réveillerais a 7h pour qu'il se prépare, le pauvre s'est endormis a 3h juste avant moi, ahlala que de jeune gens pas habitués à l'insomnie.
Je finis par poser mon téléphone dans le lit et pars me laver puis m'habiller d'un pantalon jean bleu clair ample et un t short noir. Je mettrais une veste pour éviter à ma mère d'avoir peur que je chope une pneumonie, une fois fait j'avale mes médicaments et trace le chiffre en essayant de ne pas trop y prêter attention puis je prépare mon sac jetant un coup d'oeil à mon téléphone ou Théo y est toujours endormis.
Lorsque tout est fini je baille longuement fourre le téléphone dans ma poche et pars réveiller ma sœur, faire son déjeuner et la peigner pendant qu'elle me raconte son rêve. J'embrasse au passage la joue de ma mère et de mon père et me voilà dans l'arrêt de bus. Je ressort mon téléphone et secoue la tête, il est toujours endormi.

-M : Théodore ? Allez réveille toi ..tu vas être en retard.

Je le vois gigoter et froncer les sourcils mais rien de plus.

-M : Si tu n' te réveilles pas, tu ne verras pas mon magnifique corps nu t'attendant en languissant de ta présence

Bien évidemment, j'ai dit ça pour rire moi, mais lorsque deux yeux noir s'ouvre brusquement et fixe mon reflet dans l'appareil et qu'un soupire s'entend je rougis outré.

-M : Théo ! Tu penses qu'à ça !

-T : Rho chut.

Et ce petit pervers de marmotte se tourne dos à moi ! Non mais j'hallucine !

-M : je vais devoir raccrocher mon bus va pas tarder et toi tu dois aller habiller ton cul de pervers putain de marmotte gay et chiant sa race pour pas être en retard à la fac

Il se retourne vers moi et me lance un regard noir, au sens propre et figuré.

-T : Tu as une méthode si douce et délicate de réveiller les gens c'est adorable petit gamin idiot et faussement hétéro qui tente les gens des le matin.

Je lui tire la langue, il me fait un fuck et je raccroche avec un sourire au moment où Bob se gare devant moi.
J'entre joyeusement dans son bus en le saluant sous son air ébahi et son petit rire amusé.Je me mets à ma place et me voilà parti vers une autre journée longue et ennuyante de cours.
Lorsque je me poste contre le grillage et que j'allais sortir ma dernière dose de nicotine une petite main me la vole et la range dans mon paquet, tiens j'avais oublié ce " détail" qui fera de ma journée une journée longue, ennuyante mais remplis d'optimisme énervant.

-L : Charliiiiiie tu m'as manqué.

-M : Euh ? En trois jours je te manque ? J'adore t coiffure !!

-L : Il se passe énormément de choses en DEUX jours, d'ailleurs toi, Merci je l'aime aussi mais je veux pas parler de ça maintenant, Théodore ? Dans la même maison ?

-M : Si tu veux mon avis c'était plutôt une villa.

-L : Alors oui mais je n' ai rien à foutre des détails architecturaux .

Silence AssourdissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant